« L'insécurité en ville et térritoire de Beni des victimes tuées par balle et à la manchette »

''Ces personnes ont été tuées par balle et à la machette. Quatre autres ont été grièvement blessées par ces rebelles ADF. Une mort cruelle et atroce.
La Société civile du Nord Kivu est une fois de plus, monté au créneau pour condamner fermement cette barbarie de trop des rebelles ougandais de l’ADF contre des paisibles citoyens, qu’elle a même qualifié d’un véritable carnage.
Après des incursions successives des miliciens ADF dans les localités de Linzo-Sisene, Mayi-Moya, Kisiki et Maibo dans le groupement de Bambuba-Kisiki sur l’axe Oicha-Eringeti, dans le secteur de Beni-Mbau, rappelle-t-on, ces terroristes viennent d’opérer un véritable carnage à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
C’est nuitamment, entre 19 heures et 0 heure (heure locale) que ces éléments ADF ont pris d’assaut les villages de Mamiki et Tenanambo, situé dans le groupement des Batangi-Mbau, proche du quartier Nzanza dans la cité d’Oicha. Les rebelles, explique la Société civile du Nord Kivu, ont effectué une visite de porte à porte, tuant des civils, blessant d’autres et pillant de fond à comble les habitations.
Cet assaut des rebelles ADF avait ainsi plongé la population dans la panique et provoqué un déplacement massif des populations.
Dans cette situation d’incertitude et de tumulte, la cité d’Oicha était pratiquement vidée de ses habitants. Ils ont déserté leurs habitations pour fuir en se dirigeant vers la ville de Beni et localités environnantes.
Déjà, rapporte-t-on, plus ou moins 90 000 personnes avaient fui cette zone, depuis environ une semaine avant les exactions de ces rebelles à Oïcha et dans la localité d’Erengeti.
Pour la Société civile du Nord Kivu, la situation qui a régné sur l’axe Oicha-Erengeti était un vrai désastre et une confusion. Ceux qui avaient fui, souligne-t-on, craignaient la prochaine attaque des éléments ADF qui rodent dans les parages.
Face à cette situation l’urgence s’impose, c’est ainsi que l’appel a été lancé au Gouvernement et à la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) d’agir immédiatement afin de limiter la catastrophe, d’autant plus que, l’heure est grave.
La présence des ADF à Beni un vrai casse-tête sécuritaire
La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni. Mais également la poursuite des éléments ADF jusque dans leur dernier retranchement pour pouvoir enfin vivre dans la paix et dans la quiétude, condition sine qua non pour tout développement.La présence des éléments ADF danger pour les populations riveraines encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni.
Victimes il y a quelques jours d’une attaque meurtrière de la part des rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques (ADF), les populations d’Oicha, localité du territoire de Beni, dans la province du Nord Kivu, regagnent progressivement leurs domiciles respectifs.
La coordination provinciale de la Société civile du Nord Kivu qui fait ce constat, précise que, malgré ce retour timide, les activités socio-économiques sont quasiment à l’arrêt. Seuls quelques commerces ont rouvert.
Selon des sources locales, l’accalmie qu’on observe actuellement va certainement permettre aux opérateurs économiques encore hésitants de reprendre leurs activités. Déjà hier lundi, la situation était revenue plus ou moins à la normale. Pourvu que cela perdure.
Effectivement, renseigne-t-on, des habitants d’Oïcha rentrent par petits groupes de Beni et Erengeti où ils avaient trouvé refuge. Fait saillant, dans un premier temps, seuls des hommes reviennent laissant derrière eux leurs familles.
Pour la Société civile locale, l’ouverture du marché hebdomadaire du week-end qui s’est normalement tenu à Oïcha, est un motif de réconfort pour les populations locales. Ce marché, soutient-t-on, » est venu remonter le moral de ces habitants et encourager ceux qui hésitent encore de rentrer dans leurs villages tout autour du chef-lieu du territoire."

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