« LE DEBAT POLITIQUE CONGOLAIS DEPUIS 1960 JUSQU'EN NOS JOURS »

" L’usage de mesquineries et de gros mots n’est plus de saison !
L’orgueil, la ruse, la muflerie et la méchanceté
Alimentent et guident les ardeurs et la furie de ceux qui s’acharnent
A humilier, à discréditer, à faire vomir et à diaboliser le pouvoir !
Le débat politique n’a plus rien d’une dialectique neutre et éclectique !
Il est fait de précomptes de nuisance méthodiquement mis au point
A démontrer ou à illustrer par tous les moyens !
Ceux qui veulent gagner la confiance du peuple ou le berner
Ne supportent pas qu’on les contredise ou qu’on les fasse démasquer !
Aussi intimident-ils, agressent-ils, promettent-ils la mort
Ou injurient-ils aisément tous ceux qui mettent à nu
Les pièges et les impostures de leurs bombes intellectuelles !
Pourtant la vérité a ses droits connus des initiés
Et de tous ceux qui ont un niveau intellectuel suffisant.
La science a ses principes d’analyse et d’investigation
Connus de scientifiques et d’experts !
Le débat politique congolais n’est évidemment pas honnête.
Les acteurs de l’opposition ont choisi d’user d’analyses biaisées et de sophismes divers
Pour flouer les bornés, le vulgaire congolais et les mal affermis ou ressourcés.
Ils jonglent presque toujours avec les principes connus,
Adonnés qu’ils sont aux acrobaties intellectuelles pour suborner,
Embrouiller, exaspérer et prendre au piège le public visé !
Le surréalisme est leur leit motiv ou leur maître-mot.
Leur conscience entamée a été muselée !
Aussi l’astuce d’approche du débat politique se base-t-il toujours
Sur les décryptages continuels des montages, des intoxications et des sophismes divers
Des clabaudeurs et des aigris politiques pour restituer la vérité !
Chez les opposants, l’espièglerie et la mauvaise conscience sont des valeurs
Alors que le pouvoir doit son salut à sa capacité de récuser et de démanteler
Les pièges, les intoxications et les impostures utilisées !
Quelle est la part du peuple
Dans tous ces combats entre les politiques congolais ?
Quel est le mérite
De l’attitude des opposants congolais obstinément sorciers et indélicats ? Les jours qui se succèdent ne cessent de renseigner davantage sur la personnalité et les visées des membres de l’opposition congolaise au service des intérêts des impérialistes sur fond d’inconséquence et qui sont actifs dans le multimédia. La pelle ramassée des méthodes classiques utilisées pour susciter la télophase politique de Joseph Kabila les pousse maintenant à procéder par des méthodes alambiquées combinant des analyses a priori, affirmations gratuites, incitation au mal, outrages, appel au mépris de l’autorité, moqueries, affabulation et déstabilisation à l’interne du camp présidentiel. L’analyse révèle cependant l’objectif visé : s’assurer que Joseph Kabila ne reste pas au pouvoir sur fond de la peur de son aura politique.
Un article berneur et intoxicateur au titre de « A l’instar de la NSA, Kabila déploie ses oreilles électroniques en RDC par le dispositif Random » publié le 23 août 2015 par Jean-Jacques Wondo sur http://desc- wondo.org. Dans cet article, outre d’autres thèmes effleurés au vol, l’auteur parle, selon ses termes, d’«Une source militaire proche du Colonel Alexis Mutombo – Directeur des transmissions de la présidence de la république et de la Garde républicaine, connu sous le nom de code mobile one, a signalé à DESC la mise en place d’un dispositif d’interception des SMS et d’écoutes téléphoniques qu’installe la GR en collaboration avec une firme de sécurité privée juive…».
Après des détails sur les spécifications techniques et le mode de fonctionnement de ce dispositif, JJ Wondo lui-même écrit : «Si le dispositif semble impressionnant à première vue, DESC doute de son efficacité. En effet, en matière de renseignement, l’écoute téléphonique reste une des méthodes les plus couteuses et les plus complexes à décrypter, du point de vue de l’analyse stratégique de l’information… ». Une incohérence et une mégarde auxquelles il essaye de palier en recourant à une diversion. Dans laquelle il évoque le manque du personnel compétent pour manipuler le matériel, la complicité entre Israéliens et Américains sur l’approche du cas régime Kabila qui expliquerait l’arnaque financière dont Joseph Kabila serait victime. Un analyste qui a lu l’article a confié : «Ça sent l'Apareco dans le message contenu dans ce lien, je l'ai lu entièrement... Le style, les contours, l'imagination et les expressions sont d'une signature bien identifiable. J'ai dit...». En effet, tout ce que Jean-Jacques Wondo a écrit sur ce dispositif d’écoute assorti d’une représentation schématique n’est pas vrai. La RDC n’a même pas un tel dispositif. L’objectif de Wondo est de créer une crise de confiance entre Joseph Kabila et ses collaborateurs. Le Colonel Alexis Mutombo ne s’occupe pas de services des renseignements de Joseph Kabila, mais il est chargé de la gestion de matériel de communication du Chef de l’Etat congolais quand il est en déplacement ou qu’il y a une festivité."

Commentaires