Le mariage implique la séparation d’avec les parents (Genèse 2:24) Ce que Dieu a uni (Matthieu 19:6) « Il les créa mâle et femelle, et les bénit ; et il appela leur nom Adam (homme) » (Genèse 5:1-2), et non pas hommes (au pluriel). Le mari et la femme constituent ensemble l’homme. Ils seront une seule chair. Nous reviendrons sur cette déclaration. Le mariage est une unité. Le mariage (Genèse 2:18-24 ; 5:1-2). Tel que Dieu le voit. Dieu voudrait unir les deux époux, parce que Lui seul est capable de sonder chaque homme, et sait lesquels sont fait l’un pour l’autre. Le serviteur d’Abraham pria l’Éternel de lui faire connaître l’épouse qu’il avaitdestinéeà Isaac. Le père et le frère de Rebecca reconnurent effectivement que cette chose procédait de Dieu (Genèse 24:14 et 50). Après la chute, Adam fit à Dieu un reproche voilé : « La femme que tu m’as donnée » (Genèse 3:12). Quoi qu’il en soit, il reconnaissait que c’était Dieu qui la lui avait expressément donnée. « Une femme sage vient de l’Éternel » (Proverbes 19:14). Dieu veut encore aujourd’hui la donner. Cependant, Il ne doit pas être rendu responsable des mariages malheureux : ils sont toujours le résultat de la volonté propre. Si Dieu unit deux êtres, il donne la grâce pour résoudre tous les problèmes qui peuvent se présenter. Une sainte institution de Dieu. Quelqu’un l’a décrit comme une sainte institution de Dieu issue du paradis. Le verset de Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair », s’applique à proprement parler aux descendants d’Adam et Ève chassés du paradis. Adam n’avait pas de parents et ne pouvait donc pas les quitter. Dieu a institué le mariage monogamique. « C’est pourquoi l’homme s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair ». Ce verset de Genèse 2:24 est cité à quatre reprises dans le Nouveau Testament, avec une variante qui toutefois ne permet aucune autre interprétation : « Lesdeuxserontune seulechair » (Matthieu 19:5 ; Marc 10:8 ; 1 Corinthiens 6:16 ; Éphésiens 5:31). Le mariage, une sollicitude particulière de la part de Dieu. Ce n’est pas Adam, mais Dieu qui estima que la solitude, à la longue, ne serait pas bonne pour Adam. Combien cet intérêt de Dieu pour Adam solitaire a dû être bienfaisant ! Dieu lui-même était soucieux du bien de l’homme. Il était Celui qui agissait, et lorsque l’heure choisie par Lui fut venue, il lui amena une compagne. Celui qui met sa confiance en Lui, en fera encore aujourd’hui l’expérience. Il n’est pas seulement donné pour assurer la descendance à l’homme (Genèse 1:28), mais constitue une communion intime de l’esprit, de l’âme et du corps. Le mariage requiert des deux conjoints : amour désintéressé, fidélité, confiance mutuelle, sens des responsabilités ; ce n’est pas tout. Mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction. Les époux qui réalisent cet amour qui s’oublie et se livre, qui selon 1 Corinthiens 13:5 ne cherche pas son propre intérêt, feront l’expérience heureuse que l’estime et l’inclination réciproque ne font que s’approfondir, s’enrichir et s’embellir. Car « il est plus heureux de donner que de recevoir » (Actes 20:35). Mais dans cette vie en commun, la première place appartient au Seigneur. Le mariage est une vie en commun pleine de responsabilités. Dans nos pays, il est conclu et confirmé par l’état civil, et non par un simple consentement (Romains 13:1-2). Remarquons l’exemple biblique de Rebecca en Genèse 24 : elle donna son consentement en disant : « j’irai » (v 58). C’est seulement neuf versets plus loin qu’il nous est dit : « elle fut sa femme » (v 67). Le premier verset présente le mariage comme un accord entre les époux, le dernier démontre plutôt l’acte public en rapport avec la société. En outre, des passages comme ceux de 2 Corinthiens 8:21 et Romains 12:17 nous exhortent à veiller à « ce qui est honnête non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes ». En dehors des intéressés, il n’y a que Dieu qui entende le consentement réciproque, mais le mariage devant l’état civil est ratifié « devant les hommes ». Dieu a aussi appliqué l’image du mariage à Israël. Il s’est plaint de ce que les pères aient rompu son alliance quoiqu’il les eût épousés (Jérémie 31:32). Le mariage est un engagement qui ne doit pas être dissous tant que les deux conjoints sont en vie (Romains 7:2 ; 1 Corinthiens 7:39). Il arrive que des pères ou des mères trop étroitement liés à leurs enfants éprouvent de la peine à accepter cette ordonnance divine. Un jeune homme ou une jeune fille peut avoir aussi avec ses parents des liens si forts qu’ils dépassent une saine relation filiale. Dans les deux cas, une telle dépendance pèse sur le jeune couple. Nous avons déjà attiré l’attention sur la nécessité de l’autonomie et de l’indépendance vis-à-vis des parents. Les parents doivent s’assurer que leurs conseils ou leurs exhortations bien intentionnés. Le lien du mariage est une union pour la vie, jusque la mort.

Dépuis que l’homme a fait du mariage institué par Dieu. On cherche parfois à justifier la vie commune sans mariage officiel. Cette union n’a rien de solide ni de définitif. Elle ne peut remplacer le mariage ni lui être assimilée. Des jeunes croyants peuvent se laisser entraîner par les coutumes de leur entourage (passer seuls des vacances ensemble, cohabiter...). Ils s’exposent à des dangers réels, ne pouvant pas compter sur la grâce de Dieu pour être gardés de chute dans un chemin de propre volonté. L’abandon des enseignements bibliques détruit le respect et la crainte de Dieu. Les exemples suivants montrent comment Dieu en juge: 1. La femme samaritaine au puits de Jacob avait été mariée cinq fois et vivait alors en concubinage. 1.Rahab la prostituée, en est un exemple frappant. Elle est citée plusieurs fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament, en relation avec sa vie de péché précédente. Mais il est toujours mentionné aussi qu’elle a été sauvée et justifiée par la foi, et elle a reçu une place d’honneur dans la généalogie du Seigneur Jésus (Josué 2:1 ; 6:22 et 25 ; Hébreux 11:31 ; Jacques 2:25 ; Matthieu 1:5). 2.Parmi d’autres pécheurs, des prostituées se repentirent de leur vie de péché. Elles ont cru à la prédication de Jean le Baptiseur et se repentirent (Matthieu 21:31-32). Qu’on ne prétende pas que seuls les incrédules peuvent commettre ce péché ! Parmi les quatre choses indispensables qui ont été imposées aux croyants d’entre les nations, on trouve: « Qu’on s’abstienne... de la fornication » (Actes 15:20, 29). Et le croyant d’aujourd’hui n’est pas à l’abri de ce danger. L’apôtre craignait d’être affligé à l’occasion de plusieurs qui s’étaient convertis d’entre les Corinthiens dissolus, qui avaient péché auparavant et ne s’étaient pas repentis de l’impureté, de la fornication et de l’impudicité qu’ils avaient commises (2 Corinthiens 12:20-21). Depuis la chute, l’homme a gâté tout ce que Dieu lui avait confié. Il a donc également profané le mariage. Cela ne peut pas rester impuni : la décadence morale de l’homme devait en résulter, d’où les sérieux avertissements de l’Écriture : « Que le mariage soit tenu en honneur » (Hébreux 13:4). « Qu’aucune impureté... ne soit même nommée parmi vous, comme il convient à des saints » (Éphésiens 5:3). Tout contact avec le mal souille. C’est pour cette raison que nous mentionnons ci-après avec crainte et une sainte horreur, comme il convient à des saints, certains égarements concernant le mariage, qui aujourd’hui, en contradiction avec la Parole de Dieu, ne sont parfois même plus considérés comme péchés. La fornication : C’est la recherche des satisfactions charnelles en dehors du mariage. Elle est appelée par l’apôtre : « pécher contre son propre corps » (1 Corinthiens 6:18). Cette expression n’amoindrit nullement la responsabilité, mais la renforce. À plusieurs reprises la fornication est aussi appelée un péché contre Dieu (Genèse 20:6 ; 39:9 ; 2 Samuel 12:13 ; Psaume 51:4). « Or le corps n’est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps » (1 Corinthiens 6:13). L’homme et la femme peuvent tomber dans ce péché. Juda, le fils de Jacob, a péché ainsi (Genèse 38). Et la description de la prostituée séductrice en Proverbes 7:6-27, correspond en tous points à la déchéance morale actuelle. C’est une erreur de prétendre que la fornication ne s’applique qu’au cas où les personnes se donnent pour de l’argent. S’il en était ainsi, le cas mentionné en 1 Corinthiens 5:1 ne pourrait porter ce nom. En outre, l’emploi de ce terme nous enseigne que l’on doit entendre par là tout entraînement vers des objets que la pensée de Dieu n’a pas destinés à cela. Lorsque Israël s’est tourné vers les idoles, la Parole de Dieu appelle cela « fornication », car « tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3 ; comparer avec Exode 34:15-16 ; Lévitique 17:7, etc.). Lesconséquencesde la fornication sont désastreuses. Jephté, un fort et vaillant homme, était fils d’une prostituée. Il fut déshérité et chassé par ses frères, les fils légitimes de son père, et il dut s’enfuir (Juges 11:1-3). Combien d’enfants illégitimes (nés en dehors du mariage) ont à souffrir toute leur vie du péché de leur père ou de leur mère ! « La prostituée... augmente le nombre des perfides parmi les hommes » (Proverbes 23:27-28). « Le compagnon des prostituées dissipera son bien » (Proverbes 29:3). C’est ainsi en outre que le fils prodigue a dissipé son bien (Luc 15:30). Ce péché, comme celui de l’ivrognerie, ôte le sens (Osée 4:11). « Ceux qu’elle a tués sont très nombreux » (Proverbes 7:26). Les fornicateurs seront dehors, avec d’autres pécheurs, privés de la bénédiction future. « Leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort » (Apocalypse 21:8 ; 22:15). Mais Dieu soit béni ! En rapport avec ce péché, la Parole de Dieu ne nous mentionne pas seulement des jugements, mais promet grâce et pardon à celui qui confesse sincèrement ses péchés.

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