FRPI Force de résistance patriotique de l'Ituri : La Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) est une milice armée basée dans quelques parti de la Chefferie des Walendu-Bindi au sud-de la ville de Bunia province de l' Ituri, térritoire d'Irumu nord-est de la République démocratique du Congo. Ce groupe armée été crée 30 juin 1999 par le groupe ethnique des Lendu-Bindi Indru del' l'Ituri sous l'autorité morale de Bernard-Kakado-Tsubina comme alliée du Front des nationalistes et intégrationnistesLendu (FNI). Les Walendu Bindi(ou Indru), dirigés par leurs chefs coutumiers, forment ainsi un contre-poids à l' Union des patriotes congolais (UPC) dans le conflit d'Ituri et sont soutenus par la faction Forces du Renouveau repliée en Ouganda du RCD KML de Wamba dia Wamba. Dans le passé, les rivalités ethniques entretenues par les acteurs politiques et certains intellectuels avaient même déjà provoqué quelques remous sociaux voire des confrontations armées notamment dans les territoires d’Irumu et de Djugu.

Le FRPI : Est un terme général décrivant un groupe armé del'éthnie Lendu-Bindi ou les Indru, basé dans l'actuel province del'Ituri, térritoire d'Irumu. Crée au cours de la Deuxième guerre en République démocratique du Congo (RDC), par un homme répondand au nom de Bernard-Kakado Tsubina et d'autres membres du mouvement, dans la Chefferie des Walendu-Bindi. Ce groupe armée éthnique est le plus puissant del'Ituri selon les informations publié dans le Magazine dela Monusco à Kinshasa. La plupart se constituèrent pour résister à l'invasion des forces armées del'Ouganda et des groupes rebelles congolais proches du Rwanda (dont essentiellement le RCD), ou parfois dans un but de brigandage. Bien que le District del'Ituri aient été militarisés de longue date, en particulier parmi les minorités del'ancienne province Orientale, l'instabilité dans la région amena les habitants à constituer les milices FRPI. La majorité des groupes armée del'Ituri ont cependant été actifs dans les provinces Orientale, sous contrôle de RCD KML des forces rebelles proches du du Rassemblement congolais pour la Démocratie- (RCD-Kisangani. Les groupes repris sous l'appellation FRPI incluent des forces armées dirigées par des seigneurs de guerre, des chefs tribaux traditionnels, des chefs de village, et des leaders politiques locaux. Parce que les FRPI manquaient de cohésision et de visibilité à l'égard du monde extérieur, les différents groupes se retrouvèrent alliés à divers gouvernements réguliers ou forces armées à différents moments. Les guerriers du FRPI se croient invulnérables aux armes à feu. La majorité des combatants sont attachés aux religions traditionnelles. Ils pratiquent le culte des ancêtres et font des sacrifices aux « esprits des morts » 3. Les rites d'initiation restent vivaces et concernent à la fois les vieux sage et des Féticheurs. On y pratique notamment l'extraction des incisives inférieures et les scarifications. Ils s'aspergent d'une potion magique censée faire couler les balles sur leur corps comme de l'eau et autres rituels magiques visant à rendre les combattants invulnérables aux balles ennemies. les guerriers se déplaceraient à la vitesse d’une flèche et pourraient prendre d’assaut un village ennemi sans lui laisser le temps de se défendre. C’est ce qui expliquerait les massacres. fétiche de l’oiseau, autre breuvage, donnerait quant à lui l’agilité d’un oiseau et permettrait de mener des actions « commando » dans le camp ennemi et de s’échapper. Le groupe armée est accusé de très grave violentions de droit del'homme, par des ONG , nationaux , et internationaux pour des crimes contre l'umanité, notement des pillages, massacres, viols, tuerries, au sud del'actuel province del'ituri, térritoire d'irumu. Après le mouvement, migratoire dela population d'Afrique subsaharienne vers le 16 et17esiècle, les deux populations Hema et Lendu qui se savent sont condamner à vivre ensemble sur leurs communes terre ancestrales, avaient su trouver chaque fois le chemin de la Paix et de la réconciliation. Les Hema, plus souvent éleveurs, et les Lendu, généralement cultivateurs, étaient parfois en conflits pour le contrôle et l'utilisation des terres, conflits accentués par la surpopulation à la fin du XX e siècle. Dans le passé, les rivalités ethniques entretenues par les acteurs politiques et certains intellectuels avaient même déjà provoqué quelques remous sociaux voire des confrontations armées notamment dans les territoires d’Irumu et de Djugu. Dans les lignes qui suivent, nous présentons les différentes épisodes du conflits ethnique Hema – Lendu dans le territoire d’Irumu. Le conflit en cinq épisodes : La cohabitation entre les peuples Hema et les Indru Lendu-Bindi dans le territoire d’Irumu a connu plusieurs épisodes d’affrontements sanglants dont les plus importants ont eu lieu en 1911, 1966,1979,1992 et 2003. 1.En 1911, la guerre éclate après l’assassinat du grand chef Hema, Bomera, par Les Indru , Lendu-Bindi ou Lendu-Sud. Les hostilités s’étendront l’année suivante dans le territoire de Djugu. Lors de la seconde guerre du Congo, en 1999, les troupes ougandaises se servirent de ce contentieux pour former des milices armées ethniques pour mieux contrôler la population mais aussi pour l'extraction et le commerce (illégal) d'or 1. Après le départ des forces armées ougandaises, les cartels criminels impliqués dans ce trafic restèrent sur place et continuèrent à s'appuyer sur les milices rurales et autres groupes d’autodéfense différents témoignages s’accordent pour affirmer que depuis l’époque coloniale, on a jamais déploré un quelconque conflit de terre entre les peuples Hema et ce, en dépit de l’enchevetrement de leurs villages particulièrement dans le territoire de Djugu 2. L'ethnicité est instrumentalisée dans des buts économiques, politiques locaux, nationaux et internationaux 3. Plusieurs opérations de nettoyages ethniques, avec comme point culminant le massacre d'un millier de Bira et de Hema à l'hôpital de Nyankunde.

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