« Martin Kobler : L'ancien patron dela monusco est parti dela République Démocratique du Congo avec des régrets pour cause la réllation entre Joséph Kabila et Martin Kobler »

" Sur le volet politique, Martin Kobler s’est affiché comme une sorte d’autorité morale des radicaux de l’opposition en coordonnant des officines diplomatiques qui encadrent ces opposants. On comprend, dès lors, pourquoi les rapports entre le Gouvernement et la Monusco ont été plutôt orageuses sous son mandat jusqu’au point où le directeur du bureau onusien des droits de l’homme en RDC a été déclaré persona non grata.Souvenons-nous que c’est au moment du lancement de la traque de ces forces négatives étrangères que l’ONU avait décidé de suspendre sa collaboration avec les FARDC sous prétexte que des officiers généraux soupçonnés de crimes avaient été affectés sur le théâtre des opérations.Sur le plan sécuritaire qui sous-tend la mission onusienne en RDC, l’on note aussi que c’est sous Kobler que la Monusco s’est montrée distante dans la lutte contre les groupes armés à l’Est, prétextant chaque fois que ce travail incombe en premier au Gouvernement congolais. En effet, c’est depuis le redéploiement des forces onusiennes, de son personnel et de presque tout son matériel, dont celui de communication, à l’Est qu’est apparu le phénomène des tueries massives à l’arme blanche. C’est à cette même période que l’ONU a affecté des drones dans cette région pour surveiller les mouvements des groupes armés afin de faciliter leur neutralisation, mais rien n’y a fait, sinon l’efficacité des forces armées congolaises qui a permis, entre autres, de réduire sensiblement la capacité de nuisance des ADF et des FDLR.Le bilan de Kobler en RDC montre pourtant un passif tellement actif que l’on ne s’empêcherait pas de se convaincre qu’en réalité, il avait un mandat de chaos pour le pays de Lumumba. Voyons cela.C'est sous le mandat de Martin Kobler que la Monusco s'est distinguée par des frasques qui l'ont éloignée de sa mission de paix en RDC :Ce qui étonne dans ces adieux c’est cette sorte de regret que certains Congolais éprouvent en voyant partir une personnalité qu’ils donnent comme providentiel comme si, sous son mandat, l’allemand Kobler avait fait avancer la cause de la paix et de la préservation de la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.*.Des casques bleus violeurs des mineurs, c'était sous Kobler.
*.Des casques bleus acheteurs de tenues militaires congolaises, c'était sous Kobler.
*.Des casques bleus affairistes à l'Est, c'était sous Kobler.
*.Des cadres de la Monusco tripatouilleurs dans les salaires du personnel congolais, c'était toujours sous Kobler.
*.Des armes et de la drogue trouvées dans des véhicules de la Monusco à bord d'un navire au Kenya, c'était encore sous Kobler.Dans 30 jours, à dater de ce 1eroctobre 2015, le mandat de Martin Kobler à la tête de la Monusco prendra fin. En attendant, l’homme a déjà commencé à faire ses adieux à certains compatriotes dont principalement des acteurs de l’opposition et des groupes réactionnaires des jeunes qu’il gérait (au propre comme au figuré) à l’Est du pays.Tout compte fait, Martin Kobler ne mériterait qu’un « bon débarras » !«Je suis très confiant, on a encore 14 mois devant nous, je ne vois pas pourquoi les élections législatives et présidentielle n’auraient pas lieu si on en a la volonté. Nous savons que les élections provinciales et municipales devraient avoir lieu au moment voulu. Rien ne dit qu’elles ne seront pas organisées, la CENI et les acteurs politiques devront se mettre ensemble pour trouver des réponses aux contraintes qui seraient en train de peser sur l’organisation de toutes les élections», a confié le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies. Les contraintes qui pèsent sur les élections, notamment les questions financières et la séquence des élections à organiser doivent, selon Kobler, trouver solutions quand la CENI et les acteurs politiques vont se mettre ensemble autour d’une table pour en débattre en toute responsabilité et en tout réalisme.N’eût été donc la vigilance et la fermeté du Gouvernement congolais face à l’activisme de Martin Kobler, l’histoire de la RDC se raconterait autrement. C’est, en effet, un douloureux héritage que cet homme laisse aux Congolais. Un homme qui a toujours agi pour opposer les autorités congolais aux populations en faisant croire qu’elles ne faisaient rien pour les protéger de l’insécurité, alors qu’il savait très bien d’où venait cette insécurité, qui l’entretenait et pour quelle fin.Concernant le dialogue politique, d’abord réclamé par l’ensemble de l’opposition, par la suite relancé par le locataire du Palais de la Nation, à s’en tenir à l’optique de Kobler.Le Président Joseph Kabila félicité pour son actif à la tête de la RDC et lavé de soupçons propagés contre lui quant au processus électoral, sa passation de pouvoir après son mandat et au sens à donner au dialogue politique en vue, telle est la quintessence des propos tenus ce matin par le Chef de la Monusco, Martin Kobler en fin mandat en RDC sur RFI."

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