03RDCONGO BENI-VILLE 02 JANVIER 2014 LA MORT DU GÉNÉRALE MAMADOU MUSTAFA NDALA, DANS UNE EMBUSCADE DES RÉBÉLLES OUGANDAIS DU GROUPE DES ADF-NALU : Qui est les responsables de la mort de Mamadou Ndala ? Aujourd' hui nous sommes le 02 janvier 2016 cela fait deux ans jours au jours le véhicule dela marque Land-Cruser du Col Mamadou Ndala été attaqué par les térroristes des Adf-Nalu au quartier Ngadi en Beni-ville sur le tronçon routier Beni Kisangani RN¤4. Un groupe des hommes armée ont lancé des roquettes contre auto-car bilan trois morts donc Mamadou Ndala et ses deux gardes du corps sont mort dans cette acte des rébélles Adf-Nalu. Nord-Kivu : 20 militaires jugés pour l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Vingt éléments des Forces armées de la RDC sont jugés depuis ce mercredi 1er octobre à Beni, dans le Nord-Kivu, pour l’assassinat du colonel Mamadou Ndala. L’officier militaire, nommé général de brigade à titre posthume, avait été tué dans un attentat à Beni, le 2 janvier denier. Outre l’assassinat, ces soldats comparaissent aussi pour des infractions de terrorisme, vols des effets militaires et non assistance à personne en danger. La toute première audience de ce procès tant attendu s’est ouverte à 10h locales, sous haute surveillance des forces de sécurité. Un important dispositif de l’armée et de la police a été déployé tôt le matin autour de la tribune du huit mars, où se déroule le procès. Après l’identification des prévenus présents à la barre, la cour a communiqué à chacun les infractions mises à sa charge. Huit membres de la rébellion ougandaise de l’ADF, actuellement en fuite, étaient aussi jugés par défaut pour des infractions de terrorisme et participation à un mouvement insurrectionnel, a fait savoir l’auditeur de la cour.Une foule immense a assisté à l’ouverture de ce procès, qui intervient huit mois après la mort du colonel Ndala.A quelques heures du début de ce procès, les organisations de la société civile avaient appeléà l’indépendance de la justice pour faire éclater la vérité sur cet assassinat. L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), avait notamment plaidé pour une justice équitable, tandis que la société civile locale mettait en garde contre toute mascarade. Le colonel Mamadou Ndala, commandant de la Brigade Commando URR (Unité de réaction rapide), a été tué jeudi 2 janvier dans une embuscade tendue par des hommes armés non encore identifiés dans le village appelé Ngadi, entre l’aéroport de Mavivi et Beni-ville, dans le Nord-Kivu. Le véhicule dans lequel il voyageait avait été atteint par un tir de roquette. Trois jours plus tard, deux militaires FARDC avaient été arrêtésdans le cadre de l’enquête sur cet assassinat. Le colonel Birocho Nzanzu Kosi est condamné à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel et terrorisme. Il est aussi renvoyé des FARDC et soumis au paiement de dommages et intérêts équivalent à 2,9 millions américains à la partie civile et à la succession du colonel Mamadou Ndala, mort dans un attentat le 2 janvier dernier à Beni. La cour a également condamné par contumace quelques rebelles des ADF en fuite. Parmi eux, figure Jamili Mukulu, condamné à la peine de mort. Alors que l’officier ADF Yusufu Mandefu est condamné à 15 ans de servitude pénale principale, son acolyte Yosia, lui, écope de 5 ans pour participation à l’assassinat de Mamadou Ndala. Du coté des FARDC, le lieutenant colonel Kamulete Jocker, quant à lui, écope de 20 ans de prison ferme pour participation au mouvement insurrectionnel. Les majors Ngabo et Viviane Masika, reconnus coupables de dissipation d’effets militaires et vol simple, sont condamnés chacun à 12 mois de prison. Cependant, la cour militaire a acquitté trois prévenus, dont le capitaine Moïse Banza et le lieutenant colonel Tito Bizuru. La peine capitale n’est pas applicable en RDC, en raison d’un moratoire depuis plus d’une décennie. Ces peines vont se muer à la peine à perpétuité. Le verdict est tombé lundi 17 novembre après-midi dans le procès Mamadou Ndala, après plus d’un mois d’audiences à Beni: le lieutenant-colonel FARDC Birocho Nzanzu Kosi et un rebelle ougandais des ADF en fuite sont condamnés à la peine capitale. La cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a prononcé également des lourdes peines pour d’autres prévenus et trois acquittements. Mamadou Mustafa Ndala (né le 8 décembre 1978à Ibambi, dans le territoire de Wamba(Province Orientale) et mort le 2 janvier 2014) fut un colonel des Forces armées de la République démocratique du Congo. Formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois 1, il est commandant du 42e bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide des FARDC. Il s'est rendu célèbre en remportant des victoires éclatantes sur les combattants du M23, un mouvement soutenu par le Rwanda et l'Ouganda, selon plusieurs rapports des experts de l'ONU 2 et qui sévissait dans l'Est de la république démocratique du Congo. Il est mort calciné dans sa jeep.

La vérité sur l’assassinat du colonel Mamadou au verdict de son procès été attendu le 17 novembre en Beni ville ! Tribunale. Le procès à Beni des assassins de feu Colonel Mamadou Ndala tire à son terme et l’opinion tant nationale que surtout du Nord-Kivu va enfin apprendre les contours de l’odieux complot qui a coûté la vie au héros qui a défait les rebelles du M.23 au verdict que la Cour militaire spéciale qui instruit le dossier va prononcer le 17 novembre prochain
L’opinion devait être bientôt fixée sur les contours de l’assassinat en Janvier 2014 du colonel Mamadou Ndala, héros de la guerre contre les ex-rebelles du M23, sur la route de Beni. Quand bien même le doute planerait sur la crédibilité de la procédure, le procès, ouvert le 1er octobre à Beni (Nord-Kivu), a été marqué jeudi par des débats contradictoires entre les deux parties. Place maintenant au verdict attendu en principe le lundi 11novembre prochain.
Malgré tout, le procès Mamadou Ndala n’a pas suscité beaucoup d’enthousiasme. La mort inopinée de son chauffeur, seul témoin vivant de ce meurtre, 24 heures après avoir longuement déposé devant la Cour, avait jeté un doute sur la crédibilité de ce procès.
Le 2janvier 2014, le colonel Mamadou Ndala tombe dans une embuscade sur la route de Beni. Il n’en sortira pas vivant. Quelques jours auparavant, le commandant-chef des opérations FARDC menées contre les ex-rebelles du M23, était porté en triomphe à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Les conditions d’assassinat de ce héros demeurent obscures et seul un procès crédible pourrait les élucider. En effet le 1er octobre 2014 la Haute cour militaire a ouvert un procès à Beni, dans le Nord-Kivu. Coup du sort 24 heures après sa déposition, Arsène Ndabu, chauffeur de Mamadou Ndala et seul survivant de l’attaque meurtrière de janvier 2014, succombera d’une maladie restée jusque-là mystérieuse dans un hôpital de Beni. Du coup, le procès a pris une autre tournure. Dans l’opinion publique, l’on a vite crié à un acte prémédité perpétré dans le seul but de camoufler la vérité.
L’avocat d’Arsène Ndabu, qui le présentait d’ailleurs comme « là boite noire » du procès Mainadou Ndala, ne cachera pas son dépit. Il réclamera en vain une autopsie pour élucider les conditions du décès de son client. Il va essuyer un refus Catégorique de la (Tour. Mais, de l’avis du collectif de la défense, ce chauffeur constituait « le seul témoin qui devait aboutir à l’identification des auteurs de la mort du général Ndala ».
La vérité camouflée
Selon le site Afrikarabia qui s’était longuement penché sur ce procès, le premier jour d’audience, pendant près de 4 heures, ce témoin avait donné à la barre une version différente de toutes autres entendues auparavant sur l’assassinat de Mamadou Ndala.
Le site rapporte, citant la déposition d’Arsène Ndabu devant La Cour, qu’après le tir de roquette sur le véhicule du colonel, le chauffeur avait affirmé avoir « couru immédiatement à bord d’un taxi pour aller chercher du secours dans la ville de Beni ». C’est d’ailleurs pour « non-assistance », commente l’analyste d’Afrikarabia, que le chauffeur s’est retrouvé devant les juges dans le box des accusés. A son retour, le chauffeur était étonné de voir la jeep de Ndala « en feu ». Une déclaration qui contredisait la version officielle, selon laquelle la voiture aurait pris feu juste après l’impact de la roquette.
Toujours selon Afrikarabia, en revenant sur le lieu de l’attentat, le chauffeur avait affirmé également que des officiers du renseignement militaire se trouvaient sur place, devant le véhicule de Mamadou Ndala.
La déposition d’Arsène Ndabu a donc apporté des éléments troublants sur l’attentat du 2 janvier 2014, contredisant la version qui mettait en cause les rebelles ougandais des ADFNalu dans l’attaque du convoi de Mamadou Ndala.
Avec le décès inopiné d’Arsène Ndabu, c’est un pan de vérité du procès Mamadou Ndala qui s’était envolé. Ce qui n’entamera pas cependant le travail de la Cour qui n’a pas cessé d’aligner devant la barre présumés coupables et témoins triés sur le volet.
Tout récemment, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga faisait savoir, commentant les massacres en série de Beni, une possible « connexion » avec l’assassinat en janvier 2014 du colonel Mamadou Ndala. Est-ce que la Cour instituée à Beni s’est attardée sur la piste évoquée par Mende? L’on n’en sait rien pour l’instant.
Toujours est-il que c’est jeudi 13 novembre 2014 que la Cour a clos la séance des débats contradictoires. L’affaire est prise en délibéré. En toute vraisemblance, c’est le lundi 17 novembre que la Cour rendre son verdict dans le procès Ma Ndala.
Au Nord-Kivu, la Société civile est plutôt sceptique sur l’issue de ce procès. Selon elle. La vérité sur les circonstances, les motifs et les commanditaires de la mort de Mamadou Ndala ne sera jamais connue. Et il est clair qu’il y a des gens qui veulent à tout prix la taire. Dans ce procès une vingtaine de prévenus sont arrêté.

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