TSISEKEDI WA MULUMBA CONTRE LE DIALOGUE PREVU A KIN. LE LION A PERDU SES DENTS. Mr Mobutu, roi du Zaïre, le conteur raconte: «Oh!!! Le Lion avait perdu ses dents! Il ne mord plus personne!». Etienne Tshisekedi wa Mulumba est-il au stade où Mobutu-le Léopard s’est trouvé à son extinction? Tout commence à Bruxelles, la place qui l’a déifié, où il aimait tant se rendre. Ici, il était chez lui. Or, là, c’est une autre génération qui a pris le pouvoir. L’homme qu’il avait tant combattu, Honoré Ngbanda Nzambo-ko-Atumba, ex-conseiller spécial de Mobutu - «le Terminator» - savoure son plaisir de prendre sa revanche. Lentement mais sûrement, il a tissé sa toile. A force de prêches, son APARECO (Alliance des Patriotes pour la Reconstruction du Congo Kinshasa bâtie sur le modèle de l’AFDL, Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo-Kinshasa du Mzee Kabila) commande la rue de Bruxelles, cette plaque tournante européenne pour les Congolais. Elle a osé défié et défilé contre le Lider Maximo, un cercueil portant son cadavre promené à travers le quartier Matongé! Et la foule a applaudi. Le Roi est mort, vive le Roi! Lui, Tshisekedi présent en Belgique! Et les médias belges - bus jusqu’à la lie par les Zaïro-Congolais, hier friands de l’anti-mobutisme - se sont régalés en live. Incredible! Une page venait d’être tournée! Et comme si cela ne suffisait pas, en interne, son propre conseiller, le fidèle des fidèles, le dur des durs, le penseur, l’idéologue - Valentin Mubake - venait de tourner casaque, l’accuser de haute trahison! Tshisekedi otage d’une clique ethnico-tribaliste! La célèbre cotérie du professeur Marcel Lihau. Chasser le naturel, il revient au galop! Mubake passe encore. Dans un pays où il faut compter sur les siens, cette blessure était feinte. Mais voilà que François Tshipamba Mpuila - le Docteur à la langue et à la plume si pendues, né pour être UDPS Internationale - rejoint Valentin Mubake et reprend mot à mot les accusations! Tout ça après le schisme Belchika (François-Xavier), les fameux par Bomanza (Jean-Baptiste), les Moni Dela (Moïse), celui-ci passé au service d’un cousin, l’ancien chef de guerre Roger Lumbala! Que reste-t-il à Tshi-Tshi? La famille biologique: Félix Tshilombo, le fils; l’épouse Marthe. Des porte-parole qui ne portent que leur propre parole. D’où le désordre, les accusations. Faut-il approcher des nouveaux venus? L’UNC Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi? Le G-7 Moïse Katumbi Chapwe? Plutôt le frère aîné de celui-ci Raphaël Katebe Katoto Soriano? Qui a le mérite d’être de son âge... Car le problème de Tshisekedi est là! Qui de ces «gamins méprisables» pourrait lui donner quelle leçon de la vie qu’il refusa de son ami Mobutu qui le menaça des pires représailles sans qu’il ne fléchisse, en dépit de ses armes, dans un contexte où toutes les balles ne pouvaient être perdues pour tout le monde? Reste que personne sauf la famille ne sait comment se porte le «Lider Maximo», comment se réveille «le Sphinx de Limete», comment se nourrit-il. Ses porte-parole changeant - dont Bruno Mavungu Puati - peuvent tout expliquer aux médias et faire toutes les annonces et les désannonces. Ils savent que Tshisekedi est imprévisible, que nul ne l’a jamais apprivoisé! Donnera? Donnera pas le go au Dialogue? Viendra? Viendra pas pour sa crédibilité? Personne que Tshisekedi ne sait! Il a fait venir à Bruxelles un chaud partisan du dialogue, le Dép. honoraire Jean-Pierre Lisanga Bonganga - l’homme du Maréchal par excellence! Mais Etienne Tshisekedi wa Mulumba est celui qui, après vous avoir donné sa parole en acceptant de voler avec vous, peut vous désintégrer en plein vol. Sans que vous ne sachiez pourquoi! Tous ceux qui l’ont côtoyé le savent... L'UDPS referme la porte du dialogue en RDC. Tshisekedi désacralisé : Le «Dieu des Dieux» des années Transition, n’avait été autant contesté, à l’intérieur comme à l’extérieur. Fin d’une idylle! Rien ces derniers mois ne va plus à l’UDPS. Rien ne lui réussit plus. La vieillesse est un naufrage. Jamais le «Lider Maximo», le «Dieu des Dieux» des années Transition, n’avait été autant contesté, à l’intérieur comme à l’extérieur. Fin d’une idylle! A la dernière Présidentielle, il avait annoncé, retour d’un long voyage maladie, à Bruxelles et à Johannesburg, que cette était la dernière qu’il livrait. Qu’elle marche ou pas, qu’importe! Il rangeait au placard ses gants. Mais voilà! A près de nonagénaire, quand d’autres ont passé le flambeau, l’homme malade, le grand âge atteint, veut faire un baroud d’honneur. Il a encore une revanche à prendre. Le président sud-africain Thabo Mbeki paraît toujours disposé à aider les Congolais à retrouver la paix dans leur pays. Après avoir abrité le Dialogue inter-congolais cinquante-deux jours durant à Sun City et payé une partie essentielle de la facture des travaux, il a réuni début mai à Cape Town (le Cap), siège du Parlement, des composantes congolaises qui n’avaient pas adhéré à l’accord Kabila-Bemba de partage de pouvoir.

LES PARTENAIRES EXTERIEURS SONT-ILS DEVENUS DES OPPOSANTS EN RDC ? J’ai suivi dernièrement M. Lambert Mende, Ministre de la Communication et des Médias, s’exprimant au sujet de cette propension des partenaires extérieurs à s’ingérer dans les affaires intérieures de la RDC, particulièrement pour ce qui est des élections à venir. L’UDPS piégé par « le dialogue » tel que convoquer par Joseph Kabila. Comme on pouvait s’y attendre, le Président Joseph Kabila est resté ferme à l’idée qu’il se fait de son dialogue, en contradiction évidente des désidératas de l’UDPS. C’est depuis hier 28 novembre 2015 que le Président Joseph Kabila à convoqué le dialogue politique censé régler des questions politiques en rapport direct avec la tenue des élections à venir. De la convocation même, l’option d’un facilitateur en lieu place du médiateur, de la commission préparatoire, aucune référence aux accords-cadres. Aussi Joseph Kabila a déjà donné le rôle de ce futur facilitateur, « faire appel à lui en cas des divergences lors du déroulement du dialogue » tel est effectivement le rôle d’un facilitateur. Pour l’UDPS le choix d’un médiateur est la garantie que ces assises ne seront pas organisées selon les diktats du pouvoir au risque de cautionner un glissement car ne pouvant contrôler avec certitude l’issue et les recommandations qui y vont sortir. C’est le leitmotiv de l’UDPS, conditionnant sa participation à tout dialogue politique au choix d’un Médiateur International choisit par le Conseil de Sécurité. En effet, le Président Kabila a plutôt opté pour un facilitateur car selon lui il y a plus de 50 ans que le Congo est indépendant, donc pas besoin de recourir aux bons offices car les congolais sont déjà matures. De la Convocation De la convocation même du dudit dialogue, selon l’UDPS le président de la République ne devait donner qu’une impulsion et que le pouvoir d’une convocation réelle devait être laissé au médiateur. Car qui convoque le dialogue a aussi le pouvoir d’y donner les limites et les points à l’ordre du jour. C’est le Dialogue de Kabila et non de l’UDPS. Aux regards de tous les points sus-évoqués il sera incompréhensible sinon suspect que l’UDPS adhère à un tel dialogue. Car ce dialogue tel que voulu par Joseph Kabila est son idée à lui, donc sera conduit selon ses vœux et ambitions. Le discours du Chef de l’Etat, ne fait aucune référence des Accords-Cadres d’Addis-Abeba, chaire à l’UDPS d’où le dit dialogue ne tire pourtant sa légitimité et son objet. Voilà le décor est déjà planté où les partis politiques qui vont participés au Dialogue seront truffés des kamikazes venant des autres composantes prêts à mourir pour le Chef de l’Etat. Ainsi à l’allure où vont les choses, il est plus qu’évident que Joseph Kabila n’a pas envie de lâcher le pouvoir. Il cherche à travers ce dialogue deux choses à savoir le glissement ou une recommandation pour un changement de constitution. Car le Président de la République devait saisir cette occasion pour se prononcer sur sa non-participation aux échéances électorales à venir. Joseph Kabila écartelé entre la boulimie et le père de la démocratie. Si l’UDPS participe à ce dialogue tel que convoquer, cela revient à dire que l’UDPS a perdu ses valeurs réelles et qu’il est devenu un parti politique comme tout autre qui coure derrière leurs intérêts personnels en lieu et place de l’intérêt du peuple. Accusé de toute part à vouloir demeurer éternellement au pouvoir, contesté même dans son propre camp. Après plusieurs tentatives infructueuses Joseph Kabila semble avoir épuisé toutes ses cartouches. La dernière tentative semble avoir été son dialogue national. Si l’intéressé ne s’est jamais prononcé ouvertement en faveur d’un unième mandat à la tête de l’Etat, son silence en dit long sur ses intentions réelles. Cette hésitation nous fait dire qu’à la manière d’un apprenti sorcier, Joseph Kabila est entrain de multiplier des coups quitte à ne pas troubler l’opinion publique nationale. Malheureusement chacune de ses tentatives sont dénoncées et abandonnées. Dans un message intitulé «Faut-il que le sang coule encore en RDC ?», le comité permanent de la conférence épiscopale annonce le lancement de plusieurs actions pour mobiliser la population contre le glissement du calendrier électoral, avec des prières en décembre, un programme d'éducation civile et électorale pour faire connaître au peuple ses droits ainsi que des marches pacifiques dans tout le pays l'an prochain. Il faut arrêter de faire couler le sang, exigent les évêques de l'Eglise catholique en RDC. Pendant deux jours, une dizaine d'entre eux était réuni pour parler de la situation dans le pays. Une situation inquiétante et préoccupante, affirment-ils. Ils ont évoqué le passé, les guerres vécues par le Congo. Et disent aujourd'hui regretter que certains de leurs messages n'aient pas été entendus et notamment en janvier 2015 quand, écrivent-ils, le sang a encore coulé suite à la tentative de contourner les dispositions constitution.

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