OÏCHA-NORD-KIVU-RDCONGO : Grève contre les attaques des.. La société civile d'Oïcha projette une journée ville morte. Mr Jean Paul Paluku Ngahangondi Le président d'une ONG la CRDH convention pour le réspect des droits del' homme, et autres composante dela société civile appellent la population d'Oïcha à dater d'aujourd' hui à observer, mardi 15 décembre 2015 une « journée-ville morte », en mémoire des victimes de la guerre des rébélles des Adf-Nalu. Ils ont a lancé cet appel, après la rencontre entre les membres dela société civile d'Oïcha, au terme de l’ultimatum des jours que son organisation a lancé jusqu' àl'arrivée du ministre del'intérieur et dela défence à Oïcha. La société civile du Nord-Kivu a demandé au gouvernement et àla brigade d'intervation del'onu de lancer, endéans ce délai, les opérations offensives contre les groupes armés des Adf-Nalu qui térrorise la population de Beni térritoire et ses environs. Les autorités dela société civile ont a appelé toute la population, y compris les humanitaires, à souscrire à cette «journée ville morte. Le mardi, nous allons devoir demander à la population du Nord-Kivu de rester à la maison. Nous lançons cette activité pour demander au chef de l’Etat et aux autorités du pays de mener, dans le bref délai, des actions allant dans le sens de sauver les victimes dans les territoires de Beni, a indiqué le président de la société civile d'Oïcha au Nord-Kivu. Pour, Lewis Saliboko le gouvernement congolais devrait mettre fin aux tout les groupes et laisser les Forces armées de la RDC (FARDC) faire leur travail. Mais certaines associations de la province ne partagent pas l’avis de la société civile du Nord-Kivu sur la date choisie pour organiser cette «journée ville morte». Pour la Jeunesse d'Oïcha par exemple, le deuil devrait commencer plutôt dans les jours à venir et se poursuivre sur l'entendue du térritoire . Dépuis des années dernier, la société civile avait donné un délais à la brigade d’intervention de la Monusco pour lancer les opérations offensives contre les groupes armés dans la région de Beni, promettant des actions d’envergure si cette force n’entamait pas la traque contre ces milices passé ce délai. Ces rebelles sèment l’insécurité et la désolation dans la chefferie de Watalinga et dans le secteur Beni-Mbau, vidé, depuis deux ans, de ses habitants. Selon la société civile de Beni, les ADF-Nalu ont kidnappé au moins 600 civils dont 3 prêtres, 4 agents de Médecin sans frontière (MSF) et un médecin d’Oïcha, en l’espace de deux ans. Plusieurs agglomérations du territoire de Beni (Nord-Kivu) vont observer, , des journées «ville-morte» pour dénoncer l’insécurité dans leur contrée. Selon des sources concordantes, les activités socio-économiques seront rester quasiment paralyser, durant les jours, de ville morte dans ces localités, notamment à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni. La population va répondre au mot d’ordre de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu. Il est temps que le gouvernement se mette en œuvre avec des actions de grande envergures et cela devrait être accompagnées par la brigade tant attendue de la Monusco qui a beaucoup trainé », a indiqué le président de la société civile de Beni, Eddy Kataliko. Cela est arrivé après une attaque des Adf-Nalu à Oïcha hier dimanche 13 décembre 2015 vers 17:00 Les ADF ont de nouveau attaqué la ville d'Oicha. Le bilan fait état de 4 morts dont un civile et trois millitaires ont a été tué dimanche soir et 3 maisons dela population icendié lors d'une attaque attribuée aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Cela a crée d' épiscose au sein dela population qui se sont déplacé del' est vers l' ouest délaboration commune rurale d'Oïcha. Ils sont prouvé qu’ils ne sont pas du tout éradiqués, les rebelles ougandais des ADF/NALU. Ils ont bel et bien repris du service dans leur bastion de Beni-Territoire. Il s’inquiète de la résurgence des ADF/NALU là où ils avaient été chassés et accuse, lui, les Fardc d’avoir relâché la pression militaire. Alors qu’il fallait continuer à intensifier des opérations de ratissage. Les ADF/NALU sont donc bel et bien de retour et ont signé leur come-back en lettres de sang. Ce qui change toute la donne militaire et la cartographie des Fardc dans le Nord-Kivu. Il faut tout revoir radicalement. Car ces attaques des ADF/NALU et des prises d’otages qui ont commencé, donnent raison aux experts de l’Onu qui, dans leur dernier rapport publié après le démantèlement des ADF/NALU à Kamanga, estimaient que leur chaîne de commandement était restée intacte. Les événements actuels leur donnent raison. Les ADF/NALU se sont reconstitués à peu de frais et en peu de temps. Ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas loin. On revient à la case-départ : la reprise de toutes les opérations contre ces rebelles ougandais. Mais comment et c’est cela la question fondamentale.

La République démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un État de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc. Article premier dela constitution. Il est interdit à toute personne jouissant régulièrement du droit d'asile d'entreprendre toute activité subversive contre son pays d'origine ou contre tout autre pays, à partir du territoire de la République démocratique du Congo Article 33 . La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, ils sont devenus agressifs. Ils sont au courant qu’il y a une coopération entre l’armée ougandaise et congolaise pour lancer une offensive. C’est pour ça qu’ils sont plus méchants avec la population », affirme-t-il.« Les ADF-Nalu interdisent aux civils d’aller dans les champs, car il peut y avoir des militaires qui se déguisent en civils pour essayer de les attraper. Depuis des années, les ADF-Nalu terrorisent des dizaines de milliers de civils dans la région de Beni, dans le Nord-Kivu. Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise. La société civile de de Beni térritoire déplore la situation et demande une plus grande implication des autorités en vue de sécuriser la population. Depuis ce temps, les rebelles multiplient des massacres et n’hésitent pas à s’attaquer même aux forces onusiennes. C’est ainsi que début mai, un hélicoptère de l’Onu a essuyé des tirs qui l’ont forcé à atterrir en urgence. L’appareil transportait le commandant de la Monusco, le général brésilien Carlos Alberto Dos Santos Cruz. Le lendemain, deux casques bleus tanzaniens et deux civils ont été tués dans une embuscade. Face à cette situation l’urgence s’impose, c’est ainsi que l’appel a été lancé au Gouvernement et à la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) d’agir immédiatement afin de limiter la catastrophe, d’autant plus que, l’heure est grave.RDC : Les ADF-NALU toujours actifs au Nord-Kivu. Visiblement, ce qui se produit à Beni et Oïcha serrait l’œuvre des grands groupes de jeunes chômeurs qui traînent sans but avec peu ou rien à voir. Ces jeunes gens sont le fourrage pour les groupes Maï-Maï locaux fragmentés qui sont souvent formées par des ex-soldats mécontents et la cruauté, la peur dues aux massacres à répétition attribués aux rebelles ougandais des ADF et qui ne cessent d’endeuiller le territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu sont devenues le quotidien des habitants de ce vaste territoire. Il faut rétablir (…) la confiance entre la Monusco, les FARDC et la population », plaide-t-il. Car, relèvent plusieurs experts, rapporte l’Afp, » les ADF n’ont pas toujours été hostiles à la population locale, avec laquelle ils ont noué au fil des années de nombreux liens commerciaux ou familiaux ». Porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, se veut rassurant. « Nous sommes dans une dynamique de recherche des meilleures stratégies à mettre en place pour contenir ces massacres », déclare-t-il. Il reconnaît au passage que la mission onusienne a » un problème de renseignement » à corriger avec le soutien de la population. Président du Caucus des députés du Nord-Kivu, Juma Balikwisha, reconnaît, à l’instar du gouvernement, et donc des Fardc, que les tueries du territoire de Beni rentrent dans la logique de la guérilla. « C’est inquiétant, parce que pour gagner une guérilla, ou le terrorisme, il faut une complicité totale avec la population. Moi je pensais que c’est une guerre qu’on veut nous imposer. Je demande au gouvernement de se pencher aussi sur cette piste au lieu de se concentrer seulement sur la piste ADF », précise-t-il. manipulés par les politiciens de la région, en lutte de positionnement. Aujourd'hui des informations à notre possession indiquent que la Coalition terroriste s'est assigné comme objectif poursuivre ses attaques en vue d'occuper l'axe BENI-ERINGETI. Tout porte à croire que si rien n'est fait le plus tôt, MBAU (chef-lieu de la Collectivité Beni-Mbau), OICHA (chef-lieu du Territoire de Beni) ainsi qu'ERINGETI, sont les cibles immédiates de ces rebelles.
Ces entités seraient déjà encerclées par la coalition terroriste des rebélles ougandais qui, faudra-t-il le rappeler, manifeste sa présence par des enlèvements massacres récurrents dela population.

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