RDC BENI TÉRRITOIRE : La traque des rébélles ougandais des Adf-Nalu se poursuit jusqu'en présent. Tôt le matin d'aujourd' hui, vers 05:00 du jeudi, 14 janvier 2016 Les Fardc et la Brigade d' intervation del' ONU ont attaqué un bastion des rébélles ougandais des Adf-Nalu vers 05:00 d'aujourd'hui. Selon les habitants de cette parti du térritoire, on entend encore quelques détonations des aubus de mortier. En ce moment le combat se déroule dans une parti dela parc nationale des virunga plu loin àl'est dela commune rurale d'Oicha. Pas de bilan provisoire jusque présent, alors, cela est arriver après une nouvel attaque de ce rébélles hier mercedi 13 janvier 2016 dans l'après midi sur le troçont Beni Kisangani, groupement de Bambuba-Kisiki en térritoire de Beni, ou deux Adf-Nalu sont tombé lors de combat contre un camp millitaire del'armée nationale Fardc. Les détonnations des armes lourdes et légères qui se font entendue aujourd'hui jeudi, viennent de provoquer encore une fois une vive tension,au sein de la population de May-Moya craignant le represail de ces incivique en quand d'inventuel debordement. Des sources signalent que les forces loyalistes resiste avec force contre ces aventuriers qui troublent le térritoire de Beni. Dans ces jours, les rebelles des ADF-Nalu attaquent les localités, des grandes aglomerations de Beni térritoire, ou une position des FARDC, dans l'objectif de trouver des munitions , et de s'enprovisioner en nourritures, médicaments, chèvres ,poules ,canards des habits et autres. La société civile de de Beni térritoire déplore la situation et demande une plus grande implication des autorités en vue de sécuriser la population. Selon de source millitaire le Fardc, continue de traquer les inciviques avec le ratisage. Quel est l'objectif des rébélles Adf-Nalu ? Selon mon point de vue, c'st forcé le déplacement des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et d’exploiter les ressources naturelles, l’installation des foyers d’intégristes religieux et des bases d’entrainement terroristes dans la zone. alors que ce sont des véritables terroristes qui s’assignent pour mission islamiser de force toute la région et créer un Etat Islamiste dans la Région de Grand-Lac. Pour sa part, la société civile de Beni ville et térritoire encourage l’armée régulière congolaise de démanteler le centre international de terrorisme. L’extrême nord du Territoire de BENI, dans le Parc de VIRUNGA et la Vallée de la rivière SEMULIKI ont abrité jusqu’il y a peu des CENTRES d’Instruction pour former ces terroristes. Leurs essais de bombes artisanales ont fait par plus de 4 fois des victimes en Ville de BENI au cours du premier Trimestre de 2014. Partant du mode opératoire des combattants, des armes dont ils ont fait usage. Sachons tous qu’à BENI il y a plutôt des Terroristes, sans objectif militaire. A ce sujet, au 1ersemestre 2013 nous avons par exemples documenté de cas de recrutements des jeunes dans des mosquées au N-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et ITURI, le kidnapping des plus ou moins 894 civils en Territoire de Beni convertis de force en musulmans (selon les témoignages de plus de 383 civils libérés, des combattants-Adf rendus ou capturés par les FARDC). Il faut absolument arrêter ce cycle des violences qui perturbent non seulement la quiétude de paisibles citoyens de Beni mais constituent bien plus un véritable frein aux multiples projets de développement entrepris par le Gouvernement tant national que provincial . La guerre dan le térritoire de Beni témoigne du réveil d’une guerre qui couvait depuis des années, au-delà des réactions émotionnelles que suscitent les images, toujours recommencées, des victimes civiles fuyant les zones de combat, les pillages et les viols, massacres perpétrés par le groupe armée des rébélles Ougandais des Adf-Nalu impliquées dans le conflit ou celles du recrutement forcé d’enfants soldats, se posent des questions de fond. Quels sont les acteurs d’un conflit dont la durée et les rebondissements après chaque phase d’accalmie signifient qu’il est l’expression de tensions structurelles ? Les Forces armées de laRDC sont déterminées à mettre hors d’état de nuire les rebelles ougandais des ADF qui continuent à semer la désolation dans les localités du territoire de Beni (Province du Nord-kiivu). C’est l'opérations de désarmement lancées contre les Adf-Nalu dépuis auteurs des plusieurs exactions contre la population civile, dans la région de Beni. Pour sa part, la société civile de Beni ville et térritoire encourage l’armée régulière congolaise de démanteler le centre international de terrorisme. La guerre en RDC témoigne du réveil d’une guerre qui couvait depuis des années. Au-delà des réactions émotionnelles que suscitent les images, toujours recommencées, des victimes civiles fuyant les zones de combat, les pillages et les viols perpétrés par toutes les forces armées impliquées dans le conflit ou celles du recrutement forcé d’enfants soldats, se posent des questions de fond.

Les gens parlent dela présence des rébélles ougandais des Adf-Nalu qui térrorisent la région de Beni dans plus de 25 ans jusqu' aujourd' hui, la population vivent dans le clandéstinité. Des grandes aglomération, village des civiles même, sont la cible des attaques répétitives des hommes armée idatifié aussi comme les Adf-Nalu et le groupe des rébélles du mouvement du 23 mars M23 en sigle. LES FORCES DÉMOCRATIQUES ALLIÉES ARMÉE NATIONALE POUR LA LIBÉRATION DE L’OUGANDA (ADF/NALU) Forces alliées démocratiques (ADF) dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu, entre le 01 octobre et le 31 décembre 2014, Mai 2015. Dès sa création en 1995, l’ADF-Nalu est le produit des luttes internes ougandaises et de la géopolitique régionale. Il regroupe alors deux mouvements armés opposés au régime de Yoweri Museveni. Repoussés par l’armée ougandaise, ces mouvements trouvent refuge chez le bienveillant voisin congolais où ils fusionnent et forment une rébellion hybride qui nait en RDC et s’y implante, faute d’avoir pu s’établir en Ouganda. Contenues par l’armée ougandaise mais installées dans une région frontalière montagneuse et difficile d’accès, les ADF-Nalu trouvent dans cette zone grise qu’est l’Est congolais un terrain propice à leur survie. Dans un contexte d’effondrement de l’Etat central, ce mouvement se fond alors dans la myriade de groupes armés qui forment la géopolitique rebelle, convulsive et violente de cette région et dans laquelle il évolue toujours aujourd’hui. B. GENESE D’UNE REBELLION ENTRE DEFAITE INTERIEURE ET SOUTIEN EXTERIEUR En septembre 1995, à Beni dans la province congolaise du Nord Kivu, Yusuf Kabanda, un des dirigeants de l’opposition musulmane ougandaise armée, et Ali Ngaimoko, commandant de l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (Nalu), scellent une alliance dénommée les Forces Démocratiques Alliées – Armée Nationale pour la Libération de l’Ouganda (ADF-Nalu). Conclue hors de l’Ouganda avec l’aide des services secrets soudanais et congolais, cette alliance regroupe deux mouvements défaits par l’armée régulière dénommée Force Populaire de Défense de l’Ouganda (UPDF). Sans liens idéologiques ni opérationnels préalables, ces deux mouvements ont en commun d’être opposés au régime ougandais, de se trouver au même moment sur le sol congolais et d’être proches, chacun de leur côté, d’ennemis de Kampala: les régimes soudanais d’al-Tourabi et congolais de Mobutu. 1. Le mouvement indépendantiste Rwenzururu [ICG] Les racines historiques des ADF-Nalu renvoient au premier mouvement indépendantiste Rwenzururu dont le creuset ethnique est la communauté Bakonzo, une tribu minoritaire de l’Ouest de l’Ouganda. Avec leurs cousins Nande qui sont de l’autre côté de la frontière en RDC, les Bakonzo forment l’ethnie Bayira. Bakonzo et Nande constituent un groupe ethnique transfrontalier qui entretient des relations très étroites (reconnaissance de la même autorité traditionnelle, rassemblement annuel des notables des deux groupes, etc.) et qui a su tirer profit de sa position transfrontalière en tissant un large réseau commercial. Les Bakonzo sont opposés au gouvernement central de Kampala dès la période coloniale. En 1950, suite au rejet par l’administration britannique de la création d’un district des Bakonzo, le mouvement armé Rwenzururu apparait. Opposés au pouvoir issu de la décolonisation, les Bakonzo créent le royaume de Rwenzururu le 30 juin 1962. Celui-ci s’autoproclame indépendant le 15 août 1962 et Isaya Mukiriana en devient le roi. Ce premier mouvement insurrectionnel, auquel doit faire face le gouvernement ougandais, tout juste indépendant est violemment réprimé par l’armée. En 1964, Kampala a repris le contrôle de cette partie du pays tandis que les combattants du Rwenzururu se réfugient dans les monts Rwenzori, à la frontière congolo-ougandaise, dans une zone montagneuse difficile d’accès où le mouvement installe son royaume indépendant. En septembre 1967, l’armée détruit le camp où siégeait le roi du Rwenzururu et disperse la population. Le mouvement Rwenzururu se mue en guérilla de basse intensité de 1967 à 1982, avec pour objectif la reconnaissance par le pouvoir central de Kampala du royaume de Rwenzururu. Sa lutte s’achève officiellement le 15 août 1982, date à laquelle Charles Wesley Irema- Ngoma Willingly, l’Omusinga [3]des Bakonzo, rejoint le gouvernement de Milton Obote, qui octroie l’autonomie au royaume de Rwenzururu à défaut.
Les ADF-Nalu contre l’Ouganda: histoire d’un échec répété [ICG]
En 1996, les effectifs des ADF-Nalu sont estimés entre 4.000 et 5.000 combattants. Leurs opérations sont concentrées dans les districts ougandais de Kasese et Bundibugo, le long de la frontière avec la RDCongo. A cette période, c’est Yusuf Kabanda qui dirige le mouvement depuis le Lubero, en RDC, Jamil Mukulu n’étant que son second. Chris Munyangongo Tushabe,dit commandant Benz, un sergent déserteur de l’armée ougandaise ayant reçu un entrainement au Soudan, dirige les opérations lancées.

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