« Les jeunes d'aujourd'hui pour le développement d'internet en République Démocratique du Congo avec l'appuis du gouvernement actuel de Joséph Kabila le président »

" Les reporters peuvent-ils être efficacement préparés, et par qui, à affronter les dangers ? Au cours des 10 dernières années,près de 350 journalistes ont été tués dans des zones de conflit et dans leur majorité,ceux-ci n’ont pas été victimes de balles perdues,mais traqués et assassinés,souvent en représailles directes pour leurs reportages. Les médias et la couverture des élections. Le professionnalisme des médias est crucial en période d’élection. Pour encourager les médias à couvrir les élections de façon équitable, sûre et professionnelle,l’UNESCO préconise la divulgation totale, équitable et efficace de l’information aux journalistes couvrant les élections ; une formation pour assurer une couverture plus professionnelle des élections ; une formation relative à la sécurité des journalistes et à leur droit de travailler hors de toute menace. Par ailleurs,l'UNESCO promeut également l’élaboration et la diffusion de directives relatives aux élections reflétant les principes d’une couverture professionnelle des élections,les droits des journalistes,les procédures électorales et les informations sur la sécurité,ainsi que des notes d’information sur le droit international relatif aux droits de l’homme et particulièrement sur la liberté d’expression. Une attention particulière devrait être accordée à la sécurité des journalistes locaux. Toute stratégie de sécurité devrait assurer une formation à cet effet à ces journalistes, qui ne sont souvent pas aussi bien équipés et protégés que les journalistes internationaux. Ce sont en effet les journalistes locaux qui sont les plus vulnérables. La promotion de normes internationales pour la formation à la sécurité et à l’utilisation de matériel,et un accès élargi à une sensibilisation des journalistes et du personnel des médias au risque constituent d’autres moyens de remédier à ce problème. L’UNESCO accorde un rang de priorité élevé au renforcement des capacités des institutions de communication et s’emploie très activement à mieux faire prendre conscience de la nécessité de la liberté d’expression,et à familiariser le public avec l’utilisation des moyens de communication disponibles. Une attention particulière est accordée à la formation des spécialistes des médias, singulièrement des femmes journalistes dans les pays en développement,au renforcement des agences d’information, au service public de radiodiffusion et aux médias communautaires dans les pays en développement, à l’aide à apporter aux médias pour améliorer la qualité de leur contenu local en offrant des opportunités de formation,de production et de distribution ainsi qu’à la formation,en particulier des femmes et des jeunes, à l’utilisation des médias.
La plupart des projets de développement des médias visent à améliorer la qualité de la production médiatique en assurant une formation,en accroissant l’accès aux médias grâce au renforcement des services médiatiques et en particulier des technologies nouvelles et en soutenant des pratiques éthiques de journalisme approuvées par les professionnels des médias eux-mêmes.
L’UNESCO s’emploie avec tous les médias à améliorer les compétences techniques de leur personnel et à les aider à acquérir un matériel conforme aux normes technologiques actuelles. Elle souligne l’importance du service public de radiodiffusion (SPR), à savoir la radiodiffusion réalisée, financée et contrôlée par et pour le public. Le SPR n’est ni commercial,ni contrôlé par l’État, et il échappe aux ingérences politiques et aux pressions commerciales. Par son intermédiaire,les citoyens sont informés,éduqués et également divertis. Lorsqu’on lui garantit le pluralisme,la diversité de la programmation,l’indépendance éditoriale,un financement approprié,la recevabilité et la transparence,le service public de radiodiffusion peut constituer un pilier de la démocratie. Les journalistes locaux et les correspondants étrangers paient un tribut de plus en plus lourd à chaque conflit. Une fois qu’on a rendu hommage à leur courage, des questions de plus en plus pressantes se posent. Les pays,les organisations internationales et les institutions médiatiques ont-ils fait tout le nécessaire pour limiter les risques auxquels sont exposés les correspondants de guerre ? Pour en savoir plus sur les activités menées par l’UNESCO sur les médias et la couverture des élections dans les zones sortant d’un conflit,veuillez cliquer sur les liens correspondants ci-dessous. Dialogue pour la paix .L’UNESCO continue à soutenir les activités menées à l’échelon mondial à cet effet,et elle mettra l’accent sur la participation des jeunes des deux sexes. Le Réseau Le pouvoir de la paix est une importante plate-forme à cet égard.L’UNESCO recourt très largement au dialogue, dans lequel elle voit un outil important pour instaurer la paix, en partant du principe que les TIC et les médias contribuent puissamment au dialogue, à la compréhension mutuelle, à l’expression individuelle, à la paix et à la réconciliation."

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