Rdcongo tension politique avant les éléction 7 octobre 2015 – A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en République démocratique du Congo )RDC(, deux envoyés de l'ONU dans la région ont fait part mercredi de leur inquiétude concernant les tensions politiques dans la perspective des élections de 2016. Je ne peux pas dire avec certitude si les progrès réalisés sont durables ou si le spectre de la violence peut réapparaître et annuler ce qui a été réalisé jusqu'à maintenant «, a dit le Représentant spécial du Secrétaire général en RDC, Martin Kobler, lors d'un exposé devant les membres du Conseil. Selon lui, les tensions politiques sont élevées avant les élections de 2016 et » auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique. Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique.

Les défis du nouveau chef de la Mission des Nations unies en RDC. Kinshasa se détend. Le Nigérien Maman Sidikou, 64 ans, a pris sesfonctions lundi 16 novembre comme chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), l’une des plus importantes au mondeavec quelque 20 000 hommes, et dotée d’un budget de 1,35 milliard de dollars. Il remplace l’Allemand Martin Kobler, dont les relations avec le gouvernement s’étaient fortement dégradées après un différend sur la traque des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda(FDLR), disséminées dans les provinces orientales des Nord et Sud Kivus. Mercredi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la Monusco a cependant rappelé que la reprise ne dépend pas des militaires.« La question est totalement politique. C’est une décision qui doit êtreprise au plus haut niveau », a insisté le général français Jean Baillaud, commandant de la force de la Monusco par intérim. Avec Maman Sidikou, Kinshasa espère repartirdu bon pied.« La principale attente pour nous est de terminerle dialogue stratégique »entamé avec la Monusco pour aplanirles divergences et favoriserla reprise des opérations conjointes contre les FDLR, explique Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Viols et abus sexuels des militaires FARDC : RCA, Mende répond à Mme Margaret !
“Jamais il n’y a eu des échanges sur la Centrafrique entre Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’ONU et Joseph Kabila, Président de la République Démocratique du Congo. En aucun moment, le Président Kabila se serait entendu signifier une décision du Conseil de sécurité de l’ONU de retirer les militaires congolais du contingent envoyé en appui au processus de pacification en Centrafrique pour cause de mauvaise conduite et particulièrement, de leur implication dans des faits de violences sexuelles dans ce pays”. La déclaration est de Lambert Mende Omalanga, prononcée au cours du point de presse qu’il a animé au Centre de presse de la RTNC2 hier, jeudi 19 novembre 2015. Le Porte-parole du Gouvernement a tenu, résolument, à préciser les faits suivants : le contingent FARDC déployé en République Centrafricaine n’est pas composé de 400 militaires. C’est plutôt un bataillon complet, soit le double de ce nombre que la nation congolaise a mis à la disposition de la Minusca en Centrafrique. Ceci, sans compter les éléments de la Police Nationale Congolaise stationnés à Bangui, capitale de la RCA, affirme Mende. Par ailleurs, réfute le Ministre de la Communication, les allégations relatives aux délits d’abus sexuels imputés aux FARDC sont fausses et non avérées. Des preuves existent qui le prouvent, mais que ni RFI, ni ses informateurs ne se sont donnés la peine de vérifier, précise-t-il. D’après le ministre de la Communication et Médias, lorsqu’il faut pousser la réflexion plus loin, dans l’agenda caché d’une telle démarche suicidaire transparait la volonté délibérée de dégarnir la frontière RDC- Centrafrique pour la rendre poreuse. L’histoire étant un éternel recommencement, la question sur la frontière demeure entière et d’actualité dans le contexte du moment. La frontière rwandaise est à peine longue de 100 Km. Tandis que celle de la Centrafrique avec la RDC est longue de plus de 1.600 Km, rappelle le Ministre. Et donc, visiblement, il y a intérêt pour les ennemis de la RD-Congo à ce qu’il n’y ait pas des soldats congolais à cette frontière, ce qui peut l’exposer à tous les risques d’incursions, fait-il savoir.
Ce, avant de rappeler qu’au mois d’août dernier, trois éléments du contingent FARDC basé à Bambari avaient été mis en cause dans des accusations de viols. Une source diplomatique avait été citée dans la même chronique comme ayant assuré que les FARDC «…ont mené un travail exemplaire sur le plan sécuritaire», tout en faisant état de «problèmes de disciplines», ce qui est pour le moins contradictoire, note-t-il.
Mende Omalanga regrette qu’un média hyper professionnel comme RFI puisse diffuser en boucle, le jeudi 19 novembre 2015, des informations d’une rare gravité.
Une occasion pour Lambert Mende Omalanga d’éclairer la lanterne de l’opinion sur la sémantique de deux faits non avérés attribués aux éléments FARDC, en mission de pacification à Bambari, en Centrafrique. Il s’agit de fausses accusations de Madame Margaret du Bureau des Droits de l’homme de la Minusca contre les militaires du contingent FARDC et le chantage de certains partenaires internationaux sur la RDC dont Mme Danae Dholakia, envoyée spéciale de la Grande Bretagne pour la région des Grands Lacs.
S’agissant du premier dossier relatif à Mme Margaret, le ministre a déploré que l’intéressée se soit fiée à des surnoms d’individus à la place de noms authentiques (Jackson, Rocky…).
Par ailleurs, les présumées victimes des viols en questions ont-elles-mêmes démenti en bloc les allégations de dame Margaret, laisse entendre Mende.
4 magistrats militaires dépêchés par le Gouvernement congolais.

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