BENI TÉRRITOIRE ÉCHEC D'UNE NOUVEL ÉCCURSION DELA PAR DU GROUPE ARMÉE DES ADF-NALU, ENCORE À KOKOLA AUJOURD'HUI MERCREDI 20 janvier 2016 VERS 11 HEURES : Bilan un millitaire Fardc blessé à la jambe et on nous signale que la situation est sous contrôle des Fardc basé dans cette parti du térritoire cela arrive tout après une attaque de ce même rébélles enrégistré le 17 janvier del'année encours dans la même localité de Kokola ou, un Taximan a était fusié, ce jour la deux boutiques, des poulles, chèvres, pharmacie, un kiosque et une partie dela maternité pillé et incendié, c'est resultat de l'incurssion des ADF-NALU à Kokola, localité, situé à plus de vingt km au nord dela commune rurale d'Oicha sur le troçon routier Beni Eringeti, dans le groupement de Bambuba-Kisiki, Sécteur de Beni-Mbau Route N¤4. Informé dela présence de ces térroriste dans cette parti du térritoire, Les FARDC et la Monusco ont commencé à tirer des coups des balles contre ce groupe d'homme armée qui se sont rétraché dans la brousse après leurs forfait de térrorisme. Les ADF/NALU sont donc bel et bien de retour et ont signé leur come-back en lettres de sang. Ce qui change toute la donne militaire et la cartographie des Fardc dans le Nord-Kivu. Il faut tout revoir radicalement. Car ces attaques des ADF/NALU et des prises d’otages qui ont commencé, donnent raison aux experts de l’Onu qui, dans leur dernier rapport publié après le démantèlement des ADF/NALU à Kamanga, estimaient que leur chaîne de commandement était restée intacte. Les événements actuels leur donnent raison. Les ADF/NALU se sont reconstitués à peu de frais et en peu de temps. Ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas loin. On revient à la case-départ : la reprise de toutes les opérations contre ces rebelles ougandais. Mais comment et c’est cela la question fondamentale car il n’y a pas de doute que la stratégie utilisée jusqu’à ce jour par les Fardc appuyées par la Monusco a montré ses limites. C’est donc tout l’échafaudage de la doctrine d’attaque qu’il faut revisiter. En attendant, la population doit faire avec la réapparition des ADF avec leur psychose terrible des tueries aveugles, des enlèvements, d’esclavage humain, des pillages, des viols, sur de vastes étendues qui échappent à l’armée et sur lesquelles ils imposent leur loi. L’insécurité sera effective à chaque coin de rue dans des villages même dans Beni-ville où ils ont plusieurs fois réussi des attaques-surprises. LA MORT DE DEUX HEROS DE LA GUERRE. On est sur le qui-vive partout. Comment mener des activités économiques dans ces conditions de peur-panique ? 17 personnes enlevées déjà en moins d’une semaine, cela donne le vertige et l’idée de ce que sera la vie de ces populations de Beni-Territoire. Il faut tout de suite stopper les ADF/NALU. Mais qui va les stopper ? Dans la nouvelle organisation des Fardc, la traque contre les ADF est attribuée à un général, le général Muhindo, basé à Beni. Il remplace pour cette charge, le général trois étoiles Jean-Lucien Bahuma, foudroyé par un AVC (accident vasculaire cérébral) il y a un peu plus d’un mois. On peut noter que la résurgence de l’activisme des ADF/NALU intervient dans un contexte particulièrement difficile au Nord-Kivu. La province a perdu, en 9 mois, deux de ses fils les plus dignes, deux héros de la guerre, deux braves combattants qui ne reculaient devant rien sur la ligne de front. Il s’agit du colonel Mamadou Ndala, l’homme qui a mis le M23 à genoux. Il est tué un certain 2 janvier à Beni-ville alors qu’il est en train de se rendre à Eringeti, 70 km de Beni, pour préparer les opérations de traque contre les ADF/NALU. C’est ainsi que dans un premier temps, cet assassinat est attribué à ces islamistes ougandais qui étaient informés de ces préparatifs et qui ont tout de même fêté la mort de Ndala même si ils n’en sont pas des commanditaires. Aujourd' hui l'insécurité cree un climat de psychose généralisée à Oïcha chef lieu du térritoire de Beni dans la province du Nord-Kivu la population victimes des massacres, pillages, viols, etc. Depuis plusieurs semaines, la population dela commune rurale d' Oïcha est la cible de pillages et d'attaques répétées, commises selon la population par des hommes armés en uniforme. Ce n'est pas la première fois que la ville connaît de telles poussées d'insécurité. Devant ces hommes déterminés et bien organisés, la population a peur, explique Lewis Saliboko, un représentant de la société civile. Dans l'après midi d'hier Dimanche 18 octobre 2015 les rébélles Adf-Nalu ont attaqué l'une des celules situé àl'est d'Oïcha vers 16h 30. Bilan deux enfants disparus,un décè d'une vieille femme et quelques maisons incendiés par ces même rébéles qui sont très actif dans la région de Beni,dépuis près de 30 ans jusqu'aujourd'hui. La population del'est d'Oïcha se sont déplacée vers ouest dela commune rurale à 99.9%. Dépuis le matin jusque présent beaucoup des gens fuient vers d'autres algomérations comme Beni ville,Mutwanga,Mangina,Butembo et autres.

Les habitants du territoire de Beni passent des moments les plus troubles. Dans l’espace de deux mois, cette partie de la RDC a enregistré plus de 250 cas de tueries. Les auteurs de ces actes odieux ne sont pas encore bien identifiés. A ce sujet, des opinions divergent. Les structures officielles de l’Etat congolais accusent les ADF-NALU d’être à la base de ces massacres. Ce que ne partage pas une certaine opinion du Nord-Kivu qui voudrait que l’on scrute aussi la piste de complicité des FARDC. Sur le plan politique, des voix s’élèvent pour imputer ces tueries à certaines personnalités politiques. Pour avoir une certaine lumière sur cette question, la société civile du Nord-Kivu a initié un débat social qui devrait débuter le mercredi 17 décembre dans la ville de Beni. Les notables et élus de cette partie du Congo ainsi quelques officiels congolais y sont invités pour un débat de clarification.
La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir à qui vraiment profitent ses massacres.
Les ADF-NALU ?
Une certaine opinion, notamment celle de certains officiels congolais, pointe du doigt accusateur les ADF-NALU. Ces rebelles ougandais sont sur le sol congolais depuis plus de 20 ans. Toutes les guerres dites de libération qui sont passées par Beni-Lubero n’ont jamais réussi à les y démanteler. Le gouvernement Congolais appuyé par la Monusco s’époumone encore pour les éradiquer. Sont-ils les auteurs de tueries de Beni ? Les habitants de l’espace Beni-Lubero ont cohabités avec ces rebelles ougandais pendant plus de 20 ans sans vivre ce genre des massacres à grande échelle. Les ADF-NALU sont plutôt connus pour des enlèvements, pillages de villages et autres viols des femmes. Leurs incursions dans des villages et autres villes avaient pour principale motivation leur approvisionnement en vivres et autres produits de première nécessité. Qu’est-ce qui peut alors pousser ces ADF-NALu à changer subitement leur mode opératoire ? Des spéculations ne manquent pas à ce sujet. L’on croit savoir que pendant leur long séjour en RDC, quelques ADF-NALU auraient tissé des relations d’affaires avec certains natifs du milieu. Traqués par les opérations conjointes FARDC-MONUSCO, ils chercheraient à se venger contre ceux qui n’auraient pas respecté les engagements d’affaires conclus avec eux. Aussi faudra-t-il souligner que plusieurs jeunes congolais peuplent les rangs des ADF-NALU depuis un certain temps. Peuvent-ils pousser leur cynisme jusqu’à massacrer leurs propres frères et pour quel but ? En principe les ADF-NALU devraient avoir pour objectif la déstabilisation du pouvoir ougandais.
La complicité des FARDC ?
La région de Beni est une zone opérationnelle, sur-militarisée. Tous les services de renseignement militaire y sont représentés. A eux, s’ajoutent aussi les contingents de la Monusco. Comment peut-on comprendre que tous ces services ne soient pas en mesure de prévenir pareille massacre et encore moins de déceler leurs véritables auteurs ? En réponse à cette question des commentaires vont dans tous les sens. Les uns estiment que soucieux de gain facile, certains chefs militaires de Beni-Lubero tiendraient à retarder l’éradication des ADF-NALU en vue de continuer à recevoir des « fonds noirs » en provenance de Kinshasa. Ces massacres rentreraient dans le cadre d’une « diversion ». Aussi, pensent d’autres personnes, se massacres rentreraient dans la ligne droite d’une stratégie visant à déstabiliser cette région pour justifier, au moment opportun, la prolongation des échéances électorales. Dans l’une de ses interventions sur les ondes de la RFI, monsieur Mbusa Nyamwisi n’avait pas hésité de réclamer que l’on puisse examiner la piste de la complicité des FARDC dans ce qui se passe à Beni. Ce leader politique de l’espace Beni-Lubero avait même souhaité qu’une enquête internationale soit urgemment diligentée. La confusion qui régnerait dans le commandement militaire de cette région pourrait pousser les uns et les autres à se tendre des pièges.
Les politiques ?
Dans un point de presse tenu à Goma, le Gouverneur du Nord Kivu avait fait allusion à l’implication de certaines personnalités politiques dans le malheur qui s’abat sur le territoire de Beni. Julien Kahongya est allé jusqu’à annoncer la gestation d’une nouvelle rébellion dans sa province. Qui donc peut, pour s’attaquer au régime en place à Kinshasa, se résoudre à massacrer ses propres populations ? Ce serait vraiment se tromper de cible. Le pouvoir congolais à des symboles auxquels on pouvait s’attaquer en lieu et place de s’en prendre aux innocentes et paisibles populations. Toutes les rébellions qui sont passés par Beni-Lubero s’attaquaient aux symboles du pouvoir et non aux populations.
L’énigme restée entière sur cette question doit pousser les débateurs de Beni à fouiller toutes les pistes. Pour ceux qui connaissent le peuple Nande, les tueries d’une telle cruauté ne leurs ressemblent pas. Ils estiment que cette manière de tuer doit être importée.

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