« Les Africains doivent construire les Etats-Unis d’Afrique »

"Les Africains doivent construire les Etats-Unis d’Afrique sans atermoiements funestes, d’autant que Le monde tel que nous le voyons aujourd’hui : avec les Etats-Unis d’Amérique riche et arrogante ; une Europe arrogante et donneuse des leçons entrain de se construire sous forme des Etats-Unis d’Europe, -ce monde là qui marginalise l’Afrique pour mieux l’asservir, - ce monde d’arrogance et de richesses a été construit par les Africains avec les richesses de l’Afrique et le sang des Africains : la traite négrière et la colonisation ont construit l’Amérique et l’Europe !C’est pourquoi quand l’Afrique réclame réparation personne ne l’entend .Pour qu’elle se fasse entendre, l’Afrique doit, sur base de son homogénéité culturelle et humaine, redevenir un vrai acteur de l’histoire c’est-à-dire une grosse masse géostratégique, un Etat multinational capable de sécuriser ses nfants,son sol et sous-sol. Cette communication a été faite au « Symposium International sur les Médias et la Renaissance africaine », le premier du genre, organisé à Kinshasa, à l’initiative du « Forum des Responsables des Médias d’Afrique Centrale », FREMAC en sigle, du 24 au 26 avril 2015 .Il s’est agi, pour les chercheurs et les journalistes d’Afrique noire ,de constater la pauvreté et la dépendance qui caractérisent leurs expériences nationales cinquantenaires et, de donner de réponses stratégiques et opératoires à la question formulée par le combattant de la Renaissance Africaine c’est-à-dire de l’avènement des « Etats-Unis d’Afrique »,en la personne de l’ancien Secrétaire général de l’OUA , le brillant Edem Kodjo , dans son non moins brillant essai. « …Et Demain L’Afrique » paru chez Stock il y a trente ans, en ces termes : « Que faire pour amener le peuple africain, jadis un grand agent de l’histoire, à se réveiller et à prendre en main ses propres destinées, assurant ainsi sa résurrection par une démarche hardie d’intégration unitaire ?» Les chercheurs et journalistes africains ont donc réfléchi sur l’urgence impérieuse d’accélérer l’avènement de l’Etat Fédéral d’Afrique c’est-à-dire les Etats Unis d’Afrique. L’émergence d’une telle masse géostratégique-les Etats-Unis d’Afrique-est la seule garantie de survie de l’Afrique en tant que continent noir face aux asservissements de plusieurs siècles exercés contre notre continent par des pays-continents ,donc des masses géostratégiques froides, puissantes et prédatrices que sont les Etats-Unis d’Amérique, les Etats –Unis d’Europe en formation sous nos yeux, la Chine, la Russie, le Brésil …C’est dire qu’au jour d’aujourd’hui, la puissance, le développement, la sécurité, appartiennent aux pays-continents qui disposent des grands espaces, des populations immenses et des grandes des ressources du sol et sous-sol. Et, à contrario, la puissance, la sécurité et le développement ne peuvent pas être le lot des petits pays comme les 54 petits pays qui composent l’Afrique : fragiles par leur petite masse aussi bien géographique que populationnelle, ils sont donc impuissants face aux grosses masses géostratégiques. A cet effet, Edem Kodjo nous rappelle : « Nous vivons des temps où la facilité n’est pas de mise. Puissance économique et puissance politique vont de pair avec l’étendue et le nombre. L’avenir appartient aux vastes ensembles géographiques dotés d’immenses espaces aux ressources naturelles considérables et de centaines de millions d’hommes. C’est dans cette optique que les Africains peuvent envisager la renaissance de leur continent. La lutte pour leur unification représente le combat vital pour leur survie collective. L’histoire contemporaine de tant de peuples ayant trouvé la puissance en passant par la voie de l’unité est là pour leur servir d’exemple. Celle de tant de nations déchues par la désunion est là pour les faire méditer » En exposant sur « Les modes d’asservissement de l’Afrique dans la Mondialisation », c’est-à-dire spécifier le statut de l’Afrique dans la mondialisation comme objet et ustensile de l’histoire, nous avons voulu mettre en exergue les hypothèques néfastes qui pèsent sur les Etats-miniatures africains que leur taille condamne à servir de pions sur l’échiquier international. - D’une part, dans son état actuel c’est-à-dire un continent morcelé en 54 petits pays, l’Afrique ne peut ni se développer ni se sécuriser parce que, chacun de 54 pays qui composent notre continent ,pris individuellement, n’est pas capable d’assurer la sécurité des ses richesses, de son peuple, de ses frontières et surtout la sécurité de son espace cosmique face à la cupidité des prédateurs occidentaux et asiatiques, toujours affamés, toujours en colère et toujours inassouvis voire « intrinsèquement insuffisants » comme le théorise si bien le professeur Kayemba Ntamba dans sa nouvelle théorie relative à l’insuffisance de l’Occident qui induit sa cupidité prédatrice, immorale ,sauvage et contre nature( la détérioration climatique mondiale."

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