BENI TERRITOIRE RDC DANS L' INSECURITE DES ADF-NALU DANS PLUS DE VINGT CINQ ANS : Qui sont les hommes des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu) qui sévissent dans le Nord-Kivu ? Les rebelles sont Ougandais et pour la plupart musulmans. Certains évoquent aussi la présence de Somaliens dans leurs rangs, mais rien ne le prouve. Ils sont installés à la frontière avec la République Démocratique du Congo (RDC), près du Nord-Kivu. Leur stratégie est de profiter des faiblesses de l'armée congolaise. Au départ, leurs revendications sont ougandaises, et ils s'opposent à leur président Yoweri Museveni, mais elles sont aussi alimentaires. Un groupe comme les ADF-Nalu n'est pas un cas isolé en RDC, il y a plusieurs dizaines de mouvements de ce type dans cette région. Depuis les massacres à Beni térr au Congo (RDC), 250 personnes en deux mois. Même s'ils n'ont pas revendiqué les attaques, les Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu) semblent être les auteurs de ces assassinats. Ça fait plus de 20 ans que l'insécurité est permanente dans cette région de l'Afrique. Et depuis des mois, la population porte ce genre de critiques. Ils ont le sentiment que l'Onu pourrait en faire davantage. C'est probablement vrai vu les moyens dont disposent les Nations unies, notamment des hélicoptères d'attaque Roievak sud-africains dans le cas de la Brigade d'intervention comprenant des Sud-africains, des Tanzaniens et des Malawites qui ont vaincu les rebelles du M23 mais qui n'ont pas été déployés dans cette partie du Nord-Kivu. La population dénonce la passivité des autorités et des troupes onusiennes sur place, est-ce justifié ? Des drones de l'Onu qui étaient auparavant à Goma ont été déployés le 3 décembre sur le territoire de Beni, là où a eu lieu le massacre de beaucoup des personnes. À quoi vont-ils servir ? Les opérations de traque des rebelles ougandais de l’ADF-NALU menées par les FARDC au Nord-Kivu n’ont pas influé négativement sur les activités agricoles dans les milieux proches de la zone opérationnelle, notamment dans la localité de Nadui (à 80 km au nord-est de Beni ville). Ancien bastion de l’ADF-NALU en plein Graben en territoire de Beni , ce milieu riverain du parc national des Virunga, dans l’Est de la RDC. Aujourd' hui cette parti traverse une crise inédite marquée par une série d’attaques meurtrières des rebelles ougandais Allied Democratic Forces ADF/NALU (Forces démocratiques alliées) sans vergogne contre les civils confusément. Ironie du sort, cette Est est tout sauf bénie comme le son peut le laisser présager. En l’espace d’un mois, soit du 02 Octobre au 02 Novembre 2014, plus de 100 congolais ont péri dans cette aventure macabre nonobstant l’engagement de l’armée régulière dans la pacification de la région et la présence de la plus grande et hautement mission onusienne au monde. Mission qui brille par son armement et son inefficacité. Le mutisme du gouvernement congolais dans cette affaire donne libre chemin à la désinformation. Elle fait état d’une certaine implication et complicité non voilée des anciens dignitaires, leaders incontestés et exilés politiques volontaires. Parmi eux, MBUSA NYAMWISI, président du RCD/KML, ancienne milice, reconvertit en parti politique de l’opposition depuis la fameuse transition de 2002. Plusieurs fois ministre, il fût candidat président de la république en 2011 avant de se désister en faveur de l’actuel chef de l’état. Il vit aujourd’hui à l’étranger pour des raisons jamais révélées à l’opinion publique. Une espèce d’exil politique qui ne dit pas son nom. La magie des technologies aidant, Kongo Yetu a eu l’occasion d’interroger directement le président Mbusa si oui ou non. Il faut d'abord une claire volonté politique. Le contexte n'est pas le même. Kinshasa voulait vraiment réduire le M23. Dans le cas des ADF-Nalu, c'est à voir. Ce qui est sûr c'est qu'il y a un problème dans le cas des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) présentes notamment dans le parc des Virunga, dans la mesure où une partie des officiers des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a des rapports d'affaire ou de camaraderie avec les FDLR. Dans le cas des ADF-Nalu, c'est différent mais il faut comprendre que selon le gouverneur du Nord-Kivu lui-même, tous les morts ne sont pas à attribuer aux seuls rebelles. Il a aussi mis en cause des partisans de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi, lui-même ancien chef du mouvement rebelle RCD-K-ML (Rassemblement des Congolais pour la démocratie), qui, après avoir été ministre de Kabila, le combat aujourd'hui politiquement. Les drones doivent renseigner l'Onu et l'armée congolaise sur la position et les mouvements des rebelles, afin de faciliter l'action contre ces derniers. L'Onu doit apporter son assistance également à la planification des opérations et à la logistique. Les autorités peuvent-elles prendre le dessus des ADF-Nalu, et de « contrôler » le mouvement comme ce fut le cas avec le M23 ?

La République Démocratique du Congo se trouve parmi les Etats les plus affectés par l'insécurité qui a causé la disparition des millions des personnes qui ont subi les conséquences tant humains que matériels. Qu'est ce qui est à la base des turbulences dans la région des grands lacs. L'insécurité toujours grandissante dans la région des grands lac d'afrique
La situation de l'Afrique contemporaine a mis en évidence les formes de violences après la fin de la guerre froide et de l'apartheid en Afrique du sud, ont permis les proliférations des armes dans diverses régions de l'Afrique Le reflet d'entité chaotique ingouvernable sur le continent africain a été la manipulation des conflits dans la région des grands lacs, une ère des conflits géopolitique dans la région. A la suite de génocide, la conflictualité qui a repris ses menaces dans une spirale de violence et de déflagration totale En effet , la guerre de libération en Afrique du sud a jouée un rôle, important dans l'émergence de nouvelles forme de violence , elle a initie une culture révolutionnaire de violence destructible dans la région des grands lacs. La fin de la guerre froide a affecté le grands le système d'approvisionnement d'armes et la prolifération des armes dans cette région, a négativement affecté tous les aspect de la paix et de la sécurité . L'inféodation et l'ethnisation du pouvoir locale ont constitue la véritable source , qui a jailli le cycle de violence dans tous les pays de la région en l'occurrence ; le Rwanda , le Burundi , l'Ouganda et la République Démocratique du Congo. REGIONALISATION DE LA L'INSECURITE Le problème de l'insécurité aux frontières du Rwanda et de La République Démocratique du Congo que pose les dirigeants Rwandais pour justifie l'attaque du territoire congolais par l'armée rwandaise plonge d'avantage cette sale guerre dite des grands lacs dans un degré de complexité et de confusion fortement accentué Il convient de rappeler qu'a la fin de la colonisation belge, le Rwanda- Urundi appariaient comme des Etats fortement divisé càd on distingués ce trois tribus à savoir : les Huts, les Twas, les Tutsi, avec deux ethnies rivales notamment le Hutus et les Tutsi prêts à en découdre au moyen de toutes les armes possible pour se disputer le pouvoir. Par ailleurs, la République Démocratique du Congo est liée à la même histoire Le Rwanda et le Burundi, mais elles n'ont pas connu de dichotomies raciales grâce à l'homogénéité des peuples bantous qui la compose.En outre, il faut noter aussi les tracés des frontières effectués lors de la conférence de Berlin qui constitue aujourd'hui une source des conflits dans la région des grands lacs. En effet, après ce partage, certaines population appartenant aux même groupe ethniques se sont retrouvés brutalement séparées les unes des autres. Ainsi, des sociétés des civilisations hétérogènes, qui liaient souvent dans le passé les rapports conflictuels du type guerrier ou esclavagiste, qui se sont retrouvés entrain de coexister au sein d'une même entité L'histoire récente du Rwanda relève en effet que pour mieux cerner ce problème de l'instabilité dans ce pays, il conviendrait que nous jetions un regard sur l'Ouganda. Depuis la prise du pouvoir de YOWERI MUSEVENI a la suite d'une répression brutale mené contre les Tutsis par le pouvoir Huts en 1963, plus de 150.000 rwandais de souche Tutsis avaient pris le chemin de l'exil vers des pays voisins, principalement vers l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, laissant derrière eux un pays versé dans un système de totalitarisme ethnique, dont le dernier monarque fut sans nul doute Juvénal HABYARIMANA, resté au pouvoir de 1973 à 1994. Ces exilés Rwandais tenteront vainement à maintes reprises des coups de force contre le pouvoir Hutus. C'est ainsi qu'en 1981, la rébellion ainsi constituée, sous l'appellation FPR, composée essentiellement de la génération des réfugiés Thusis établis en Ouganda décida de voler au secours d'un mouvement insurrectionnel armé Ougandais dénommer ; la NRA, dirigé par YOWERI MUSEVENI Deux jeunes hommes d'origine rwandaise se font remarquer au sein de la NRA, en l'occurrence de RUGIEMA F, qui prendra plus tard le commandement du FPR, et Paul KAGAME qui lui succédera au lendemain de sa mort en 1990.lorsque MUSEVENI prend le pouvoir en 1986, la NRA compte environ 2500 combattants rwandais tutsi. Cette victoire constitue l'amorce d'une alliance avec les Himas de l'Ouganda qui devra le conduire jusqu'à Kigali Les rwandais sont visible partout en Ouganda, exercent une mainmise sur l'administration, les commerces, la sécurité, au point que les Ougandais ne les supportent plus, un peu comme les populations de la République Démocratique du Congo n'en voulaient plus d'eux, après leurs entrées au pays avec les forces d'alliance. En octobre1990, plus de 2500 soldats rwandais de la NRA tournent le dos à l'Ouganda et se lancent à la conquête du pouvoir à Kigali, sous le label du FPR, commandé par le major général Fred RUGIEMA.

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