« Beni : La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Après des incursions successives des miliciens ADF dans les localités de Linzo-Sisene, Mayi-Moya, Kisiki et Maibo dans le groupement de Bambuba-Kisiki sur l’axe Oicha-Eringeti, dans le secteur de Beni-Mbau, rappelle-t-on, ces terroristes viennent d’opérer un véritable carnage à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni.»

" Les rebelles des ADF sont responsables de nombreuses exactions contre les populations civiles dans le territoire de Beni. Ils sont notamment accusés des plusieurs enlèvements des civils. Ils seraient également responsables des massacres de plusieurs dizaines de personnes depuis deux mois. La position des ADF/ Nalu la plus proche de Beni est située au village Kambi ya Miba,à environ 35 kilomètres de la ville dans le secteur de Beni-Mbau. Sur les quatre groupements que compte ce secteur,trois seraient presque totalement occupés par ces combattants ougandais. Dans le secteur de Rwenzori,les ADF/Nalu sont signalés à Kavuwavuwa,Ntoma, Kisima et Kikingi. Ce dernier village est considéré comme l’une des bases les plus importantes des rebelles ougandais. Au Sud du territoire de Beni,dans la collectivité de Bashu,les ADF/ Nalu sont présents à Mwalika. Ce village est considéré par certaines sources sécuritaires et de la société civile comme l’un des centres d’entraînement de ces rebelles. Dans le groupement de Bambuba-Kisiki,le plus touché par les enlèvements des civils, des sources locales signalent la présence des combattants ougandais dans plus de neuf villages dont Chuchubo,Makoyova et Makembi,considérés comme des bastions des ADF/Nalu. RDC La présence des ADF-NALU à Beni constitue un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire .Sokola 1 en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC,ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses,les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni. Victimes il y a quelques jours d’une attaque meurtrière de la part des rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques (ADF), les populations d’Oicha,localité du territoire de Beni,dans la province du Nord Kivu,regagnent progressivement leurs domiciles respectifs.La coordination provinciale de la Société civile du Nord Kivu qui fait ce constat, précise que,malgré ce retour timide,les activités socio-économiques sont quasiment. Voici son témoignage Sous couvert d’anonymat,elle a raconté à Radio Okapi son kidnapping et sa vie pendant sa captivité. Nous nous sommes rendus au champs pour chercher la nourriture. Et là les ADF/Nalu nous ont prises de force et nous a emmenées à la forêt de Madina. Arrivées là-bas, ils nous ont exigées de puiser de l’eau pour eux,de couper le bois et à la fin de tout cela,ils nous ont confiées de force à certains hommes comme femmes. Mon mari était le chef des ADF. Son nom,c’est Jamiri Mukuru. Je demande à ce qu’on puisse faire tout pour libérer nos amies qui sont restées là-bas. Elles sont nombreuses. Une fillette âgée de douze ans,ex-otage des rebelles ougandais des ADF,est arrivée dimanche 14 décembre à Kinshasa. Le gouvernement congolais veut la protéger. Elle vivait à Beni dans le Nord-Kivu lorsqu’elle a été kidnappée par ces combattants ougandais en 2011. Elle était alors âgée de 8 ans. Elle a été libérée en août dernier par les FARDC lors de leurs opérations contre les ADF à Eringeti. Des informations à notre possession indiquent que la Coalition terroriste s'est assigné comme objectif poursuivre ses attaques en vue d'occuper l'axe BENI-ERINGETI. Tout porte à croire que si rien n'est fait le plus tôt, MBAU (chef-lieu de la Collectivité Beni-Mbau), OICHA (chef-lieu du Territoire de Beni) ainsi qu'ERINGETI, sont les cibles immédiates de ces rebelles.
Ces entités seraient déjà encerclées par la coalition terroriste qui, faudra-t-il le rappeler, manifeste sa présence par des enlèvements récurrents des Civils dans le milieu. Dans les parages de MBAU (chef-lieu du Secteur de Beni-Mbau), 15 civils viennent d'être kidnappés dans leurs champs vendredi et samedi derniers; soit 8, la journée de vendredi à MASULUKWEDE, et 7 autres, la journée de samedi à NTOI et MUKIDA, en Groupement de Batangi- Mbau (à moins de 5km de MBAU). Les 7 personnes enlevées dernièrement ont été kidnappées, vers 13h, samedi 29 juin 2013. Il s'agit notamment de:
1)Mme MBAMBU BWANANZUI; 2)Mme TERESE MASINDA (kidnappées à MUKIDA); 3)Mme MBAMBU KATHAKA (29ans); 4)Mr PALUKU MUYISA (11ans); 5)Mlle LAJOIE MASIKA (7ans); 6) KAMBALE KOMBI Etienne (47ans); 7)Mr Dieu-Merci KATEMBO (15ans, élève à l'Institut MOERA de MBAU).
La Coordination de la Société Civile du Nord-Kivu a réalisé que cette coalition est en connexion avec la rébellion du M23. Cela, pour défier à la fois les FARDC, la MONUSCO et sa Brigade d'intervention.
Etant donné que la vie des millions des populations est en danger, notre Structure en alerte le Gouvernement Congolais, la MONUSCO et les autres grandes puissances à agir immédiatement pour empêcher la catastrophe qui pointe à l'horizon. La présence des terroristes au côté du M23 et de l'Adf-Nalu doit interpeller la Communauté tant nationale qu'internationale pour que chacun de nous s'aperçoive de l'ampleur du danger."

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