MOISE KATUMBI ET JOSEPH KABILA VERS UN REGARD DES TENSIONS POLITIQUE AVANT LES ELECTIONS PREVU EN 2016 : Rentré dans sa province le 23 décembre, 2014 après trois mois passés à l’étranger pour soigner les séquelles d’une tentative d’empoisonnement, le gouverneur du Katanga avait prononcé un discours où il semblait s’opposer à un troisième mandat de Joseph Kabila, le qualifiant de "troisième faux penalty. Le fait qu’il ait été reçu par le président Joseph Kabila peu de temps avant de quitter le pays n’a pas peu contribué à alimenter cette confusion, plusieurs sites et journaux spéculant sur le fait que l’entretien pourrait s’être mal passé – Katumbi est, on le sait, réservé quant au projet de révision constitutionnelle en vue de l’élection de 2016. En réalité, le très populaire gouverneur et homme d’affaires de 50 ans est allé soigner dans une clinique de Londres les séquelles d’une tentative d’empoisonnement à l’arsenic remontant à 2011 – et dont le ou les auteurs demeurent inconnus. Mais beaucoup d'analyses politique pensent que c'est une stratégie. En ce qui concerne l'incident d'hier mardi 01 décembre 2015 au près du stade tpmazembe situé dans la commune de Kamalondo M. Katumbi, a publié un message su son comte twitter en disant que. « Mon échange avec les fans @TPMazembeempêché par la police. Une atteinte de trop aux libertés dans notre pays #RDC pic.twitter.com/rMuMf8UAKd. Disponible aussi sur le site du club àl'adresse,http://www.tpmazembe.com/fr/actualite/8012/lacrymogenes-menaces-et-chasse-a-l-homme-a-kamalondo. Celles-ci étant désormais résorbées, le propriétaire du célèbre TP Mazembe, club phare du foot congolais, peut donc envisager son retour. prononcé contre un "troisième faux penalty", entendez un éventuel troisième mandat de Joseph Kabila, le président congolais organise ce lundi une grande réunion politique dans la même province. Objectif : mobiliser les soutiens du président. Une cinquantaine de députés nationaux et sénateurs, originaires du Katanga, ont embarqué, le 4 janvier, dans un avion à l’aéroport de Kinshasa. Destination : la ville de Lubumbashi où séjourne depuis quelques jours Joseph Kabila. À en croire une source proche de la présidence, une rencontre y est prévue entre le président congolais et les élus de la province. Le mardi 29 septembre 2015 sur son compte Twitter ancien Gouverneur du Katanga a annocé sa démission du PPRD, le parti présidentiel, et du gouvernorat du Katanga. Chers amis, j'ai signifié ce jour ma démission du PPRD et du gouv #Katanga; ma déclaration ci-dessous #nouveaudepart pic.twitter.com/g4urPl4mSb — Moise Katumbi (@moise_katumbi) 29 Septembre 2015. Dans la déclaration qui accompagne son tweet, Moïse Katumbi explique les raisons de son départ du PPRD. Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins, affirme Moïse Katumbi. Il ajoute être opposé fermement à tout prétexte pour retarder les élections tel que le manque de moyens financiers. Moïse Katumbi déplore également les arrestations arbitraires et les intimidations de toutes sortes. Ces derniers temps, trop d’exemples doivent nous alerter : arrestations arbitraires de militants pro-démocratie, interdictions de sortie de films, intimidations de toutes sortes, répressions policières de plus en plus violentes, coupures des connexions Internet, énumère-t-il. Allusion faite à l’arrestation des militants pro-démocratiede Filimbi, à l’interdiction du film de Thierry Michelsur le docteur Mukwege ou encore à la coupure d’Internetà la suite des manifestations contre la modification de la loi électorale en janvier dernier. Dans sa déclaration, M. Katumbi lance un appel à toutes les forces vives congolaises, pour qu'ensemble nous mettions un terme au découragement, à la résignation et au fatalisme en sauvegardant notre jeune démocratie. La démission de Moïse Katumbi du Parti du peuple pour la reconstruction et le démocratie (PPRD) survient quelque jours après l’exclusion de sept partis (G7) de la Majorité présidentielle qui ont appelé Joseph Kabila à respecter la constitution pour les élections de 2016. Sur Twitter, l’un des leaders du G7 a commenté la démission de Moïse Katumbi. Décision responsable de Moise Katumbi qui apporte un appui déterminant à tous ceux qui veulent dresser un horizon d'espoir au peuple ! — Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 29 Septembre 2015. Pour sa part, Lambert Mende n’est pas surpris par la démission de Moïse Katumbi. Le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a déclaré jeudi 1er octobre que la démission de Moise Katumbi du PPRD, le parti présidentiel, et de son poste de gouverneur du Katanga ne le surprenait pas.

Moïse Katumbi dans l' ignorence n’a pas non plus dit pourquoi Kyungu a décidé d’engager son parti dans le G7 sans consulter ses membres. Il n’a pas dit aussi pourquoi et comment il intervient dans les affaires internes d’un parti politique et ses rapports avec l’autorité publique, lui qui est devenu un citoyen comme tout autre depuis qu’il a démissionné de ses fonctions de Gouverneur de province. Traitre politique de longue date, Olivier Kamitatu verse dans des mensonges aussi bien sur la situation qu’il a, lui-même, provoquée au sein de son propre parti suite à son initiative personnelle d’embarquer à bord du G7 que sur les objectifs du dialogue qu’il prétend viser à faire pérenniser Kabila au pouvoir sans en donner la moindre démonstration. Au finish, Kamitatu trahit sa stratégie visant à se désolidariser, à la faveur des élections, du bilan de la Majorité dans l’espoir de s’attirer la sympathie des électeurs pour espérer se faire élire aux prochaines élections avec le soutien des impérialistes occidentaux en quête d’un nouveau positionnement en Afrique grâce aux nègres de service comme Kamitatu et ses comparses du G7. Dans cette fausse équation à plusieurs inconnus, la réponse est simple : Moïse Katumbi et Kyungu Wa Kumwanza sont en manque de visibilité politique et cherchent à se manifester par des voies de fait. Katumbi l’a tenté en solo avec la victoire continentale du TP mazembe en voulant la politiser lorsqu’il a dit l’attribuer au peuple congolais pour les élections en 2016. Il y a, enfin, cette intervention inattendue de Moïse Katumbi qui, ce matin de jeudi sur les antennes de RFI, a voulu interpeller le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur sur le désordre qui règne au sein de l’UNAFEC comme si c’est ce Ministre qui l’a semé. Katumbi n’a pas dit aux auditeurs qui a poussé Kyungu à se rapprocher de lui à son retour de Londres en décembre dernier. Une observation d’autant plus importante qu’on se souvient des relations orageuses qui existaient entre les deux personnes quand l’un Kyungu, traitait l’autre, Katumbi, de « tshitokatoka » (albinos). Moïse comme un cheveu dans la soupe. Cependant, cette mayonnaise est tellement connue qu’elle ne prend plus… Ainsi que nous l’indiquions hier, Kyungu Wa Kumwanza se trouve aujourd’hui dans une nouvelle croisade sanglante qui n’a pour autre but que de se faire une nouvelle visibilité politique depuis qu’il a décidé de quitter la Majorité. Depuis quelques temps, en effet, lui et ses sociétaires du G7 sont en manque d’actualité qui peut les mettre au-devant de la scène médiatique, sinon les querelles internes à leurs partis, querelles qu’ils ont créées eux-mêmes en engageant leurs formations politiques dans des démarches parallèles sans consultation de leurs directoires. De tout ce qui précède, on peut conclure que nos deux lascars se sentent désormais mal dans leur peau et ressente un terrible inconfort dans un environnement politique qu’ils ne savent plus maîtriser. Tout ce qui leur reste à faire c’est la confrontation permanente avec le « pouvoir » pour ainsi jouer la carte de la victimisation afin de s’attirer la commisération du public. C’est suite à ce genre de querelle que l’on a assisté à un début d’affrontement entre les fidèles UNAFEC de Kyungu et les militants des dissidents dont certains ont créé leur parti politique depuis que Kyungu avait accueilli à Lubumbashi Moïse Katumbi à son retour des soins médicaux en décembre 2014. Rien à voir donc avec la dissidence du G7. Il y a ensuite cette réaction de Kyungu qui appelait ses dogs au calme sous prétexte qu’ils ne devaient pas se laisser aller à la provocation. A ce sujet, le commandant ville de la police de Lubumbashi s’est exprimé hier mercredi pour dénoncer un début de manifestation d’une milice que constitue de plus en plus la jeunesse de l’UNAFEC. Cette réaction nous a confortées dans notre conviction selon laquelle Kyungu Wa Kumwanza est un pyromane hypocrite. Il met le feu aux poudres et nie sa responsabilité. Comme il le fit à l’époque de l’épuration ethnique. Ce début d’affrontement a amené les FARDC à intervenir, surtout quand il a été découvert que l’un des meneurs des jeunes de l’UNAFEC, au nom évocateur de « Général » Zoulou, avait enlevé, torturé et séquestré un paisible citoyen dans les locaux du siège de son parti politique. Les forces armées régulières ont aussi saisi deux véhicules du même parti qui était soupçonnés d’avoir été utilisés dans des opérations violant l’ordre public. Plusieurs éléments de confusion de présentent ainsi dans le déroulé des faits. D’abord, il y a cette action de la jeunesse de l’UNAFEC qui s’est attaquée gratuitement à un poste de police alors que c’est l’armée qui avait réagi. Non contente de cette action de la puissance publique, les jeunes de l’UNFEC ont pris d’assaut un poste de police qu’ils ont saccagé avant d’emporter plusieurs biens, ce qui avait amené la police à réagir pour rétablir l’ordre, ces confusions qui trahissent l’anarchie.

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