« Tsisekedi Wamulumba près pour une trasition selon un document publié au mois de février par la présidence del'udps dépuis Belgique là où le prés de cette parti politique se journe dans presque une année pour raison de la santé »

'' L'UDPS, le parti d'opposition en République démocratique du Congo, change son fusil d’épaule. Farouchement hostile à tout dialogue politique avec le pouvoir, le parti d'Etienne Tshisekedi se dit finalement prêt à participer au dialogue que propose le président Joseph Kabila. Et l’UDPS demande même aux autres partis d’accepter ces consultations.
Le 26/02/2015 dépuis Bruxelles : Tshisekedi,a dévoilé un agenda d'un dialogue de 10 jours
Le Dialogue prendrait Dix jours maximum dont 3 réservés aux travaux de la facilitation de la Monusco. Découvrez,in extenso,la feuille de route de Tshisekedi.
Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)
Présidence du Parti
Feuille de route de l’UDPS pour la sortie de crise.
1.Contexte général
A.Rappel de quelques éléments historiques
La situation tant politique que sociale en République Démocratique du Congo (RDC) demeure toujours préoccupante et constitue un cas d’urgence. Une crise politique grave,née des dernières élections de novembre 2011,a fini de plomber sérieusement l’avenir du processus de démocratisation du pays.Depuis 1996,année du début des conflits armés à répétition, qui jusqu’à ces jours,endeuillent les populations congolaises,la Communauté Internationale n’a cessé de s’investir pour ramener la paix et accompagner le pays dans ses efforts de normalisation de la vie politique par un laborieux processus de démocratisation.
C’est grâce aux Nations Unies qu’a été signé l’accord de paix et de cessez-le feu de Lusaka dont le chapitre V prévoyait l’organisation et la tenue des négociations politiques inter congolaises «Dialogue Inter Congolais ».
Au cours du Dialogue inter congolais à Sun City,toute la classe politique congolaise réunie a relevé unanimement les causes fondamentales de la persistance de la crise sociopolitique que connait la RDC et qui handicape son développement.A savoir la mauvaise gouvernance et le manque de légitimité des institutions nationales et leurs animateurs.L’Accord Global et Inclusif qui sanctionnera ce dialogue, conclut que pour mettre fin définitivement à l’origine des crises et donner au pays les chances de se reconstruire ; les dirigeants du pays devaient être élus démocratiquement au terme d’élections libres,transparentes et crédibles.Ainsi,une transition de deux ans, sui generis (Formule 1+4), fut instituée en vue de conduire le peuple congolais aux élections générales, telles que voulues par l’Accord,après que certains préalables soient réalisés. Ces derniers étant considérés comme la condition sine qua non à la tenue des élections.
Ces préalables visaient la Paix sociale et un climat général de confiance qu’exigent de pareils enjeux majeurs pour une Nation. Il s’agissait notamment de :
-La réconciliation nationale ;
-La restauration de l’autorité de l’Etat sur l’étendue du pays ;
-Le Recensement de la population
-L’unification des armées belligérantes en une seule armée républicaine
-La reforme des services de sécurité : renseignements et police nationale notamment ;
-Un minimum de dividen des socio-économiques pour le peuple.Il convient de souligner que l’Accord Global et Inclusif prévoyait également dans les objectifs de la transition notamment en son point 4 :
« L’organisation d’élections libres et transparentes à tous les niveaux permettant la mise en place d’un régime constitutionnel et démocratique ».
En plus,des institutions de la transition,des institutions d’appui à la démocratie ont été créées, notamment une Commission Electorale Indépendante (CEI).
Il faut rappeler que les résolutions de Sun City avaient déjà défini le cycle électoral notamment en posant un préalable aux élections par l’organisation d’un recensement de la population.Force est de constater que le gouvernement de transition (1+4), dont l’UDPS n’était pas partie prenante, a chamboulé le cadre de référence du cycle électoral et aucun recensement préalable aux élections ne fut organisé.
Il échet également de relever que le leadership 1+4 s’avéra incompétent,corrompu et incapable d’assurer la gestion courante du pays,et de répondre aux préoccupations des Congolais.
Devant le naufrage visible de la transition et bien avant l’organisation des élections,notre parti,UDPS,saisit le Comité International d’Accompagnement de la Transition (CIAT), organe officiellement appelé à remplir le rôle d’arbitre et de médiateur aux fins d’évaluer le processus et de réunir un minimum de consensus autour de certains préalables majeurs, pour obtenir des élections crédibles et transparentes.
Résultat : non seulement,l’UDPS ne fut suivie,mais se trouva totalement en dehors de ce grand rendez-vous de notre histoire que furent les élections de 2006 dont l’organisation fut confiée à une CEI totalement instrumentalisée aux ordres du pouvoir en place."

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