« La population dela ville et térritoire de Beni toujours victime des massacres et tuerries des rébeles Adf-Nalu »

"Les différents conflits en République démocratique du Congoont fait près de 4 millions de morts entre 1998 à 2004 selon les estimations de l' organisation non-gouvernementale International Rescue Committee(IRC) (janvier 2006) en République démocratique du Congo(RDC) durant la Première guerre du Congo(fin 1996-1997), la Deuxième guerre du Congo dépuis (1998 à 2015). Ces massacres,dont certains constituent descrimes contre l'humanité,ont fait l'objet d'investigations partielles.Ils ont donné lieu parfois dans les médias à la dénomination de «génocide congolais»,souvent dans la perspective de confirmer la thèse du« double génocide »(dans la seule problématique rwandaise), [pas clair]approche rejetée par des historiens, comme Jean-Pierre Chrétien 1, Gérard Prunier 2, ou Alison Desforges. Des troubles et tuerries des Adf-Nalu continue dans le térritoire de Beni.Un taximan et son client on péris hier le mardi 15/09/ dans une embuscade ces malfrants adf ont tué à fusié deux personnes à Kokola localité situant sur l'axe routier Beni Kisangani environt 15 km au nord du chef lieu du térritoire Oïcha. Ces rébelles voulaient traversé la route n'4 en allant del'autre conté del'est vers l'ouest mais la situation sur la ligne des fronts était métrisé par le Fardc
Qui pourra arrêter les massacres à répétition dans la région de
Beni, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ? La
longue litanie des attaques d’hommes armés contre les
populations civiles vient encore de s’allonger cette semaine dans
ce territoire du Nord-Kivu. Dernier massacre en date : 23
personnes tuées dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mai à
Mbau, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Beni. Le
12 mai, 5 civils étaient massacrés à la machette et à la hache,
toujours près de Beni. Le 8 mai, ce sont 7 personnes qui ont été
tuées à l’arme blanche à Mulekera, encore en territoire de Beni.
Enfin, il y a trois semaines, fin avril, la société civile du Nord-Kivu
dénombrait 18 morts à Matiba et Kinzika. Et la liste ne s’arrête pas
là. Depuis l’automne 2014, plus de 400 personnes ont été
massacrées par des hommes en armes. Sur le banc des accusés :
les miliciens des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise, qui sévit
dans la région depuis une vingtaine d’années… dans l’indifférence
générale.
La colère gronde
Le regain de violence dans la zone de Beni suscite la colère des
populations locales qui ont le sentiment d’être délaissées par les
autorités congolaises et les casques bleus des Nations-unies.
(Monusco). Depuis trois jours, Beni est déclarée « ville morte » par
la société civile, qui proteste contre l’impuissance du
gouvernement. Et la colère se propage dans toute la région. Les
villes d’Oicha et de Butembo ont rejoint la contestation. A Goma, la
capitale provinciale du Nord-Kivu, ce sont les étudiants qui sont
descendus dans la rue ce jeudi 14 mai. « L’opération « ville morte
» va durer jusqu’à ce que le gouvernement trouve des solutions à
la problématique de massacres à répétition des civils », indique le
communiqué de la société civile.
« Définir les responsabilités»
Sous le feu des critiques, le gouvernement congolais a dépêché
son ministre de l’Intérieur, Evaristo Boshab, sur place, mercredi 13
mai. Le ministre entend prendre rapidement des mesures pour
lutter contre l’insécurité grandissante dans la région. Mais la visite
du président Joseph Kabila à Beni, après une série de massacres
fin octobre 2014, était déjà restée sans effet – voir notre article.
Une statue du président congolais avait même été déboulonnée à
Beni. Dans ce contexte survolté, le gouvernement souhaite réagir
vite. Un cahier des charges a été déposé par la société civile au
ministre de l’Intérieur. Dans cette « feuille de route », la société
civile propose « de définir les responsabilitésdes uns et des autres
dans la recherche de la paix dans cette région ».
Reprise de la coopération militaire FARDC-Monusco
Au rayon des revendications des habitants de la région : « le
changement du commandement des opérations Sukola 1 qui ont
failli à sa mission de sécuriser les populations ». En décembre
2014, cette opération conjointe de l’armée congolaise (FARDC) et
de la Monusco avait contribué à ramener le calme dans la région
de Beni, sans toutefois stopper totalement les tueries. Mais cette
opération a été arrêtée après la brouille entre la Monusco et les
autorités de Kinshasa. Les Nations unies accusent en effet certains
officiers congolais de corruption et d’exactions. Depuis mars
dernier, FARDC et Monusco n’entretiennentpratiquement plus de
coopération militaire. Pour de nombreux observateurs, il est
indispensable de reprendre la coopération militaire dans l’Est de la
RDC. Avec ce « relâchement » du dispositif sécuritaire dans la
région, les groupes armés ont repris du service, jusqu’à lancer
des attaques meurtrières contre les FARDC et la Monusco. Une
partie de la solution se trouve donc désormais entre les mains des
autorités congolaises et des Nations unies."

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