« Afrique del'ouest Burkinafaso: Coup d'état le plus simple dans l'histoire d'Afrique Subsaharienne A-t-on seulement déshabillé Saint Pierre pour habiller Saint Paul ? le Col Muhamar Kadhafi a bien dirigé la Lybie pendant 42 ans ? »

"Il s’agit donc bien d’un coup d’Etat. Après une nuit d’incertitudes, un représentant des militaires putschistes a annoncé, jeudi 17 septembre à la télévision burkinabée, la destitution du président intérimaire, Michel Kafando, et la dissolution du gouvernement.Un Conseil national pour la démocratie doit remplacerles autorités de transition, précise le communiqué lu à l’antenne de la Radio-Télévision du Burkina par le lieutenant-colonel Mamadou Bamba.« Une large concertation est engagée pour formerun gouvernement (...) pour aboutirà des élections inclusives et apaisées », a déclaré l’officier.#Burkina l'officier du #RSP qui parle sur la #RTB - Porte parole du CND #lwili http://t.co /TaNRCmIfUk— Hotthierry1 (@Thierry HOT) Coups de feu pendant la nuit.Mercredi, plusieurs soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne du président déchu, Blaise Compaoré, avaient fait irruption pendant le conseil des ministres et pris en otage le chef de l’Etat, son premier ministre, Isaac Zida, et plusieurs autres ministres. Ces derniers sont toujours retenus à Ouagadougou.Dans la soirée, des soldats ont tiré pour disperserles manifestants réunis à proximité du palais présidentiel de Kosyam et dans plusieurs endroits de la capitale. Des coups de feu ont été résonné une bonne partie de la nuit dans la ville. Au moins un journaliste du site Burkina 24 a été violemment frappé, selon un témoin direct. Le siège de Radio Omega, l’un des médiasles plus écoutés sur place, a été saccagé. Celui du CDP, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, également.La situation est toujours incertaine jeudi matin à Ouagadougou. D’après une journaliste française présente sur place, des tirs nourris ont été entendus dans le centre-ville.De tirs très nourris dans le centre ville de Ouagadougou. #Burkina #Lwili— ludilani (@Ludivine Laniepce).#Burkina les rues de #Ouaga sont quasi désertes via @radiosomega #lwili http://t.co /T0eEC1rtdu— alexcapron (@Alexandre Capron).Ce n’est pas la première fois que le RSP, unité d’élite considéré comme une armée dans l’ armée, tente de faire déraillerle processus de transition. Il y a trois jours, la commission pour les réformes proposait dans un rapport de dissoudrepurement et simplement le régiment.Burkina-Faso : un militaire annonce la destitution du président.Un militaire burkinabé a annoncé à la télévision la destitution du président de transition Michel Kafando et la dissolution du gouvernement transitoire. Ce militaire en uniforme, qui n'a pas été identifié, a également annoncé la mise en place d'un "conseil national pour la démocratie" chargé d'organiser des élections.
Le président de l'assemblée de transition a immédiatement réagi à cette annonce, dénonçant ce matin un "coup d'État". La chef de la diplomatie européenne a quant a elle appelé à la "libération immédiate" du président et des membres du gouvernement du Burkina Faso : "L'UE appelle à la libération immédiate des personnes retenues et au respect de la Transition et de l'intérêt général", a indiqué Federica Mogherini dans un communiqué.
Ce matin, des tirs ont été régulièrement entendus dans la capitale du Burkina Faso Ouagadougou, quadrillée par les militaires de la garde présidenti elle qui retiennen t en otage le président et le chef du gouverne ment au Palais présidenti el depuis hier.
Les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir, ont notamment mis en place des barrages tout autour de Ouaga2000, le quartier où se trouve le Palais.
#Burkina: le Conseil national pour la démocratie (CND*) neutralise le président Kafando et le PM Zida.Comment les USA ont provoqué et financé les « printemps arabes » Bien des sources ne cessent de pointer les Etats-Unis d’Amérique du doigt dans certaines manifestations qui déstabilisent, depuis maintenant plus de cinq ans, certains pays d’Afrique et de l’Orient. Ces derniers temps, en Afrique noire, le phénomène s’est développé par l’intermédiaire d’ONG dits « mouvements citoyens » avec des animateurs appelés « activistes pro-démocratie ».La RDC en a fait l’expérience avec le séjour à Kinshasa des membres des associations « Y’en a marre » du Sénégal et « Balai citoyen » du Burkina Faso. En son temps, la main américaine avait été dénoncée, car c’est l’USAID qui avait financé ce voyage, et l’Ambassadeur américain l’avait reconnu dans une déclaration, mais en niant les visées subversives de cette démarche.Un bon vent a apporté au Vif du Congo le document ci-dessous qui révèle l’existence,dès la Mais Blanche,des structures chargées de piloter ces « printemps arabes ». Nous le publions sans commentaire.Un document rendu public par un think tank américain révèle que le « printemps arabe » est loin d’être un mouvement spontané de populations avides de changements politiques,mais bel et bien une reconfiguration mûrement réfléchie."

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