« Promesse et les fiançailles des amoureux »

" La promesse de mariage est un engagement sérieux. Dieu se sert de l’image des fiançailles pour ses relations avec le peuple d’Israël : « Je te fiancerai à moipour toujours… je te fiancerai à moien vérité» (Osée 2:19-20).
Ensuite, l’apôtre Paul applique aussi l’exemple des fiançailles, comme nous l’avons vu, à la relation entre Christ et l’assemblée à Corinthe (2 Corinthiens 11:2). Nous voyons là quelque chose de la signification des fiançailles. C’est une période de transition. Le fiancé et la fiancée se sont promis. Ils sont convaincus qu’ils sont destinés l’un à l’autre, mais ils vivent encore séparés l’un de l’autre. Pendant cette période, l’amour réciproque grandit dans les deux cœurs. Ils apprennent à se connaître mieux et se rapprochent intérieurement. À la fin de cette époque de fiançailles, ils sont à même de comprendre quelque peu le désir ardent de l’Assemblée en tant qu’épouse de Christ lorsqu’elle appelle en Apocalypse 22:17 et 20 : « Viens Seigneur Jésus ».
Les fiançailles ne sont pas une période d’essai permettant de se rendre compte si l’on est fait l’un pour l’autre. On parle même dans le monde de mariage à l’essai qui n’est rien d’autre que de la fornication.
Le temps des fiançailles n’est pas celui du mariage, mais c’est l’union des cœurs, une préparation au mariage. Il ne devrait pas, si possible, durer longtemps.
La rupture des fiançailles est toujours une affaire douloureuse ; le manquement réside soit dans les fiançailles, soit dans la rupture elle-même. Celle-ci est la conséquence d’une première action inconsidérée, mais celui qui se fie au Seigneur ne se hâtera pas (Ésaïe 28:16).
Quand à celui qui est obligé de constater que ses fiançailles n’étaient pas la volonté de Dieu, il vaut mieux les rompre que de contracter un mariage malheureux dans un mauvais chemin. Cependant, en disant cela, nous ne voulons nullement encourager à contracter ou à rompre des fiançailles à la légère, ni à prolonger une fréquentation « ambiguë » par crainte de s’engager.
Dans tout faux pas le Seigneur est déshonoré, et le témoignage de l’Assemblée vis-à-vis du monde, peut en souffrir.
7Chapitre 5 : Le mariage (Genèse 2:18-24 ; 5:1-2)
7.1Tel que Dieu le voit
7.1.1Une sainte institution de Dieu
Quelqu’un l’a décrit comme une sainte institution de Dieu issue du paradis.
Le verset de Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair », s’applique à proprement parler aux descendants d’Adam et Ève chassés du paradis. Adam n’avait pas de parents et ne pouvait donc pas les quitter.
7.1.2Le mariage, une sollicitude particulière de la part de Dieu
Ce n’est pas Adam, mais Dieu qui estima que la solitude, à la longue, ne serait pas bonne pour Adam. Combien cet intérêt de Dieu pour Adam solitaire a dû être bienfaisant ! Dieu lui-même était soucieux du bien de l’homme. Il était Celui qui agissait, et lorsque l’heure choisie par Lui fut venue, il lui amena une compagne. Celui qui met sa confiance en Lui, en fera encore aujourd’hui l’expérience.
7.1.3Ce que Dieu a uni (Matthieu 19:6)
Dieu voudrait unir les deux époux, parce que Lui seul est capable de sonder chaque homme, et sait lesquels sont fait l’un pour l’autre.
Le serviteur d’Abraham pria l’Éternel de lui faire connaître l’épouse qu’il avaitdestinéeà Isaac. Le père et le frère de Rebecca reconnurent effectivement que cette chose procédait de Dieu (Genèse 24:14 et 50).
Après la chute, Adam fit à Dieu un reproche voilé : « La femme que tu m’as donnée » (Genèse 3:12). Quoi qu’il en soit, il reconnaissait que c’était Dieu qui la lui avait expressément donnée.
« Une femme sage vient de l’Éternel » (Proverbes 19:14). Dieu veut encore aujourd’hui la donner. Cependant, Il ne doit pas être rendu responsable des mariages malheureux : ils sont toujours le résultat de la volonté propre.
Si Dieu unit deux êtres, il donne la grâce pour résoudre tous les problèmes qui peuvent se présenter.
7.1.4Dieu a institué le mariage monogamique
« C’est pourquoi l’homme s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair ». Ce verset de Genèse 2:24 est cité à quatre reprises dans le Nouveau Testament, avec une variante qui toutefois ne permet aucune autre interprétation : « Lesdeuxserontune seulechair » (Matthieu 19:5 ; Marc 10:8 ; 1 Corinthiens 6:16 ; Éphésiens 5:31).
7.1.5Le mariage est une vie en commun pleine de responsabilités
Il n’est pas seulement donné pour assurer la descendance à l’homme (Genèse 1:28), mais constitue une communion intime de l’esprit, de l’âme et du corps. Le mariage requiert des deux conjoints : amour désintéressé, fidélité, confiance mutuelle, sens des responsabilités ; ce n’est pas tout. Mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction.
Les époux qui réalisent cet amour qui s’oublie et se livre, qui selon 1 Corinthiens 13:5 ne cherche pas son propre intérêt, feront l’expérience heureuse que l’estime et l’inclination réciproque ne font que s’approfondir, s’enrichir et s’embellir."

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