« Moïse Katumbi tourne son dos envers Joséph Kabila selon l'ancien gouverneur du Katanga qui a publié un communiqué sur son compte twitter hier le mardi 29/092015 dans la soirée »

" Décision responsable de Moise Katumbi qui apporte un appui déterminant à tous ceux qui veulent dresser un horizon d'espoir au peuple !Enfin, Katumbi explique vouloir lancer un « appel à toutes les forces vives de la nation, société civile, partis politiques de la majorité comme de l’opposition » pour mettre « un terme au découragement, à la résignation et au fatalisme, en sauvegardant notre jeune démocratie ». Une déclaration qui ressemble fort à une candidature déguisée à la présidentielle de 2016, et qui a en tout cas aussitôt été saluée par Olivier Kamitatu, un des frondeurs de la Majorité présidentielle (groupe dit du G7), dont il a été exclu récemment pour avoir pris ses distances, lui aussi, avec la politique de Joseph Kabila. « Dans le cadre du grand rassemblement républicain que Moïse Katumbi appelle de tous ses vœux », dit-il à l’AFP, « la RDC aborde 2016 avec de sérieuses chances d’alternance maîtrisée et apaisée. » « Le pouvoir vient du peuple et uniquement de lui »
S’opposant « fermement à tout prétexte pour retarder les élections, l’homme d’affaires et politicien congolais va plus loin, fustigeant « l’absence d’État de droit », « le recul généralisé des libertés individuelles, la hausse du niveau d’intolérance politique dont la nation est victime ». Et d’énumérer les « arrestations arbitraires de militants pro-démocratie », les « interdictions de sortie de films », les « interdictions de toutes sortes », les « répressions policières de plus en plus violentes »…Lacrise congolaise fut une période de troubles politiques et de conflitdans laRépublique du Congo ... République du Congo(aujourd'hui République démocratique du Congo) entre 1960 et 1965. Elle commença presque immédiatement après l'indépendance du pays et prit fin après l'arrivée au pouvoir de Joseph-Désiré Mobutu. Consistant en plusieurs guerres civiles, la crise congolaise fit partie des nombreuses guerres par procurationde la Guerre froide, au cours desquelles les États-Uniset l' Union soviétiqueapportèrent leur soutien matériel, financier et logistique à des groupes militaires opposés. Plus de 100 000 personnes trouvèrent la mort pendant la crise. L'implication des Soviétiques fut très controversée au sein du gouvernement congolais et aboutit à un désaccord majeur entre Lumumba et le Président Joseph Kasa-Vubu. Le général Mobutu, commandant des armées, réagit à cette situation par un coup d'État. Il expulsa alors les conseillers soviétiques et forme un nouveau gouvernement qu'il place sous son contrôle. Un gouvernement rival, fondé par Antoine Gizengaet les partisans de Lumumba dans la ville de Stanleyville à l'est recueillit le soutien soviétique mais furent rapidement battus en 1962. Pendant ce temps, l'ONU adopta une position plus agressive envers les séparatistes après la mort de Hammarskjöld dans un accident d'avion en 1961. Grâce au soutien des casques bleus, Léopoldville réussit à vaincre les mouvements séparatistes du Katanga et du Sud-Kasaï en 1963. Après les élections de mars 1965, une lutte pour le pouvoir émergea entre Tshombe et Kasa-Vubu, causant la paralysie du gouvernement. Le général Mobutu organisa alors un second coup d'État en novembre 1965, qui lui permit de rétablir un contrôle personnel sur le pays. Sous le régime de Mobutu, le Congo (renommé Zaïreen 1971) demeurera une dictature personnelle jusqu'à son renversement en 1997. Après la démision de quelques ministres rdcongolais du gouvernement, Ngoy Mulunda à condamné fermement le G7 : Leur lettre ne les exonèrent pas de rendre un jour compte à la Nation Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni et président du parti Espace Démocratique pour la Bonne gouvernance ( EDG) depuis 2012, a estimé mercredi que les revendications du G7 étaient « inopportunes et dangereuses ». Les membres du G7 veulent tout simplement sauvegarder leurs intérêts sous prétexte de vouloir protéger la constitution, a déclaré celui dont le parti se revendique du centre.
«Le temps choisi pour écrire leur lettre est politiquement motivé. Les frondeurs d’aujourd’hui oublient qu’ils ont été jusque-là des gestionnaires de la chose publique et que leur lettrene les exonère pas de rendre un jour compte à la nation», a déclaré Ngoy Mulunda à propos des fondateurs du G7.
Les initiateurs de cette plate-forme ont été exclus de la Majorité Présidentielle pour avoir adressé au président Kabila une lettre ouverte demandant l’organisation de l’élection présidentielle dans le strict respect de la constitution.
L’opposition soupçonne le président Kabila de vouloir rester au pouvoir au-delà de son mandat et évoque pour ce faire une stratégie de « glissement » du calendrier électoral trop contraignant pour respecter les dates butoirs. Selon Ngoy
Joseph Kabila a été réélu aux fonctions de Président de la République en 2011 pour un deuxième et dernier mandat de 5 ans, conformément à la Constitution congolaise. RDC : les revendications du G7 sont inopportunes et dangereuses, selon Ngoy Mulunda."

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