Pouqu'oi vie privé de Joséph Kabila est mal difusé par les journalistes étrangers ?

Depuis l’élection du Président Kabila au suffrage universel direct en 2011, les journalistes de Rfi, avec à leur tête l’intervieweur-maison Christophe Boisbouvier, ne ratent aucune occasion de parler en mal du chef de l’Etat congolais. Cette analyse du compatriote Omanga Lokonga est une interpellation pour les medias périphériques qui couvrent la RDC. JP wa JP Omango n’est ni acteur politique, ni activiste des droits de l’homme, encore moins journaliste. Il est dans l’expertise comptable. Mais, comme bon nombre de Congolais, il est attentif à ce que disent les médias étrangers, principalement occidentaux, sur son pays. En connaissant un bout sur les mœurs politiques de bien des têtes couronnées occidentales, il s’étonne de l’acharnement de certains journalistes - dont ceux de Rfi - sur les dirigeants politiques congolais, notamment le Président Joseph Kabila. Alors, il rouvre des pages que l’on croyait peut-être tournées à jamais, et la moisson n’est pas bonne pour les objecteurs de conscience français. Démonstration. Depuis l’élection du Président Kabila au suffrage universel direct en 2011, les journalistes de Rfi, avec à leur tête l’intervieweur-maison Christophe Boisbouvier, ne ratent aucune occasion de parler en mal du chef de l’Etat congolais. A titre de rappel, l’opinion se doit de noter la participation active de Boisbouvier dans l’œuvre de diabolisation du Président de la République initiée par l’hebdomadaire « Jeune Afrique » installé à Paris. C’était dans le n°261 2 du 30 Janvier 2011, pratiquement à 9 mois de la tenue de l’élection présidentielle en RDC. Dans ce numéro, 14 pages ont été consacrées à un travail de démolition systématique de l’image de marque d’un Président candidat à sa propre succession. Une page sera réservée à Boisbouvier qui s’en prendra violemment au chef de l’Etat avec des contre-vérités indignes d’un ressortissant d’un pays dit civilisé puisque « civilisateur ». Christophe Boisbouvier, depuis le début de la campagne présidentielle en France, s’était juré de mêler la RDC et son président dans le débat de la politique intérieure de son pays, comme si notre pays était devenu un protectorat de la France. A chaque interview qu’il réalisait avec un invité d’un camp contre l’autre, la même question sur l’élection de Joseph Kabila, président élu de la RDC, revenait sur le tapis. Voici les preuves de ce qui doit être assimilé à de l’acharnement. 1. Monsieur Didier Reynders, Vice-premier ministre et ministre belge des Affaires Etrangères, de passage à une émission sur TV5 (Tribune de la Presse). Question de Boisbouvier: « Nous savons tous de quelle manière le président Kabila a été réélu, ne pensez-vous pas que votre séjour à Kinshasa a servi à légitimer ce pouvoir contesté dans ce pays faible miné par la corruption »? 2. Au secrétaire d’Etat français sortant en charge de la Coopération, il posera la question suivante: « Nous savons tous comment M. Kabila Joseph a été réélu. Au mois d’octobre 2012, il se tiendra à Kinshasa le sommet de la Francophonie. Vous pensez que M. Nicolas Sarkozy ira à Kinshasa serrer la main du président Kabila? »; 3. Le dernier invité à être reçu sera M. Bianco, chargé des Affaires africaines du Parti Socialiste. Voici sa question miroir : « Il s’est tenu en RDC au mois d’octobre 2011 les élections dont nous savons tous comment M. Kabila a été réélu. Vous pensez que M. François Hollande se déplacera à Kinshasa pour assister à ce sommet? ». II. Nos analyses et commentaires En analysant ce recueil de questions, l’opinion retiendra d’emblée une chose : Christophe Boisbouvier à une obligation du résultat (lequel ?), vis-à-vis des tierces personnes pour salir la RDC et son chef. Effectivement, comment comprendre cet acharnement ridicule à vouloir présenter Joseph Kabila comme « un fraudeur » des élections alors que lui-même était présent à Kinshasa pendant ce scrutin ? Il a même interviewé un des candidats, et non des moindres, en la personne de Léon Kengo wa Dondo. Ce dernier avait déclaré à son micro : « Face à Kabila, nous n’avons aucune chance de gagner car nous y allons en ordre dispersé ». Boisbouvier avait eu le temps de visiter la Céni, une affaire paritaire (opposition et majorité) au sein de laquelle siégeait même un proche d’Etienne Tshisekedi dont l’accoutrement était identique à celui du candidat malheureux. Il y avait aussi la Monusco parmi les partenaires ayant accompagné la centrale électorale. * D’ailleurs, jusqu’à ce jour, aucune organisation outre-Atlantique n’a eu à présenter le contraire des chiffres contenus dans la cartographie électorale de la Céni. Comme on peut le constater, la motivation de Boisbouvier est de nuire à l’image de la RDC et son chef.

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