« Le foyer des jeunes mariée »

" Dieu avait établi les relations intimes des époux dans l’état d’innocence de l’homme. « Fructifiez et remplissez la terre » (Genèse 1:28). L’Écriture ne tient pas pour péché l’acte lui-même ou le fait d’en parler. Le Saint Esprit se sert de diverses expressions pour en parler. Mais c’est un sujet que la Bible, et en particulier le Nouveau Testament, évoque avec une dignité et un grand sérieux, tout à l’opposé de la légèreté actuelle. « Que le mariage soit tenu en honneur à tous égard » (Hébreux 13:4). En 1 Corinthiens 6:15-19, l’apôtre écrit que notre corps, membre du corps de Christ, est le temple du Saint Esprit ; et par la suite, au chapitre 7, il s’étend plus en détail sur cette question. Une sainte réserve en même temps qu’un grand sérieux doivent nous caractériser.
Les relations intimes n’ont pas uniquement pour but d’engendrer des enfants, mais sont la conséquence normale d’une heureuse communion de cœur et d’esprit, l’expression d’une union harmonieuse de l’esprit, de l’âme et du corps, dans le respect mutuel. C’est pourquoi un Israélite qui avait récemment pris une femme ne devait pas aller à la guerre. Il devait réjouir sa femme (Deutéronome 24:5), et se réjouir en elle (Proverbes 5:18-19). Dans cette harmonie, il n’y a pas de prééminence de l’un ou de l’autre (1 Corinthiens 7:4).
8.8.3La tempérance
Avant leur conversion, les Corinthiens vivaient sans frein dans la jouissance des plaisirs charnels. Il est à supposer qu’ils considérèrent ensuite comme un péché toute relation intime et s’en abstinrent, ce qui devait forcément conduire à des difficultés dans leur vie conjugale. Parce qu’ils connaissait leur incontinence, l’apôtre répondait à leurs questions et leur recommandait de ne pas se priver l’un l’autre « à moins que ce soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin que vous vaquiez à la prière, et que vous vous trouviez de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incontinence » (1 Corinthiens 7:5). Combien le danger est grand de satisfaire aux désirs charnels sans qu’il y ait harmonie de l’esprit et du cœur !
La maîtrise de soi est comme nous l’avons vu un des caractères du fruit de l’Esprit qui devrait être abondamment manifesté parmi nous (2 Pierre 1:6-8).
L’Ancien Testament contient quelques exhortations et exemples en ce qui concerne la tempérance :
La loi de Moïse exige ainsi le respect de certaines prescriptions relatives à la pureté extérieure en Lévitique 18:19 ; 20:18 ; Ézéchiel 18:6.
Lorsque Dieu descendait aux yeux de tout le peuple d’Israël sur la montagne du Sinaï, les Israélites devaient s’y préparer ainsi : « Moïse sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements et ils ne s’approchèrent pas de leurs femmes pour être prêt le troisième jour » (Exode 19:15).
Dieu allait se révéler à son peuple dans sa sainteté. L’attention totale du peuple lui était due. Leurs intérêts personnels ou familiaux devaient être mis à l’arrière-plan. N’y a-t-il pas aussi dans notre vie de famille des moments qui appartiennent au Seigneur seul ?
Dans ce cas, il s’agissait d’une continence exceptionnelle et limitée dans le temps. Être une seule chair. Abstraction faite d’empêchements éventuels, la continence volontaire ne peut être que le fruit d’un exercice spirituel « pour vaquer à la prière », ou par égard à l’état de santé de sa femme (1 Pierre 3:7). C’est là un problème à l’ordre du jour dans le monde actuel, et qui préoccupe aussi certains époux croyants.
Quelles sont les pensées de Dieu quand à ce sujet ?
Dieu bénit Adam aussi bien qu’Ève dans leur état d’innocence : « Fructifiez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Dieu dit plus tard la même chose à Noé et Jacob (Genèse 9:1 et 7 ; 35:11). Le Nouveau Testament n’en parle pas.
Ces passages, comme aussi Jean 1:13, où l’homme est né de la convoitise de la chair, ou de la volonté de l’homme, pourraient être interprétés comme une possibilité d’influencer d’une manière ou d’une autre, la procréation. Qu’en est-il ?
La naissance d’un être humain a pour base la volonté et la puissance du créateur ; mais Dieu a confié à l’homme la faculté de la procréation ; l’homme n’est qu’un instrument dans sa main.
Le psalmiste admire l’opération de Dieu : « Car tu as possédé mes reins ; tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière... Tes yeux ont vu ma substance... de jour en jour, ils (les membres) se formaient (Psaume 139:13-16).
La responsabilité d’époux craignant Dieu est parfois mise à l’épreuve lorsqu’il existe des motifs qui tendraient à limiter le nombre d’enfants à cause par exemple d’un état de santé déficient.
Lorsque le Pharaon voulait mettre à mort tous les enfants mâles israélites, Amram et Jokébed, les parents de Moïse, auraient pu y voir un motif valable pour ne plus avoir d’enfants.8.8.4La régulation des naissances est-elle biblique ? "

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