« Massacres des civiles par les Fardc basée dans la Chefferie des Walendu-Bindi selon la Monuc à l'époque où sont les auteurs de ces actes ? et que pensent les députés de cette entité administrative ? »

'' La Republique Democratique du Congo est toujours en guerre de plus de 15 ans qui a fauché la vie à plus de cinq million des personnes; L'Ituri est l'un de ces coins du Congo qui a été le plus devasté par cette guerre; elle a perdu près d'un million des ses fils et filles et son image en est sortie terriblement ternie...Ce blog pose et tente de répondre à quelques questions sur cette tragedie: quelles sont les causes reelles des ces tueries, qui en sont les auteurs, que doit-ont faire pour eviter la répétition de cette tragedie?
« Découverte des fosses communes dans Chefferie des Walendu-Bindi »
Dans un Communiqué de Presse: dela Monuc à Kinshasa daté du 25 novembre 2006 Découverte de 3 fosses communes au camp des FARDC à Bavi, en Ituri, RDC
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
MONUC/PPRM/CP54 /2006
Découverte de 3 fosses communes au camp des FARDC à Bavi, en Ituri, République démocratique du Congo.Kinshasa, 25 novembre 2006: Le 22 novembre 2006, sur la base d’informations recueillies au cours de nombreuses enquêtes, une mission de l’Auditorat militaire près le Tribunal militaire de garnison de Bunia et de la Division des Droits de l’homme de la MONUC à Bunia, s’est rendue au camp des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de Bavi, à 32 kilomètres au sud de Bunia et 15 kilomètres de la localité de Gety, en Ituri, et y a découvert 3 fosses communes contenant des restes humains, dont ceux de femmes et d’enfants, victimes d’exécutions sommaires.La découverte de ces fosses communes et des informations concordantes permettent d’estimer le nombre total des victimes à environ 30 personnes. Selon des témoins les mettant directement en cause, ces d’exécutions auraient été perpétrées par des soldats du bataillon d’intervention de la 1ère Brigade Intégrée des FARDC basé à Bavi, dont deux officiers ont déjà été mis aux arrêts pour leur rôle et responsabilités présumés dans cette affaire.En août et septembre 2006, la Section des Droits de l’homme de la MONUC à Bunia avait reçu des informations selon lesquelles certains déplacés du camp de Gety, qui étaient allés chercher des vivres dans les villages environnants, n’étaient pas revenus au camp, ni ne se trouvaient dans leurs localités d’origine. Cette découverte a été faite par la Monuc et l´auditorat de la garnison de Bunia, après une enquête initiée en août dernier par les deux structures. Bavi est une localité située au sud du chef-lieu du district de l´Ituri. Selon la division des droits de l´Homme de la Monuc en Ituri, ces fosses communes contiendraient des personnes portées disparues depuis trois mois. A la suite de cette macabre découverte, deux officiers de la 1 ère brigade intégrée FARDC sont déjà arrêtés pour besoin d´enquête. Le 3 octobre dernier, «Justice plus», une ONG de défense de droits de l´homme basée en Ituri, avait dénoncé la disparition d´une trentaine de déplacés de guerre, originaires des villages de Sorodo et de Avegi, aux environs de Gety. Dans un communiqué, cette ONG soupçonnait un groupe de soldats de la première brigade intégrée des FARDC d´être à la base de cette disparition. Pour Godé Mpiana, un des responsables de «Justice plus», la découverte de ces trois fosses est donc venue conforter leurs appréhensions. «Une semaine après la publication de notre communiqué de presse, nous avions eu des informations supplémentaires faisant état de l´exécution de toutes ces victimes. Personne n´y croyait, surtout que les autorités militaires se livraient à des démentis sans fondement», a souligné, l´activiste Mpiana. Suite à ces informations, l’Auditorat militaire, la Section des Droits de l’homme, ainsi que des ONG locales et internationales des droits de l’homme, ont immédiatement ouvert une enquête qui se poursuit à ce jour.
La MONUC salue l’Auditorat militaire pour le travail accompli avec l’entière collaboration du commandement des FARDC en Ituri. Elle déplore et condamne toute exécution extrajudiciaire, notamment celle de civils vulnérables, particulièrement du fait d’une force régulière qui a pour mission de les défendre et de les protéger.
La MONUC en appelle aux autorités judiciaires militaires pour que toute la lumière soit faite, sans complaisance, sur les circonstances de ces actes criminels et odieux. Elle demande à ce que tous les auteurs et complices de ces actes soient traduits sans délai devant la justice, afin de répondre de leurs crimes et d’y subir les rigueurs de la loi, dans le cadre de la lutte légitime contre l’impunité.
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