« ONU: une nouvel page pour le développement des pays membres des nations-unies àl'horizon 2030 »

" La délégation de la RDC est conduite par le ministre des Affaires étrangères et coopération internationale, Raymond Tshibanda.
Le ministre des Affaires étrangères et coopération internationale, Raymond Tshibanda, a déclaré que« nous vivons un moment historique de la gouvernance institutionnelle pour le développement durable. Quinze ans après le Sommet du millénaire, la réalité prévalant sur le terrain demeure celle d’un monde sur lequel planent des incertitudes quant à la survie de l’humanité. Notre volonté partagée de relever les défis qui font obstacle à la mise en œuvre de notre engagement commun, renouvelé à Rio+20 et contenu dans l’avenir que nous voulons, de rendre irréversibles l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités, et de donner un nouvel élan à la paix, à la coopération, au développement, à la sécurité et à la stabilité dans le monde ».
L’expérience de la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a permis de réaliser de grands progrès et d’améliorer les conditions de vie de l’humanité.
Des décisions cruciales ont été prises par les dirigeants de 193 Etats membres de l’ONU
En ce qui concerne la RDC, la mise en œuvre au niveau national des OMD l’a été à travers une série de programmes, notamment le Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté, de 1èreet 2èmegénérations, le programme de Stabilité et de reconstruction de l’Est du Congo, (STAREC), et le programme de reconstruction du pays dit des « 5 chantiers de la République ».
En dépit des conflits armés à répétition, la RDC a réussi à réduire l’incidence de la pauvreté sur la population congolaise qui est passée de 80% en 1990 à 63,4% en 2012. Elle escompte des résultats encore plus éloquents en faisant de l’agriculture et de son industrialisation une de ses priorités dans la mesure où cela réduirait la proportion de la population congolaise qui souffre de la faim, tout en donnant de l’emploi à ceux qui en cherchent.
S’agissant de l’OMD 7 relatif à la garantie d’un environnement durable, en vue de préserver sa riche biodiversité pour le bonheur de l’Humanité, la RDC a amélioré la proportion de la population urbaine et rurale ayant un accès durable à une eau de meilleure qualité et à un meilleur service d’assainissement.
En outre, elle a amélioré la proportion de ses zones forestières et aires protégées de 55% en 1995 à plus de 60% aujourd’hui. Elle mérite que ses efforts en la matière soient reconnus et compensés, notamment par des financements du processus REDD+.
Ce nouvel agenda, fruit d’une longue négociation, utilement éclairé par les leçons de la mise en œuvre des OMD, est certes perfectible. Il a tout le mérite d’être ambitieux, inclusif, et centré sur l’homme et son développement. S’il est appliqué par tous, il peut briser les disparités flagrantes et transformer positivement l’avenir de l’humanité, a-t-il dit.
La mise en œuvre efficace de ce nouvel agenda permettra d’éliminer la pauvreté, de renforcer la coopération économique et technique, d’avancer sur le chemin de la solidarité et du développement et de préserver la paix et la sécurité internationales.
Selon le chef de la diplomatie congolaise,« sans la paix, aucune démocratie, aucune justice ne peut être garanties, aucun développement envisagé. Investir dans la paix et la sécurité internationales a, par contre, pour effet de générer des dividendes importantes à travers le monde, y compris sous forme de retombées économiques ».
Il s’agit de bâtir, ensemble, une nouvelle société internationale, plus solidaire et plus juste, et de faire vivre une éthique au service de l’homme, de sa dignité et de ses droits.
La responsabilité ultime de l’action et de résultats réside néanmoins au niveau de chacun des Etats membres de notre organisation. Il est, en effet, impératif que les engagements pris dans la Déclaration du programme de développement à l’horizon 2030 soient effectivement mis en œuvre, car, les espoirs et les promesses dont ce Sommet est porteur ne se concrétiseront que si tous les Etats partagent la même détermination, forte, sans concessions, à mettre effectivement en œuvre ses décisions.
Selon Mogens Lykketoft du Danemark, président en exercice de ladite session, « cette rencontre historique est placée sous le signe de l’action au cœur d’un nouvel engagement des dirigeants des 193 Etats membres de l’organisation. Dans l’intérêt des générations à venir, les décideurs d’aujourd’hui doivent prendre conscience que 2015 est l’année de l’action ».
Le secrétaire générale des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a affirmé, dans son intervention, que« l’agenda du développement durable est une promesse des dirigeants à tous les peuples du monde. Le programme de développement durable est universel, intégré, ambitieux et porteur d’une vision transformatrice pour un monde meilleur pour tous, en vue de mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes »."

Commentaires