« Le mariage est une unité entre l'homme et la femme »

" Dieu notre père créa mâle et femelle, et les bénit ; et il appela leur nom Adam (homme) (Genèse 5:1-2), et non pas hommes (au pluriel). Le mari et la femme constituent ensemble l’homme. Ils seront une seule chair. Nous reviendrons sur cette déclaration.7.1.8Le mariage implique la séparation d’avec les parents (Genèse 2:24)Il arrive que des pères ou des mères trop étroitement liés à leurs enfants éprouvent de la peine à accepter cette ordonnance divine. Un jeune homme ou une jeune fille peut avoir aussi avec ses parents des liens si forts qu’ils dépassent une saine relation filiale. Dans les deux cas, une telle dépendance pèse sur le jeune couple.Nous avons déjà attiré l’attention sur la nécessité de l’autonomie et de l’indépendance vis-à-vis des parents.Les parents doivent s’assurer que leurs conseils ou leurs exhortations bien intentionnés ne constituent pas une ingérence dans le domaine qui appartient à la propre responsabilité des jeunes époux. En ce cas, ils ne peuvent pas revendiquer pour eux-mêmes le commandement déjà cité : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20:12 ; Éphésiens 6:1-3). Qu’ils aient plutôt la sagesse de s’abstenir de manifester aucune volonté. « Le chef de la femme, c’est l’homme », non pas les parents ou les beaux-parents, et de même : « Le chef de tout homme, c’est le Christ » (1 Corinthiens 11:3).7.1.9Le mariage est un lien pour la terreMatthieu 22:30 : « Car dans la résurrection, on ne se marie ni on n’est donné en mariage » : le mariage est pour la terre, ainsi que la procréation.Bien entendu, les relations personnelles de l’un et de l’autre avec Christ sont indépendantes du mariage, car en Christ, « il n’y a ni mâle, ni femelle » (Galates 3:28), ce qui signifie qu’il n’y a pas de préférence pour Dieu.7.2Ce que l’homme a fait du mariage institué par DieuDepuis la chute, l’homme a gâté tout ce que Dieu lui avait confié. Il a donc également profané le mariage. Cela ne peut pas rester impuni : la décadence morale de l’homme devait en résulter, d’où les sérieux avertissements de l’Écriture :« Que le mariage soit tenu en honneur » (Hébreux 13:4).« Qu’aucune impureté... ne soit même nommée parmi vous, comme il convient à des saints » (Éphésiens 5:3).Tout contact avec le mal souille. C’est pour cette raison que nous mentionnons ci-après avec crainte et une sainte horreur, comme il convient à des saints, certains égarements concernant le mariage, qui aujourd’hui, en contradiction avec la Parole de Dieu, ne sont parfois même plus considérés comme péchés.7.2.1L’homosexualitéLa loi de Moïse condamne les relations intimes entre deux êtres du même sexe et les considère comme une abomination. Les deux devaient être punis de mort (Lévitique 18:22 ; 20:13). Dans le Nouveau Testament, ces passions honteuses ne sont pas moins fermement condamnées :« Car leurs femmes ont changé l’usagé naturel en celui qui est contre nature ; et les hommes aussi pareillement, laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leur convoitise l’un envers l’autre, commettant l’infamie, mâles avec mâles, et recevant en eux-mêmes la due récompense de leur égarement ».Ils ne se contentent pas de pratiquer les péchés, mais encore « trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent » (Romains 1:26-27, 32).Le jugement de la Parole de Dieu est clair. Elle place devant nous deux terribles exemples:1. Les hommes de Sodome qui s’adonnaient à cette passion (Genèse 19:4-5), étaient méchants et grands pécheurs devant l’Éternel (Genèse 13:13). « Leur péché est très aggravé » (Genèse 18:20). Près de 2 000 ans plus tard, Jude fait allusion à ce péché dans son épître, et ajoute que les hommes de Sodome « sont là comme exemple, subissant la peine d’un feu éternel » (v. 7).2. Les hommes de Guibha, contrairement aux païens de Sodome, étaient des Israélites, auxquels la crainte de Dieu manquait entièrement (Juges 19:22). De nombreux siècles plus tard, le prophète Osée affirme que leur conduite corrompue était péché (Osée 9:9 ; 10:9).Des jeunes filles aussi pourraient être en danger d’être entraînées à de telles pratiques contre nature.7.2.2La fornicationC’est la recherche des satisfactions charnelles en dehors du mariage. Elle est appelée par l’apôtre : « pécher contre son propre corps » (1 Corinthiens 6:18). Cette expression n’amoindrit nullement la responsabilité, mais la renforce. À plusieurs reprises la fornication est aussi appelée un péché contre Dieu (Genèse 20:6 ; 39:9 ; 2 Samuel 12:13 ; Psaume 51:4). « Or le corps n’est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps » (1 Corinthiens 6:13).L’homme et la femme peuvent tomber dans ce péché. Juda, le fils de Jacob, a péché ainsi (Genèse 38). Et la description de la prostituée séductrice en Proverbes 7:6-27, correspond en tous points à la déchéance morale actuelle.C’est une erreur de prétendre que la fornication ne s’applique qu’au cas où les personnes se donnent pour de l’argent."

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