« Moïse Katumbi homme le plus riche au détriment des occidentaux ? »

" Par ailleurs, le départ de Moïse Katumbi intervient quelques deux semaines après la dernière déclaration du groupe dit G7 qui avait amené à la révocation de certains membres et à la démission d’autres personnalités. En ce moment déjà, les observateurs se convainquaient que les partants savaient très bien ce qu’ils voulaient. Le temps a fini par faire abattre les cartes et on comprend, aujourd’hui, qu’en cherchant à créer le vide autour de Kabila pour l’isoler, les stratèges occidentaux sont en train de composer une autre équipe politique autour de Moïse Katumbi.Le tweet d’Olivier Kamitatu juste après l’annonce de la démission de Katumbi en dit long. « Décision responsable de Moïse Katumbi qui apporte un appui déterminant à tous ceux qui veulent dresser un horizon d’espoir au peuple », a-t-il écrit mardi à 19h39’ après le tweet de Katumbi lancé à 18h52’.Bref, il se manifeste trop d’automatismes dans le comportement de certains acteurs politiques qu’on est loin de croire en une coïncidence d’événements. On est là en face d’un scénario qui ne fait que se déployer depuis quelques temps. D’ordinaire, en effet, lorsqu’un homme d’Etat décide de faire ses choix, il n’a pas besoin de s’en justifier.RDC: Vital Kamerhe appelle Joseph Kabila à se prononcer sur la fin de son mandat présidentiel. Il a lancé cet appel au cours de sa déclaration faite, vendredi 2 octobre, à Kinshasa. Vital Kamerhe estime que la mise au point de Joseph Kabila va apaiser les esprits et éviter de procès d'intention. «Nous, nous aurions souhaité que le président de la République étant garant de la constitution puisse sortir de son silence et apaiser tous les esprits en disant : tout ce qu'on dit-là [NDLR: glissement du mandat] ne me concerne pas et je vais garantir le respect de la constitution», a-t-il souligné. Le président de l'UNC juge par ailleurs crédible la déclaration de Moïse Katumbi, gouverneur démissionnaire de l'ex Katanga, sur les stratégies de la majorité visant à retarder les échéances électorales. Pour lui, la démission de Moïse Katumbi du PPRD (NDLR: parti présidentiel) et du gouvernorat du Katanga, permettra sans doute, à l'opposition de savoir ce que prépare majorité en perspective des échéances électorales. lors d’un point de presse, au lendemain de l’annonce de la démission de l’ex-gouverneur de l’ex-province du Katanga. Le ton dur utilisé par le ministre justifie ce divorce, dont les couleurs étaient déjà annoncées après la promulgation par le chef de l’Etat de la loi sur la décentralisation. L’ex-gouverneur et son président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu wa Kumuanza s’étaient prononcés contre cette démarche, alors que constitutionnelle. Déjà en ce temps-là, l’on pouvait lire les signes qui ont amené aujourd’hui à ce divorce, malheureusement.
Face à la presse hier, le ministre L. Mende a voulu layer les esprits de plusieurs, qui croiraient que le chef de l’Etat, Joseph Kabila tire sa popularité de son ancien collaborateur, Moïse Katumbi. C’est bien faux, rétorque le porte-parole du Gouvernement, d’après qui, c’est le chef de l’Etat qui a rendu au gouverneur de l’ex-province du Katanga, ce qui l’est aujourd’hui.
A cet effet, souligne-t-il :« Je pense qu’il y a quelqu’un qui l’a mis dans les listes électorales. Il y a une famille politique dans ces listes, qui a fait campagne pour lui, qui a soutenu qu’il soit désigné là-bas pour arriver là où il est arrivé. Alors, vous croyez que le créateur peut avoir peur de sa créature? Je ne pense pas. S’il a cette impression que très vite il guérira. C’est une fausse impression. C’est la Majorité gui l’a créé. C’est le président qui a fait de lui ce qu’il est devenu et non le contraire. Et donc, s’il y a quelqu’un qui a peur de l’autre, ce n’est pas le président qui peut avoir peur de lui ».Le rééerendum pas encore un projet du Gouvernement .
Poursuivant son face-à-face avec la presse, le porte-parole du Gouvernement a précisé qu’il n’est pas dans la tête de l’exécutif national l’idée d’organiser le referendum. Un sens, qui est tout a fait logique et fonctionnel dans tous les pays du monde. Et la République démocratique du Congo est malheureusement en train de pécher par le fait de faire exception jusque-là de ne se doter toujours pas de cette procédure légale. D’où, estime t-il, il faut que le pays se dote justement de cette loi, qui ne projette en rien un referendum, pour lequel l’on veut tuer ou incriminer le Gouvernement aujourd’hui, alors que c’est une voie tout a fait normale. Plusieurs y voient un glissement pour le régime en place, alors que cette loi référendaire se présente comme une clairvoyance d’esprit.La dernière fronde des détracteurs du régime en place depuis Lubumbashi n’a eu comme effet que de provoquer l’ire de Lambert Mende Omalanga, ministre en charge de la Communication et des Médias. Le porte-parole du Gouvernement n’est pas allé par quatre chemins pour recadrer ces ex-membres de la MP dans une réplique bien fournie lorsqu’il en a eu l’occasion."

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