« Des tueries contre la population continue en térritoire de Beni »

" Tôt le matin d'aujourd'hui,quelques hommes armées ont investi la localité de Mamove àl'ouest dela commune d'Oïcha dans la nuit du jeudi à vendredi 11 septembre 2015. Le bilan disponible pour le moment c'est 7 morts , selon les autorités millitaire . Deux conté civil, 2 blessé conté Fardc ,et 5 morts conté rebelles non autrement identifier. Dépuis le matin les Fardc continuent avec la poursuite de ces hommes armée qui massacrent la population innocente. " La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola » en cours,lancée contre ces éléments armés par les FARDC,ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses,les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni.La Société civile du Nord Kivu est une fois de plus,monté au créneau pour condamner fermement cette barbarie de trop des rebelles ougandais de l’ADF contre des paisibles citoyens,qu’elle a même qualifié d’un véritable carnage. Après des incursions successives des miliciens ADF dans les localités de Linzo-Sisene,Mayi-Moya,Kisiki et Maibo dans le groupement de Bambuba-Kisiki sur l’axe Oicha-Eringeti, dans le secteur de Beni-Mbau,rappelle-t-on,ces terroristes viennent d’opérer un véritable carnage à Oicha,chef-lieu du territoire de Beni.Cet assaut des rebelles ADF avait ainsi plongé la population dans la panique et provoqué un déplacement massif des populations. Dans cette situation d’incertitude et de tumulte,la cité d’Oicha était pratiquement vidée de ses habitants. Ils ont déserté leurs habitations pour fuir en se dirigeant vers la ville de Beni et localités environnantes. Déjà, rapporte-t-on,plus ou moins 90 000 personnes avaient fui cette zone,depuis environ une semaine avant les exactions de ces rebelles à Oïcha et dans la localité d’Erengeti.Pour la Société civile du Nord Kivu,la situation qui a régné sur l’axe Oicha-Erengeti était un vrai désastre et une confusion. Ceux qui avaient fui,souligne-t-on, craignaient la prochaine attaque des éléments ADF qui rodent dans les parages. Face à cette situation l’urgence s’impose,c’est ainsi que l’appel a été lancé au Gouvernement et à la Monusco." RDC: A qui profite les tueries de Beni ? La réponse à cette question est, indubitablement, à tous ceux qui trouvent leurs comptes dans l’entretien du guêpier du grand Kivu. Une des catégories citées, deux, trois d’entre elles ou elles toutes. Certes, au grand dam du pouvoir dont la bonne appréciation passe par l’extinction du boucher du grand Kivu et qui est même déjà inculpé de ne pas prendre à cœur la pacification de Kivu. Les trahisons au sein de l’armée, parmi les cadres congolais ainsi que même la collaboration du peuple avec les pilleurs et meurtriers compliquent la tâche du gouvernement qui veut éradiquer l’insécurité dans le grand Kivu ayant lancé l’opération Sukola 1 en dotant les FARDC de moyens conséquents.Le constat fait est tel que des tueries attribuées aux forces négatives étrangères persistent à sévir au Nord-Kivu. Un nouveau massacre de civils a été perpétré dans la nuit du mardi à mercredi 12 mai 2015 par des hommes armés à Mapiki et Sabu, deux villages du secteur de Beni–Mbau situés à près de 30 Kilomètres au nord-ouest de la ville de Beni (Nord-Kivu).A en croire la société civile locale, une vingtaine de personnes y ont été tuées à la machette. Il est rapporté que c’est aux environs de 19 heures locales le mardi, que des hommes armés ont commis leur forfaiture à Mapiki et Sabu. Des sources locales, l’on a appris que les assaillants ont découpé à la hache et à la machette plusieurs habitants tuant une vingtaine d’entre eux. D’après la version du Président de la société civile du territoire de Beni, Teddy Kataliko, il y a sept civils tués à Mapiki et quinze autres à Sabu. L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, outre » qu’il confirme ce massacre, précise, toutefois qu’uniquement une dizaine de corps, à moins de nouvelles trouvailles, ont été ramassés par les services de sécurité dépêchés sur les lieux.A la mi-mai 2015, il est fait état de plus 400 personnes, parmi lesquels plusieurs enfants, massacrées par des hommes armés depuis début octobre 2014 dans les localités du territoire de Beni situé dans le Nord-Kivu. A propos d’effets consécutifs à ces massacres, le tableau n’est guère brillant. Il est fait état, en effet, des milliers de déplacés. En Ituri dans la Province Orientale, se sont réfugiés plus de 3 500 déplacés venant Nord Kivu depuis octobre 2014, constitués en grande partie des femmes et des enfants. A Komanda, à 80 km au sud-ouest de Bunia, où ces réfugiés se sont établis privés de tout pour avoir tout laissé dans leur fuite subite, leurs récits des peines endurées décrivent des scènes funestes d’une rare sauvagerie vécues."

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