RDCONGO SITUATION POLITIQUE DANS CES JOURS ENTRE LA MAJORITE ET L'OPPOSITION : Selon les analystes politique, les tensions politiques sont élevées après les élections contestée du 28 novembre 2011 et auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique. Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique. Les défis du nouveau chef de la Mission des Nations unies en RDC. Kinshasa se détend. Le Nigérien Maman Sidikou, 64 ans, a pris sesfonctions lundi 16 novembre comme chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), l’une des plus importantes au monde avec quelque 20 000 hommes, et dotée d’un budget de 1,35 milliard de dollars. Il remplace l’Allemand Martin Kobler, dont les relations avec le gouvernement s’étaient fortement dégradées après un différend sur la traque des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda(FDLR), disséminées dans les provinces orientales des Nord et Sud Kivus. Mercredi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la Monusco a cependant rappelé que la reprise ne dépend pas des militaires. La question est totalement politique. C’est une décision qui doit êtreprise au plus haut niveau, a insisté le général français Jean Baillaud, commandant de la force de la Monusco par intérim. Avec Maman Sidikou, Kinshasa espère repartirdu bon pied. La principale attente pour nous est de terminerle dialogue stratégique entamé avec la Monusco pour aplanirles divergences et favoriserla reprise des opérations conjointes contre les FDLR, explique Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Viols et abus sexuels des militaires FARDC. LES TROIS DEPUTES DEL'OPPOSITION DANS LE FILLET DU PROCUREUR GENERALE DELA REPUBLIQUE : Le président de la chambre basse du Parlement a fait savoir qu’une commission spéciale allait être mise sur pied à ce sujet. « Nous avions reçu avant ce réquisitoire trois autres réquisitoires. Et nous avions fait comprendre au procureur général de la République que c’était suranné. Pour divers motifs, c’était des réquisitoires caducs », a fait savoir Aubin Minaku. « En date du 21 novembre 2015, votre bureau a réceptionné un réquisitoire du procureur général de la République aux fins d’obtenir la levée de l’immunité parlementaire des honorables députés Muhindo Nzangi, Fabien Mutomb et Samy Badibanga », a-t-il révélé. Le procureur général de la République sollicite la levée de l’immunité des députés de l’opposition Muhindo Nzangi, Fabien Mutomb et Samy Badibanga. Il veut les poursuivre pour « faux et usage de faux ». Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, l’a annoncé au cours de la plénière de ce jeudi 10 décembre. Aubin Minaku a affirmé que par le passé le bureau de l’Assemblée nationale avait reçu des demandes de levée d’immunité. Mais selon plusieurs députés interrogés par Radio Okapi, cette demande est consécutive à une plainte du député Yala Tutu, le remplaçant de Diomi Ndongala à l’Assemblée nationale. En clair, Yala Tutu affirme qu’il n’a pas signé cette motion alors que son nom se trouve apposé sur le document. Il soupçonne donc ses trois collègues d’avoir signé la motion en son nom. Il accuserait Muhindo Nzangi, Fabien Mutomb et Samy Badibanga, initiateurs d’une motion de défiance contre le bureau de l'Assemblée nationale, de faux en écriture. Le président de l’Assemblée nationale n’a pas donné les détails des poursuites pour lesquelles le procureur général de la République demande la levée de l’immunité des trois députés. Cette motion de défiance qui date d’octobre dernier visait les membres du bureau de l’assemblée nationale. Elle avait été rejetée. COMPRENDRE ET VIVRE LA DÉMOCRATIE : Au regard du développement de l’actualité politique kinoise où les visées des opposants minoritaires doivent l’emporter sur toute démarche, même démocratique ou constitutionnelle, de la majorité, il y a lieu de se demander si la démocratie est bien comprise et vécue en RDC. Il n’est plus question de citer les cas d’autres pays africains où la révision constitutionnelle de même que le référendum en vue de la révision constitutionnelle ont eu lieu sans dangers à l’opposé de la RDC dont les politiques se laissent aisément manipuler par les mains occidentales impérialistes. La démocratie est définie communément comme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Pour que le peuple exerce son pouvoir, à travers l’histoire, divers mécanismes ont été mis au point, en termes de différentes variantes ou typologies de la démocratie. Aujourd’hui, on se résigne devant la démocratie représentative, semi-directe ou indirecte grâce à laquelle le suffrage universel, direct ou indirect, se réalise pour l’obtention des représentants ou délégués du peuple au pouvoir, pour mieux comprendre notre démocracie en Rdc.

« Future prosecus éléctorale en Rdcongo sous tensions des politiciens quel intérêt pour la population et la Communauté Internationale ? »
"C’est définitif. Tous les partenaires ou presque au processus électoral en République démocratique du Congo sombrent dans une agitation qui n’a d’égale que la hargne d’arracher le pouvoir, sans dire au peuple ce qu’ils comptent en faire. La mystique dont on entoure l’échéance de 2016 est telle qu’on peut légitimement s’interroger sur ce qui fait agiter tant de monde, aussi bien en RDC qu’au sein de la communauté internationale.
La semaine qui s’achève aura été symptomatique de cette paranoïa : une ONG qui écrit au Chef de l’Etat pour lui demander d’interdire à ses lieutenants de parler de troisième mandat alors que l’on sait d’où fuse ce discours ; Obama qui dépêche son envoyé spécial qui vient rappeler aux Congolais – comme s’ils l’avaient oublié – l’échéance de 2016 et la nécessité de respecter la constitution pourtant adoptée au referendum par le peuple congolais et non américain ; une opposition et une société civile à l’affût de la moindre rumeur pour faire monter la mayonnaise ; 33 ONG qui montent au créneau pour exiger la tenue incontournable des « élections essentielles », etc.
Bref, tout le monde réclame tout, mais personne n’apporte le moindre concours pour la réalisation de leurs revendications. Le Rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba vient, d’ailleurs, de rappeler à l’opinion qu’à sa publication, le calendrier global comportait 23 contraintes pour sa réalisation. Surmonter ces contraintes impliquait – et implique – le concours de tous ceux qui se masturbent sur 2016.
A ce jour, rappelle encore Kalamba, il s’impose la nécessité de lever des options sur ces différentes contraintes, et cela nécessite que les partenaires aux élections se parlent. Prudent, il n’ose pas utiliser les termes « dialogue » ou « concertation » pour éviter de tomber dans le piège politicien appelé « procès d’intention ».
Une chose est claire : toutes les contraintes à la réalisation du calendrier électoral global sont de nature purement technique et nécessitent des options politiques qui, elles, comportent le ferment nécessaire à l’apaisement en cette période où l’on observe des étincelles en l’air. Cependant, personne ne semble disposé à poser clairement le problème, comme si les uns et les autres manquent de courage pour prendre l’initiative de déclarer ouvertement qu’à ce stade, dans les conditions actuelles et vu les contraintes objectifs à lever, il est devenu tout aussi objectivement impossible de tenir les délais calendaires pour les élections.
Il faut donc lever des options, et Jean-Pierre Kalamba le dit : « Tout le monde doit savoir qu’il y aura des conséquences sur le calendrier ». Et d’ajouter tout de suite : « La solution est que les grandes décisions soient prises dans un cercle élargi à ceux qui ont les moyens de la décision », avant de prévenir : " les conséquences des décisions prises nous conduiront à d'autres réactions".
Il faut donc que les Congolais et les autres partenaires se parlent. Jean-Pierre Kalamba en est conscient, mais se trouvé gêné par l’hypothèque de la politisation même du bruit des moustiques : "Je n'appelle pas cela dialogue, appelez cela comme vous voulez car si je dis dialogue on me dira que comme Kabila a dit dialogue, lui de la CENI n'est pas indépendant car il a dit aussi dialogue. Le terme Concertations a aussi été utilisé, quel est l'autre terme pour désigner les gens qui parlent d'hommes à hommes", s’interroge-t-il.
On en vient alors aux conséquences de ce dialogue nécessaire autour du calendrier électoral. Sur cette question : une opinion bouillante réclame la tenue des « élections essentielles », c’est-à-dire les législatives nationales et la présidentielle. Les tenants de cette « solution », qui se réclament comme défenseurs et promoteurs de la démocratie, oublient, d’une part, que la vraie démocratie se vit à la base et non au sommet, et, d’autre part, que ce sont eux qui avaient réclamé un calendrier électoral global.
Aujourd’hui, une chose est claire : les délais constitutionnels sont partis pour être dépassés, mais cela n’implique nullement une entorse à la loi fondamentale. Pour la simple raison que la RDC n’en sera pas à sa première expérience puisque les élus de 2006, aux parlements provinciaux, au Sénat comme aux gouvernorats de provinces continuent à siéger et à travailler sans que cela n’énerve la Constitution. Celle-ci ne l’est pas seulement pour les députés nationaux et le Chef de l’Etat, mais pour tout le monde. L'article 70 de la Constitution, alinéa 2, stipule qu'à "la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu'à l'installation effective du nouveau président élu" C’est cet alinéa qui s’applique, mutatis mutandis, à tous les niveaux des élections.
Je chute en paraphrasant mes confrères de Top Congo FM qui tirent cette conclusion des déclarations du Rapporteur de la CENI.

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