OICHA RDCONGO ATTAQUE DES REBELLES ADF-NALU DANS LE CHEF-LIEU DU TERRITOIRE DIMANCHE LE 13 DECEMBRE 2015 VERS 17 HEURES HEURE LOCALE : Les ADF ont de nouveau attaqué la ville d'Oicha. Le bilan fait état de 4 morts dont un civile et trois millitaires ont a été tué dimanche soir et 3 maisons dela population icendié lors d'une attaque attribuée aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Cela a crée d' épiscose au sein dela population qui se sont déplacé del' est vers l' ouest délaboration commune rurale d'Oïcha. Cette attaque s'ajoute à celle d' Eringeti ou ces même Adf-Nalu ont incendie Hopitale d'Eringeti avec des pillage. Ils sont prouvé qu’ils ne sont pas du tout éradiqués, les rebelles ougandais des ADF/NALU. Ils ont bel et bien repris du service dans leur bastion de Beni-Territoire. Dans la nuit de lundi à mardi, ils ont frappé sans pitié à Beni tér, à 30 km de Beni-ville sur l’axe d’Eringeti. Dans cette agglomération attaquée par les ADF/NALU, une dizaine de morts, plusieurs blessés et 10 personnes enlevés ont été dénombrés, renseigne la Société civile du Nord-Kivu. Les habitants ont passé une nuit difficile. Les gens ont violemment manifesté pour exprimer leur colère face à ce calvaire leur imposé à nouveau par les ADF/NALU sans aucune intervention des Fardc. Beni-Mbawo se sent complètement abandonné et livré à son propre sort. Sentiment de colère également dans les propos de Me Omar Kavota, Vice-président et porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu. Il s’inquiète de la résurgence des ADF/NALU là où ils avaient été chassés et accuse, lui, les Fardc d’avoir relâché la pression militaire. Alors qu’il fallait continuer à intensifier des opérations de ratissage. Pendant qu’à la Société civile, on continue à exiger la libération de 600 otages qui sont encore aux mains de ces ADF/NALU et dont on n’a aucune nouvelle. Ces forces négatives ougandaises ont inauguré la deuxième série des prises d’otages. LA DONNE MILITAIRE CHANGE RADICALEMENT Le week-end dernier, on a déploré l’enlèvement de 7 personnes dans un village reculé dans la même zone. Les ADF/NALU sont donc bel et bien de retour et ont signé leur come-back en lettres de sang. Ce qui change toute la donne militaire et la cartographie des Fardc dans le Nord-Kivu. Il faut tout revoir radicalement. Car ces attaques des ADF/NALU et des prises d’otages qui ont commencé, donnent raison aux experts de l’Onu qui, dans leur dernier rapport publié après le démantèlement des ADF/NALU à Kamanga, estimaient que leur chaîne de commandement était restée intacte. Les événements actuels leur donnent raison. Les ADF/NALU se sont reconstitués à peu de frais et en peu de temps. Ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas loin. On revient à la case-départ : la reprise de toutes les opérations contre ces rebelles ougandais. Mais comment et c’est cela la question fondamentale car il n’y a pas de doute que la stratégie utilisée jusqu’à ce jour par les Fardc appuyées par la Monusco a montré ses limites. C’est donc tout l’échafaudage de la doctrine d’attaque qu’il faut revisiter. En attendant, la population doit faire avec la réapparition des ADF avec leur psychose terrible des tueries aveugles, des enlèvements, d’esclavage humain, des pillages, des viols, sur de vastes étendues qui échappent à l’armée et sur lesquelles ils imposent leur loi. L’insécurité sera effective à chaque coin de rue dans des villages même dans Beni-ville où ils ont plusieurs fois réussi des attaques-surprises. LA MORT DE DEUX HEROS DE LA GUERRE. On est sur le qui-vive partout. Comment mener des activités économiques dans ces conditions de peur-panique ? 17 personnes enlevées déjà en moins d’une semaine, cela donne le vertige et l’idée de ce que sera la vie de ces populations de Beni-Territoire. Il faut tout de suite stopper les ADF/NALU. Mais qui va les stopper ? Dans la nouvelle organisation des Fardc, la traque contre les ADF est attribuée à un général, le général Muhindo, basé à Beni. Il remplace pour cette charge, le général trois étoiles Jean-Lucien Bahuma, foudroyé par un AVC (accident vasculaire cérébral) il y a un peu plus d’un mois. On peut noter que la résurgence de l’activisme des ADF/NALU intervient dans un contexte particulièrement difficile au Nord-Kivu. La province a perdu, en 9 mois, deux de ses fils les plus dignes, deux héros de la guerre, deux braves combattants qui ne reculaient devant rien sur la ligne de front. Il s’agit du colonel Mamadou Ndala, l’homme qui a mis le M23 à genoux. Il est tué un certain 2 janvier à Beni-ville alors qu’il est en train de se rendre à Eringeti, 70 km de Beni, pour préparer les opérations de traque contre les ADF/NALU. C’est ainsi que dans un premier temps, cet assassinat est attribué à ces islamistes ougandais qui étaient informés de ces préparatifs et qui ont tout de même fêté la mort de Ndala même si ils n’en sont pas des commanditaires.

Aujourd' hui l'insécurité cree un climat de psychose généralisée à Oïcha chef lieu du térritoire de Beni dans la province du Nord-Kivu la population victimes des massacres, pillages, viols, etc.
Depuis plusieurs semaines, la population dela commune rurale d' Oïcha est la cible de pillages et d'attaques répétées, commises selon la population par des hommes armés en uniforme. Ce n'est pas la première fois que la ville connaît de telles poussées d'insécurité. Devant ces hommes déterminés et bien organisés, la population a peur, explique Lewis Saliboko, un représentant de la société civile. Dans l'après midi d'hier Dimanche 18 octobre 2015 les rébélles Adf-Nalu ont attaqué l'une des celules situé àl'est d'Oïcha vers 16h 30. Bilan deux enfants disparus,un décè d'une vieille femme et quelques maisons incendiés par ces même rébéles qui sont très actif dans la région de Beni,dépuis près de 30 ans jusqu'aujourd'hui. La population del'est d'Oïcha se sont déplacée vers ouest dela commune rurale à 99.9%. Dépuis le matin jusque présent beaucoup des gens fuient vers d'autres algomérations comme Beni ville,Mutwanga,Mangina,Butembo et autres. Cette population sont victimes des massacres, pillages,viols,dela part des rébéles Ougandais. Ce groupe islamiste n'a pas toutefois pas de liens apparents disent les experts avec des organisations terroristes étrangères comme les shebabs ou al-Qaïda. En revanche,les experts onusiens montrent documents à l'appui que les ADF ont un réseau de soutien en RDC,en Ouganda et au Rwanda qui semble se déplacer librement. Ils ont également un réseau en Grande-Bretagne qui envoie de l'argent et des armes dont certaines proviennent des stocks de l'armée congolaise. Il s’agit d’armes chinoises que Pékin destinait à Kinshasa,mais qui oubliait malgré l'embargo de le mentionner au groupe d'experts. Certaines recrues ont joint volontairement la rébellion, parfois même avec leur famille ; pour d'autres,on leur a fait miroiter des opportunités économiques ; d'autres encore ont été enlevées et obligées de suivre une formation militaire. Ceux qui refusaient étaient détenus et menacés jusqu'à céder. On découvre aussi les Bazana les civils kidnappés qui devenaient les esclaves personnels du chef des ADF et qui étaient forcés de se convertir à l'islam. Dans les différents camps qu'ils occupaient jusqu'aux opérations Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ils s'entraînaient,cultivaient, priaient. C’est toute une organisation que l'on découvre au fil des pages de ce nouveau rapport. Ils ont ainsi été capables de recruter jusqu'en 2014 en Ouganda et en RDC. Le groupe d'experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC) devrait publier son rapport final,pour l'année 2014, dans les prochains jours. En exclusivité,RFI s'en est procuré une copie. L'un des groupes armés sur lesquels les experts se sont concentrés,ce sont les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF). Ces derniers ont été accusés ces derniers mois de mener des massacres dans le territoire de Beni,dans l’est de la RDC faisant plus de deux cents morts. Cependant,le groupe d'experts doute que tous ces actes de violence aient été menés par les ADF et uniquement les ADF. Le groupe d’experts a d'abord enquêté sur les langues parlées par les responsables de ces atrocités. Sur certains sites, le luganda une langue ougandaise et le swahili peuvent en effet correspondre aux ADF,mais sur d'autres,selon des témoignages, les assaillants parlaient lingala ou même kinyarwanda. Or selon d’anciens ADF,ces langues ne sont pas utilisées par les rebelles ougandais. Le groupe d'experts a interrogé séparément plusieurs survivants de ces massacres et aucun d’eux n'était en mesure d'identifier les assaillants. Cependant,ce qui semble faire douter le groupe d'experts,c'est lemodus operandide certaines de ces attaques. Autre point de doute de l'implication de cette rébellion dans certaines atrocités concerne les assassinats d'enfants. Le groupe d'experts estime que cela ne fait pas partie des pratiques de ces rebelles qui enlèvent les enfants,mais ne les tuent pas. Où sont les ADF aujourd'hui ? Etaient-ils en mesure de mener ces attaques? Avant la prise de leur principal camp,en avril 2014, leur chef Jamil Muluku et sa famille se seraient éclipsés,mais seraient selon les experts onusiens toujours au Nord-Kivu. Ce que soulignent surtout les experts onusiens,c'est le manque d'analyse critique et indépendante sur les ADF ainsi que sur l'origine des violences dans le territoire de Beni. Un deuxième groupe - constitué de plus d'un millier d'hommes et dirigé par le commandant en second Seka Baluku aurait trouvé refuge dans la forêt. Par ailleurs,poursuivis et attaqués par l'armée congolaise, deux cents d'entre eux seraient morts de faim,entre fin juin et août 2014,selon le groupe d'experts. Ce rapport du groupe d'experts des Nations Unies permet,pour la première fois - à travers les témoignages d'une quarantaine d'ADF-Nalu.

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