L'insécurité toujours grandissante dans la région des grands lac d'afrique

La situation de l'Afrique contemporaine a mis en évidence les formes de violences après la fin de la guerre froide et de l'apartheid en Afrique du sud, ont permis les proliférations des armes dans diverses régions de l'Afrique Le reflet d'entité chaotique ingouvernable sur le continent africain a été la manipulation des conflits dans la région des grands lacs, une ère des conflits géopolitique dans la région. A la suite de génocide, la conflictualité qui a repris ses menaces dans une spirale de violence et de déflagration totale En effet , la guerre de libération en Afrique du sud a jouée un rôle, important dans l'émergence de nouvelles forme de violence , elle a initie une culture révolutionnaire de violence destructible dans la région des grands lacs .La fin de la guerre froide a affecté le grands le système d'approvisionnement d'armes et la prolifération des armes dans cette région, a négativement affecté tous les aspect de la paix et de la sécurité .L'inféodation et l'ethnisation du pouvoir locale ont constitue la véritable source , qui a jailli le cycle de violence dans tous les pays de la région en l'occurrence ; le Rwanda , le Burundi , l'Ouganda et la République Démocratique du Congo. REGIONALISATION DE LA L'INSECURITE Le problème de l'insécurité aux frontières du Rwanda et de La République Démocratique du Congo que pose les dirigeants Rwandais pour justifie l'attaque du territoire congolais par l'armée rwandaise plonge d'avantage cette «sale guerre» dite des grands lacs dans un degré de complexité et de confusion fortement accentué Il convient de rappeler qu'a la fin de la colonisation belge, le Rwanda- Urundi appariaient comme des Etats fortement divisé càd on distingués ce trois tribus à savoir : les Huts, les Twas, les Tutsi, avec deux ethnies rivales notamment le Hutus et les Tutsi prêts à en découdre au moyen de toutes les armes possible pour se disputer le pouvoir. Par ailleurs, la République Démocratique du Congo est liée à la même histoire Le Rwanda et le Burundi, mais elles n'ont pas connu de dichotomies raciales grâce à l'homogénéité des peuples bantous qui la compose.En outre, il faut noter aussi les tracés des frontières effectués lors de la conférence de Berlin qui constitue aujourd'hui une source des conflits dans la région des grands lacs. En effet, après ce partage, certaines population appartenant aux même groupe ethniques se sont retrouvés brutalement séparées les unes des autres. Ainsi, des sociétés des civilisations hétérogènes, qui liaient souvent dans le passé les rapports conflictuels du type guerrier ou esclavagiste, qui se sont retrouvés entrain de coexister au sein d'une même entité L'histoire récente du Rwanda relève en effet que pour mieux cerner ce problème de l'instabilité dans ce pays, il conviendrait que nous jetions un regard sur l'Ouganda. Depuis la prise du pouvoir de YOWERI MUSEVENI a la suite d'une répression brutale mené contre les Tutsis par le pouvoir Huts en 1963, plus de 150.000 rwandais de souche Tutsis avaient pris le chemin de l'exil vers des pays voisins, principalement vers l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, laissant derrière eux un pays versé dans un système de totalitarisme ethnique, dont le dernier monarque fut sans nul doute Juvénal HABYARIMANA, resté au pouvoir de 1973à1994 Ces exilés Rwandais tenteront vainement à maintes reprises des coups de force contre le pouvoir Hutus. C'est ainsi qu'en 1981, la rébellion ainsi constituée, sous l'appellation FPR, composée essentiellement de la génération des réfugiés Thusis établis en Ouganda décida de voler au secours d'un mouvement insurrectionnel armé Ougandais dénommer ; la NRA, dirigé par YOWERI MUSEVENI Deux jeunes hommes d'origine rwandaise se font remarquer au sein de la NRA, en l'occurrence de RUGIEMA F, qui prendra plus tard le commandement du FPR, et Paul KAGAME qui lui succédera au lendemain de sa mort en 1990.lorsque MUSEVENI prend le pouvoir en 1986, la NRA compte environ 2500 combattants rwandais tutsi. Cette victoire constitue l'amorce d'une alliance avec les Himas de l'Ouganda qui devra le conduire jusqu'à Kigali Les rwandais sont visible partout en Ouganda, exercent une mainmise sur l'administration, les commerces, la sécurité, au point que les Ougandais ne les supportent plus, un peu comme les populations de la République Démocratique du Congo n'en voulaient plus d'eux, après leurs entrées au pays avec les forces d'alliance. En octobre1990, plus de 2500 soldats rwandais de la NRA tournent le dos à l'Ouganda et se lancent à la conquête du pouvoir à Kigali, sous le label du FPR, commandé par le major général Fred RUGIEMA.

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