Prions pour la paix partout dans le monde mais aujourd' hui chez nous c'est un peu calme malgré l'insécurité. Un Adf-Nalu a était arrêté hier jeudi le 21 janvier 2016 par les Fard vers la rivière Tandibho tout près dela commune rurale d' Oicha à 23:00 passé selon les autorités millitaire dela place à Oicha. Qui sèment la téreur dans la région de Beni dépuis des année ? Les auteurs de ces actes odieux de térrorisme en Beni ville et térritoire ne sont pas encore bien identifiés. A ce sujet, des opinions divergent. Les structures officielles de l’Etat congolais et la société civile accusent les ADF-NALU d’être à la base de ces massacres. Ce que ne partage pas une certaine opinion du Nord-Kivu qui voudrait que l’on scrute aussi la piste de complicité des FARDC. Sur le plan politique, des voix s’élèvent pour imputer ces tueries à certaines personnalités politiques. Pour avoir une certaine lumière sur cette question, la société civile du Nord-Kivu a initié un débat social qui devrait débuter le mercredi 17 décembre dans la ville de Beni. Les notables et élus de cette partie du Congo ainsi quelques officiels congolais y sont invités pour un débat de clarification. La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir à qui vraiment profitent ses massacres. Les ADF-NALU ? Une certaine opinion, notamment celle de certains officiels congolais, pointe du doigt accusateur les ADF-NALU. Ces rebelles ougandais sont sur le sol congolais depuis plus de 20 ans. Toutes les guerres dites de libération qui sont passées par Beni-Lubero n’ont jamais réussi à les y démanteler. Le gouvernement Congolais appuyé par la Monusco s’époumone encore pour les éradiquer. Sont-ils les auteurs de tueries de Beni ? Les habitants de l’espace Beni-Lubero ont cohabités avec ces rebelles ougandais pendant plus de 20 ans sans vivre ce genre des massacres à grande échelle. Les ADF-NALU sont plutôt connus pour des enlèvements, pillages de villages et autres viols des femmes. Leurs incursions dans des villages et autres villes avaient pour principale motivation leur approvisionnement en vivres et autres produits de première nécessité. Qu’est-ce qui peut alors pousser ces ADF-NALu à changer subitement leur mode opératoire ? Des spéculations ne manquent pas à ce sujet. L’on croit savoir que pendant leur long séjour en RDC, quelques ADF-NALU auraient tissé des relations d’affaires avec certains natifs du milieu. Traqués par les opérations conjointes FARDC-MONUSCO, ils chercheraient à se venger contre ceux qui n’auraient pas respecté les engagements d’affaires conclus avec eux. Aussi faudra-t-il souligner que plusieurs jeunes congolais peuplent les rangs des ADF-NALU depuis un certain temps. Peuvent-ils pousser leur cynisme jusqu’à massacrer leurs propres frères et pour quel but ? En principe les ADF-NALU devraient avoir pour objectif la déstabilisation du pouvoir ougandais. La complicité des FARDC ? La région de Beni est une zone opérationnelle, sur-militarisée. Tous les services de renseignement militaire y sont représentés. A eux, s’ajoutent aussi les contingents de la Monusco. Comment peut-on comprendre que tous ces services ne soient pas en mesure de prévenir pareille massacre et encore moins de déceler leurs véritables auteurs ? En réponse à cette question des commentaires vont dans tous les sens. Les uns estiment que soucieux de gain facile, certains chefs militaires de Beni-Lubero tiendraient à retarder l’éradication des ADF-NALU en vue de continuer à recevoir des « fonds noirs » en provenance de Kinshasa. Ces massacres rentreraient dans le cadre d’une « diversion ». Aussi, pensent d’autres personnes, se massacres rentreraient dans la ligne droite d’une stratégie visant à déstabiliser cette région pour justifier, au moment opportun, la prolongation des échéances électorales. Dans l’une de ses interventions sur les ondes de la RFI, monsieur Mbusa Nyamwisi n’avait pas hésité de réclamer que l’on puisse examiner la piste de la complicité des FARDC dans ce qui se passe à Beni. Ce leader politique de l’espace Beni-Lubero avait même souhaité qu’une enquête internationale soit urgemment diligentée. La confusion qui régnerait dans le commandement militaire de cette région pourrait pousser les uns et les autres à se tendre des pièges. Les politiques ? Dans un point de presse tenu à Goma, le Gouverneur du Nord Kivu avait fait allusion à l’implication de certaines personnalités politiques dans le malheur qui s’abat sur le territoire de Beni. Julien Kahongya est allé jusqu’à annoncer la gestation d’une nouvelle rébellion dans sa province. Qui donc peut, pour s’attaquer au régime en place à Kinshasa, se résoudre à massacrer ses propres populations ? Ce serait vraiment se tromper de cible. Le pouvoir congolais à des symboles auxquels on pouvait s’attaquer en lieu et place de s’en prendre aux innocentes et paisibles populations. Toutes les rébellions qui sont passés par Beni-Lubero s’attaquaient aux symboles du pouvoir et non aux populations.

L’insécurité à Béni : le peuple doit se prendre en charge ? Beni : le général Mushale appelle les policiers et les militaires à protéger les civils. Le commandant de la 3e zone de défense de l’armée congolaise, le général-major Léon Mushale, a appelé mercredi 14 octobre 2016 les militaires et policiers à protéger et défendre la population civile à Beni. Il a lancé cet appel au cours d’une parade militaire organisée deux jours après l’attaque contre deux villages du territoire Beni par des présumés rebelles. Une attaque qui a fait huit morts, selon la société civile. Au cours de cette parade à laquelle ont notamment pris part les commandants de grandes unités de la garnison de Beni, le général Mushale a appelé ses hommes à protéger les civils dans le strict respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
«J’ai parlé de la mission qui nous incombe, qui consiste à protéger, à défendre la population et ses biens. J’ai rappelé aussi la notion de la vigilance, parce que l’armée et la police sont chargées de protéger et de défendre. Elles ne peuvent le faire que dans la mesure où elles sont en mesure de prévoir les évènements. J’ai rappelé le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire. J’ai rappelé aux policiers et militaires qu’ils doivent respecter l’homme parce que, c’est pour l’homme que notre mission a été créée», a déclaré le commandant de la 3e zone de défense des Forces armées de la RDC (FARDC).
Le territoire de Beni fait face à des cas d’assassinats récurrents depuis un an.
Les assassinats le plus souvent commis à l’arme blanche par des présumés rebelles ougandais des ADF contre les civils ont fait près de 400 morts. L’offensive menée ces dernières semaines par l’armée congolaise a permis de récupérer des bastions rebelles sans mettre fin au cycle de violences qui jettent dans la rue de nombreuses familles. Depuis septembre 2014, surtout depuis l’intensification des opérations de la traque et d’éradication des rebelles ougandais d’ADF-Nalu, l’insécurité bat son plein dans le territoire de Béni. Béni est, depuis, en train de payer un lourd tribut de ce qui tente de dissuader le Gouvernement de procéder à la traque et à l’éradication de ces rebelles ougandais. Le bilan, déjà lourd en termes de morts évalué à plusieurs centaines, des déplacés par milliers et des vies troublées, ne cesse de s’alourdir.
Nombreux sont les observateurs qui parlent d’usage des méthodes terroristes et de guérilla urbaine par les éléments d’ADF-Nalu qui bénéficient des complicités locales. Les armes blanches comme la machette, la houe, la bèche, la hache, voire les seringues d’injection spéciale sont utilisées par les tueurs dans la région de Béni.
La goutte qui a fait déborder le vase
Le tollé populaire a été enclenché avec le dernier cas de tueries sauvages intervenu en périphérie de Béni dans la nuit de vendredi à samedi 9 mai courant. A en croire plusieurs sources concordantes qui rapportent les propos des autorités locales, les violences se seraient produites au quartier Matembo, dans la commune de Mulekera où des assaillants, cagoulés, avec des armes de guerre et vêtus en uniforme militaire, ont tué sept personnes, parmi lesquelles deux femmes, à coups de machettes, bêches et haches.
Du coup, l’exaspération et le ras le bol du peuple de Béni. Selon un élu local, cité par la RFI, « Ça fâche, nous ne sommes pas contents », « Les populations ne peuvent plus vaquer à leurs occupations, à cause de tous ces cas de carnage et d'assassinats. Nous ne sentons pas l'action du Gouvernement, nous réclamons des mesures contraignantes. »
Toujours selon RFI qui reprend la réaction de la société civile et qui a joint Me Kambale, « Comment ces attaques ont-elles pu se produire juste à côté d'une base de l'armée et de la Monusco, qui sont supposées protéger les populations ? »
Une journée ville-morte a même été programmée pour protester contre le cycle des tueries qui continue et pour invectiver les autorités nationales à juguler ce cycle infernal des massacres du peuple. Et même le Gouverneur Julien Paluku a interpellé le Premier-Ministre Matata Ponyo à s’occuper autant des questions sécuritaires dans cette ville que du secteur de l’économie à l’échelle nationale.
D’autres réactions
Pour le Ministre des Médias, Lambert Mende, cité par la Radio Okapi, «en ce qui concerne ce qui se passe au Nord-Kivu, les réunions de sécurité n’ont jamais cessé de se tenir, sauf que s’agissant des problèmes de sécurité, nous ne donnons aucune publicité à ces réunions ». Poursuivant sa réaction, le Porte-parole du Gouvernement a précisé que « Ce n’est pas parce que nous ne donnons pas de la publicité que nous ne nous soucions pas de cela. Au contraire, les questions de sécurité sont des problèmes qui se traitent discrètement pour des raisons de sécurité ». A l’analyse de Mende, il y a une campagne menée contre le Premier Ministre et des initiatives sont réalisées pour diviser les Congolais quant à cette matière.

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