« Processus électoral et contestation de résultat en Afrique subsaharienne. Cas de la RDC »

' 'Moins d'un siècle de colonisation, plus de quarante ans d'indépendance, et plus de dix ans d'expérimentation de la démocratie, les Etats africains sont frappés de plein fouet par la misère, la mauvaise gouvernance, la megestion des derniers publics, mauvaise répartition des ressources disponibles, l'instabilité des institutions Etatiques et politiques, ainsi que la désorientation sociale Cependant, quelques dizaines d'années après la chute de mur de Berlin et le « discours de la baule »1( *)vont donner un nouveau souffle au mouvement démocratique en Afrique noire. C'est le cas de la RDC (ex-Zaire), de la Zambie, du Togo, du Congo Brazzaville, du Burundi, de la RCA, du Gabon, de la Côte d'ivoire etc La vague de transitions démocratiques du début des années 1990 à marquer le retour du multipartisme et du principe des élections libres et démocratiques. Elle a ainsi replacé la question du vote au centre de la politique africaine. Pourtant ce retour ne doit pas occulter la trace des expériences politiques non compétitives vécues pendant vingt ou trente ans par les électeurs africains Mais en RDC, avec la parenthèse constituée par les élections en 1960 et 1965, l'une des causes de crise politiques récurrentes aux quelles la RDC est confrontée depuis son indépendance est la contestation de légitimité des institutions due notamment à l'absence d'élection réellement libres et pluralistes. Les élections de 2006 étaient censées mettre fin à cette longue et profonde crise de légitimité. En dépit d'avancées notables, notamment néanmoins été organisées sur une fragile base politique marquée par d'un consensus solide entre principaux acteurs politiques et par une dépendance logistique et politique très évidentes à l'égard des bailleurs de fonds et des puissances occidentales L'organisation des élections libres et transparentes était devenue effective dans plusieurs Etats africains, une exigence depuis le renouveau démocratique des années 90. Désormais, du moins dans certains cas, les partis au pouvoir commençaient à prendre les élections, l'alternance n'est interdite et leurs résultats sont acceptés même s'ils sont défavorables aux sortants.Les élections comme mode de désignation de dirigeants, n'est proprement à l'Afrique noire mais l'histoire, les règles et l'ampleur des irrégularités électorales rencontrées ici ne sont pas les mêmes qu'ailleurs Il est vrai que l'Afrique se rend effectivement aux urnes pour choisir ses gouvernants, mais dans un contexte politique et juridique radicalement différent Ainsi, c'est dans cet ordre d'idée que se situe notre thème d'étude dont l'intitulé est :« Le processus électoral et contestation de résultat en Afrique subsaharienne » (cas de la Républiques démocratique du Congo).
1. DELIMITATION DU SUJ ET
Le choix porté sur ce sujet n'est pas le fruit d'hasard, il est le résultat d'une longue réflexion et il a été motivé par les raisons suivantes : la rupture avec les régimes autoritaires et dictatoriaux s'est opérée dans le continent Africain avec la démocratisation de la vie politique et par ricochet la venue des Etats de droit La manifestation concrète de la démocratie s'observe à travers la bonne gouvernance et la tenue des élections transparentes et impartiales. Vouloir réfléchir sur le processus électoral c'est le choix de notre étude. Cependant, nous mettrons en exergue l'intérêt de notre sujet à trois niveaux : niveau personnel, niveau scientifique, niveau sociétal
a.Au niveau personnel
En tant que politologue en formation, le milieu dans le quel nous avons longtemps évolué nous a sitôt habitué à prendre goût aux certains débats sur le problème afférent aux processus électoraux en Afrique particulièrement en République démocratique du Congo, ont été la goutte qui a fait déborder les vases de notre curiosité scientifique dans le domaine politique. En tant que politologue en formation, le milieu dans le quel nous avons longtemps évolué nous a sitôt habitué à prendre goût aux certains débats sur le problème afférent aux processus électoraux en Afrique particulièrement en République démocratique du Congo, ont été la goutte qui a fait déborder les vases de notre curiosité scientifique dans le domaine politique.
b. Au niveau scientifique
Ce travail constitue un vade-mecum et une contribution pour tous ceux qui voudront bien porter une réflexion quelconque sur le processus électoral et tous ceux qui s'intéressent à la gestion des affaires publiques, de tomber dans des explications, de faciliter et de faire la part de chose entre la théorie et la pratique Ce travail constitue un vade-mecum et une contribution pour tous ceux qui voudront bien porter une réflexion quelconque sur le processus électoral et tous ceux qui s'intéressent à la gestion des affaires publiques, de tomber dans des explications, de faciliter et de faire la part de chose entre la théorie et la pratique."

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