Motion des quelques députés del' opposition contre Evariste Boshab est tombé dans l'eau : Le député Ramazani Shadari s’est en outre appuyé sur les prescrits de l’article 168 de la constitution qui disposent que les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et son immédiatement exécutoires. Assemblée Nationale : Evariste Boshab conserve son poste au sein du gouvernement : vice-Premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Evariste Boshab, conserve son poste au sein du gouvernement, grâce à l’intervention par motion incidentielle du député Emanuel Ramazani Shadari (Majorité), qui a bloqué l’initiative de 52 députés de l’opposition parlementaire, auteurs d’une motion de défiance contre ce membre du gouvernement. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers. Dans sa motion incidentielle, le député Ramazani Shadari a démontré l’inopportunité de l’examen par la plénière de la motion de défiance, estimant que les questions évoquées dans ce document avaient déjà trouvé des réponses dans la position de la Cour constitutionnelle. C’est ainsi qu’il n’a pas reconnu à la plénière le pouvoir de prendre à contre pied la position de la haute cour sur une question déjà traitée par elle. Il a ensuite relevé que le vice- Premier ministre mis en cause n’a pas posé un quelconque acte administratif dans la nomination des commissaires spéciaux. Ces derniers ont été nommés par ordonnance présidentielle et contre signé par le Premier ministre, a-t-il renchéri. Il a, à cet effet évoqué l’article 151 de la loi fondamentale selon lequel le pouvoir législatif ne peut, ni statuer sur les différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution. Ces derniers reprochaient au vice-Premier ministre Boshab d’avoir réduit les prérogatives des provinces, en violation, selon eux, des prescrits de l’article 220 de la constitution de la RDC et de la loi portant installation des provinces, par la nomination des commissaires spéciaux à la tête des provinces démembrées. Ils ont ainsi souhaité que la responsabilité politique du membre du gouvernement soit véritablement mise en cause pour ces faits. Intervenant à son tour, Delly Sesanga (opposition) évoquant l’article 146 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a plaidé pour un éclairage de la haute Cour, quant à la procédure à suivre particulièrement en ce qui concerne la motion incidentielle au cours du débat qui bloque toute initiative de contrôle, selon lui. C’est dans ce contexte qu’il a annoncé la suspension de la participation des députés de l’opposition parlementaire aux activités de l’Assemblée nationale jusqu’à nouvel ordre, en attendant l’avis de la haute Cour. Nouvelle crise à l’Assemblée Nationale : Opposition, les Groupes parlementaires exigent la déchéance de Minaku. En un coup, les groupes parlementaires de l’Opposition engagent, simultanément, trois actions contre Aubin Minaku. Dans une déclaration à chaud, juste après la plénière de ce vendredi 11 décembre 2015, ils se disent éberlués de constater qu’il y aurait étouffement de la démocratie par l’érosion des débats. Des motions incidentielles assèchent les motions de défiance, comme si de rien n’était, alors qu’autrefois, une dénonciation avait été formulée contre une telle pratique, à la petite chambre du Parlement. Si bien que les groupes parlementaires de l’Opposition accusent Aubin Minaku Ndjalandjoko, d’être à la base de cette dérive qui n’offre aucune place à la réalisation du contrôle à exercer, en toute légalité, sur les membres du gouvernement. Ainsi, promettent-ils, d’ester une action en justice. Ici, ils saisiront, disent-ils, la Cour Constitutionnelle en interprétation de l’article 146 de la Constitution consécutivement à la procédure des débats de la motion de défiance contre les Ministres et de sa recevabilité contre le Premier Ministre, pris, singulièrement, comme Membre du Gouvernement. Qui plus, les groupes parlementaires de l’Opposition, pour en venir à bout de toutes les manœuvres de la Majorité, vont saisir, selon la même déclaration, Mme Michaëlle Jean, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, dans le but d’obtenir la déchéance de Minaku de ses fonctions de Président de l’Assemblée parlementaire francophone, en l’accusant, évidemment, de violation des règles de jeu démocratique et d’éthique parlementaire qui, normalement, régissent la Francophonie. En attendant l’aboutissement de toutes ces procédures, ils ont levé, en définitive, l’option de suspendre leur participation aux travaux parlementaires, y compris le Congrès, au cas où le Président de la République, Joseph Kabila, décidait de s’adresser, très prochainement, aux deux Chambres du Parlement. A lire le contenu de la déclaration, ci-après, il y a lieu de saisir la profondeur de cette énième crise entre...

Monsieur Etienne Tshisekedi et ses alliés pour le camp du changement. Monsieur Kabila et les siens pour le camp du statut quo. La modération sera assurée par l’Envoyé spécial du SG des Nations unies en RDC et chef de la Monusco, conformément à la Résolution 2147 du Conseil de sécurité de l’Onu qui dispose : « Autorise la Monusco à appuyer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations unies et d’autres acteurs, y compris par l’intermédiaire des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, les efforts des autorités de la République Démocratique du Congo pour mettre en œuvre les réformes prévues par l’Accord-cadre et pour stabiliser l’Est du pays et, à cet effet, à : promouvoir la consolidation de la paix et un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratie et encourager l’organisation d’élections crédibles et transparentes, conformément au cycle électoral et à la Constitution. B. Lieu de la tenue du dialogue : Kinshasa, capitale de la RDC C. Taille et composition : 40 participants répartis équitablement entre les deux tendances politiques en présence et leurs alliés respectifs, soit 20 membres par délégation. D. Ordre du jour : Premier volet : Règlement du contentieux électoral de novembre 2011 et son corollaire qui est la crise de légitimité. Pour cela, il faudra alors : Identifier les responsables de la fraude électorale des élections organisées en 2011; Que les responsables à l’origine de la fraude soient écartés de la gestion du pays à tous les niveaux et du déroulement du processus électoral en cours. Deuxième volet : définir un processus électoral consensuel 1. Calendrier électoral. Définir un nouveau cycle électoral de manière consensuelle, sachant qu’on a eu deux cycles électoraux incomplets et entachés d’irrégularités. Organiser premièrement la présidentielle qui pourra être couplée aux législatives dans le délai constitutionnel, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard le 19 septembre 2016. Dialogue « façon Tshisekedi » La Prospéritédévoile l’agenda du dialogue que réclame Etienne Tshisekedi depuis Bruxelles. Un dialogue politique inclusif de 10 jours. Une nouvelle CENI constituée essentiellement des acteurs de la Société civile désignés par consensus. La Monusco pour certifier les résultats des élections. La présidentielle couplée aux législatives au plus tard, le 19 septembre 2016….ce sont là, les propositions d’Etienne Tshisekedi pour éviter la crise politique en RDC. Quant à la compilation des résultats, le parti propose une solution consensuelle en vue d’éviter les contestations et la fraude. Enfin, le plan de sortie de crise de l’Udps propose également le renforcement du mandat de la Monusco et la création d’un observatoire des élections chargé de la certification des résultats, précise de son côtéLe Phare. «Intitulé « Feuille de route de l’UDPS pour la sortie de crise », le document porte la signature du président national du parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il contient trois parties essentielles, à savoir : contexte général, causes de la persistance de la crise en RDC, et règlement rapide et satisfaisant de la crise par l’organisation du dialogue politique. Au point 1, l’Udps rappelle le parcours politique du pays, avec quelques éléments historiques ayant marqué l’histoire pour arriver à la crise actuelle. Du début des conflits armés en 1996 à nos jours, en passant par le Dialogue intercongolais, qui avait débouché sur la mise en place du régime de 1+4, les élections de 2006 et 2011…rien n’est resté dans l’oubli. Au deuxième point, l’Udps fait un constat amer : le conflit électoral de 2006 s’est réglé par la voie des armes, tout comme les manifestations du 26 novembre 2011 marquant la clôture de la campagne électorale de la présidentielle ont été réprimées dans la violence ayant entraîné mort d’hommes. Les événements du 19 au 23 janvier 2015 ont bouclé cette page noire des violences politiques ayant causé la mort d’hommes, conclut le document. Voici le plan proprement dit de sortie de crise de l’Udps. A. Configuration politique Les élections de 2011 ont eu le mérite de reconfigurer politiquement la classe politique congolaise et de recadrer la ligne de démarcation claire entre ceux qui soutiennent le système en place et leurs alliés, d’un côté, et ceux qui réclament la vérité des urnes. Ainsi, le contentieux électoral de 2011 se trouve être la cause essentielle de la crise politique actuelle en République Démocratique du Congo. Il va sans dire qu’un dialogue pourra mettre autour d’une table. Monsieur Etienne Tshisekedi et ses alliés pour le camp du changement. Monsieur Kabila et les siens pour le camp du statut. Dans son message, Joseph Kabila a évoqué des points qui devraient être débattus au cours de ce dialogue. Il s’agit de sujets sur lesquels des divergences profondes d’opinions apparaissent sur la scène nationale et la stabilité dela Rdc.

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