« Ainsi, comment Mobutu était arrivé à régner pendant silong temps »

'' Après la fin de la guerre froide, les coups d'État et les guerres civiles commandités par les deux blocs capitalistes ou communistes prennent une nouvelle tournure gr%oce à l'accélération de la mondialisation. Les grandes puissances accordent plus d'importance en l'Homme de Mobutu qui ferait leur affaire sur le plan économique au Congo et dans la région des Grands Lacs. Ainsi, comment Mobutu était arrivé à régner pendant si longtemps et en même temps à provoquer un marasme économique, inciter des guerres ethniques ou tribales qui sont les facteurs politiques, économiques et sociaux qui ont conduit à la décadence de l'État congolais, au coup d'État et au déclenchement de la guerre civile ? Deux événements majeurs ont conduit aux incidences sociales : la fin des antagonismes idéologiques et politiques entre le bloc de l'Est et de l'Ouest, et le refus de la libéralisation politique de l'espace national (démocratisation). Ces événements vont occasionner plusieurs revendications sociales, des luttes fratricides pour la conquête du pouvoir, l'envahissement de ses voisins et le pillage de ses ressources naturelles. Sur ces faits, la République Démocratique du Congo (RDC) aurait pu rationnellement cesser d'exister, en tant qu'État, il y a déjà quelque temps L'objet de ce travail est pour nous, le moyen d'analyser le déroulement et les caractéristiques de la politique de Mobutu. Les enjeux géostratégiques dans lesquels, la RDC a connu un pillage systématique de ses ressources et une ingérence politique non seulement des pays occidentaux, mais aussi de ses voisins. Et enfin, cette guerre qui aura déstabilisé toute la région des Grands Lacs et dont l'ONU peine a ramené la paix et la stabilité de l'État congolais La nature et la caractéristique du régime de Mobutu Le régime de la deuxième république sous le règne de Mobutu a officiellement pris fin en 1997. Un régime qui a duré pendant au moins trente-deux ans et qui s'est soldé par un coup d'État militaire. Depuis lors, beaucoup d'événements sont survenus dans la société d'une manière générale et en particulier sur le plan politique. Pour les observateurs avertis, le Congo-Kinshasa était considéré depuis (1960) comme étant l'un des pays du continent noir le plus prometteur à cause de ses richesses et de ses infrastructures héritées de la colonisation. Malgré les apparences de vouloir servir son peuple, Mobutu avait érigé un régime purement policier. Il n'hésitait pas à faire usage des techniques, des méthodes et des stratégies de contrôle coercitif de la population puisées de la colonisation. Ainsi, les intimidations, les arrestations arbitraires et toutes formes de terreurs qu'exécutaient les militaires et la classe politique dirigeante, se résume à maintenir un niveau élevé de mystification religieuse, culture et morale de la personne du maréchal président Mobutu Les violations des droits humains étaient monnaie courante dans la vie quotidienne des Congolais. Mobutu a accédé au pouvoir par un coup d'État militaire en 1965, aucune de ses promesses ne fut réalisée. Par conséquent, le Congo-Kinshasa fut ni prospère, ni développé avec toutes les attentes que le peuple Congolais avait mis en Mobutu, au vu des ressources naturelles dont dispose ce pays. Selon l'indice Mo Ibrahim sur la bonne gouvernance, place <>. L'indice de la facilité d'entreprenariat>> produit par la banque mondiale, place <>. Son indice de développement humain le classe au 7erang mondial des États faibles du <> qui tient compte des 12 indicateurs sociaux qui sont notamment : la pression démographique, le déplacement des populations, l'urgence humanitaire, la violation des droits humains, la criminalisation des structures de l'État et l'ingérence étrangère.Les problèmes structurels de son régime Plusieurs facteurs ont contribué à la décadence de ce pays, notamment l'inexistence de l'administration compétente et respectueuse des normes et des règlements qui sied à sa nature et à sa fonction étatique. Le pays disposait d'une administration pléthorique au nombre incalculable d'emploi furtif. Un recrutement de son personnel basait sur la condescendance parentale ou parfois du pure clientélisme politique. L'armée de Mobutu était laissée au contrôle des officiers véreux. L'ordre hiérarchique de commandement n'avait un sens, que lorsqu'elle émanait directement de Mobutu. Sinon les soldats n'obéissaient qu'aux ordres de l'officier qui avait le plus de bienveillance ethnique, régionaliste ou financière à leur égard. La corruption généralisée s'est ramifiée dans toutes les sphères de la société Congolaise. Le corps de la justice n'y a pas échappé aux tentacules morbides de ce fléau national. Ce sont ces facteurs qui expliquent la rationalité de la durée du régime de Mobutu et la faillite de l'État Congolais."

Commentaires