« May-Moya Beni térritoire Rdcongo : Une accalmie s'observe dépuis tôt le matin d'aujourd'hui 12 novembre 2015 après des combats entre les Fardc et les Adf-Nalu, à May-Moya à 15 km au nord dela commune rurale d'Oïcha sur l'axe routier Beni Eringeti dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC),après de violents combats qui ont opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles ougandais des ADF, a indiqué à Xinhua l'administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda. "La situation est devenue calme, les FARDC ont été renforcées par d'autres éléments et ont mis en déroute les rebelles des ADF", a déclaré M. Kalonda, ajoutant. "Il 'y a eu des tirs d'armes, lourd et automatique notre armée contrôle déjà la situation, la population qui s'est déplacée à cause de ces combats, elle commence à regagner leurs maisons. D'après une ONG, CRDH les rebelles des ADF ont lancé une attaque contre une position des FARDC, dans l'objectif de trouver des munitions et provisions en nourritures »

L'attaque dela localité de May-Moya dans la soirée d'hier 11 novembre 2015 est arrivé après un intense combat dans l'avant midi entre les Fardc et les Adf-Nalu qui ont tiré des coups des balles contre un véhicule des Fardc . L'armée à réagi avec des armes lourds et automatique qui a mit les rébélles en déroute. C'etait aux environs de 6 heures quand les fardc jallonaient la route N¤ 4. Bilan de ce combat a fait un mort d'une vielle dame du nom de tema andolonge kalume né le 15- juillet-1932 qui partait a son champ non loin du groupement Bambuba-Kisiki a été fusillé puis machetté par les adf,apres des echanges des tirs,les assaillants ont fuits dans la brousse et après les Fardc continue de le poursuivre jusqu'en présent. Ceux qui tuent à BENI,ce sont des terroristes. Ce sont des islamistes, des jihadistesdu genre ou de l’espèce BOKOHARAM, ELSHABAAB, ALQUAIDA, etc et cela avec comme objectifs : Mais alors la question persiste, qui massacre les Civils à Beni ? .La mise en place d’un système de terreur d’épuration systématique des populations civiles. *.Le déplacement force des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et d’exploiter les ressources naturelles. *.L’installation des foyers d’intégristes religieux et des bases d’entrainement terroristes dans la zone. Un ensemble des sujets Ougandais, Kenya, Somaliens, Tanzaniens, Rwandais, Soudanais, Burundais, Centrafricains et Congolais qui se couvrent le label ADF-NALU(au nom de cette rébellion ougandaise) aujourd’hui sous une nouvelle dénomination ‹ MDI ›Muslm Defense International, alors que ce sont des véritables terroristes qui s’assignent pour mission islamiser de force toute la région et créer un Etat Islamiste dans la Région de Grand-Lac. Pour ces Terroristes, l’armée régulière congolaise ne pouvait pas venir démanteler ce centre international de terrorisme(allusion faite aux destructions par les FARDC des Camps MADINA, CANADA, ISSA, MAKOYOVA, MAKEMBI, TSUTSUBO, ABIA KAMBI YA MIBA, KAMBI YA CHUI) qui a valu des millions des dollars, d’importantes ressources matérielles et humaines. Et comme pour y arriver l’armée a bénéficié de la complicité de la population, les Jihadistes viennent faire payer cela à cette population. L’extrême nord du Territoire de BENI, dans le Parc de VIRUNGA et la Vallée de la rivière SEMULIKI ont abrité jusqu’il y a peu des CENTRES d’Instruction pour former ces terroristes. Leurs essais de bombes artisanales ont fait par plus de 4 fois des victimes en Ville de BENI au cours du premier Trimestre de 2014. Partant du mode opératoire des combattants, des armes dont ils ont fait usage. Sachons tous qu’à BENI il y a plutôt des Terroristes, sans objectif militaire. Ils ont de têtes pensantes (en RDC et à l’extérieur du pays), des Noyaux des Coordinations dans les profondeurs (foret /parc) et des groupes satellites opérant en groupuscules dans les faubourgs des agglomérations pour décapiter, éventrer les civils sans défense. Contenir leur mode opératoirepassé de la guerre classique à la guérilla ou guerre en symétrienécessite une compréhension commune et des moyens conséquents aussi bien humains que matériels, la solidarité nationale et internationale. Chercher à réduire ce grand problème aux simples individus (Commandants des Operations militaires par ex., unités FARDC engagées sur les fronts) revient à le minimiser, à le dénaturer et à s’isoler des pistes vers une solution durable. Ces Terroristes, pour s’enraciner, ont réussi à asseoir un réseau d’intelligence très entretenue, un circuit financier/économique transfrontalier très fort ainsi que des complicités locales et internationales. A ce sujet, au 1ersemestre 2013 nous avons par exemples documenté de cas de recrutements des jeunes dans des mosquées au N-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et ITURI, le kidnapping des plus ou moins 894 civils en Territoire de Beni convertis de force en musulmans (selon les témoignages de plus de 383 civils libérés, des combattants-Adf rendus ou capturés par les FARDC). Ceux qui s’opposaient à cette conversion forcé étaient exécutés sans autre forme de procès, c’est le cas de 3 Prêtres de la Paroisse Catholique de MBAU, en à en croire un combattant ADF capturé.C’est pourquoi nous disons que le contexte sécuritaire en Territoire de BENI nécessite une attention particulière de chacun de nous. Le problème est aussi grand que nous ne l’imaginons. Il nécessite, pour l’endiguer, la mobilisation de toute la Communauté nationale et internationale, la solidarité des toutes les provinces de la RDC, des Etats de la Région, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, des USA et des Nations Unies. Nous voudrions finir ce point en fixant l’Opinion que : ce qui se passe à BENI n’est jamais l’affaire de massacres des Civils par les FARDC ou la MONUSCO, ou la complicité de l’armée. Le dire ainsi c’est tout simplement cracher sur les efforts jusque là consentis par les FARDC, voire sur la mémoire de ceux qui sont tombés sur la ligne de front pour cette cause.

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