RDC LA TENUE DU DIALOGUE DANS DES CONFUSIONS TOTALE AU SEIN DES CLASSES POLITIQUE : Mr TSISEKEDI WA MULUMBA le president national d'Union des démocrates et le progrès sociale UDPS en sigle. Etienne Tshisekedi met encore des poudres dans le feu. Dépuis hier jeudi 28 janvier 2016, il dit, n’est pas prêt à prendre part au dialogue politique initié par le président Kabila et soutenu par l’Union africaine (Ua). C’est à travers une correspondance adressée ce jeudi 28 janvier 2016 à Nkosazana Dlamini- Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine. Il subordonne sa participation au respect de sa feuille de route. Dialogue inter congolais. Etienne Tshisekedi dit non à Kabila et pose ses conditions, pour y participer. Mais, ça ne sera non pour les responsables politiques de l’UNC, du MLC, du MPCR et d’une dizaine d’autres mouvements d’opposition. Pour ces opposants, le dialogue proposé par le président Kabila constitue un artifice supplémentaire pour se maintenir au pouvoir au-delà des deux mandats fixés par la Constitution. Dans une déclaration commune, les signataires ne voient pas l’opportunité d’un dialogue qui risque de les entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution. S’en est suivi une longue crise politique, avec de violentes manifestations contre la modification de la loi électorale, faisant au moins 42 morts en janvier 2015 à Kinshasa, Le récent appel au dialogue du président Joseph Kabila, qui cherche un moyen de se maintenir au pouvoir après 2016, apparaît comme une manoeuvre de plus pour partager le pouvoir et une possible période de transition. Pour sortir de la crise pré-électorale qui couve à Kinshasa, l’opposition avait déjà communiqué une liste de revendications à la Commission électorale (CENI), restée lettre morte pour le moment. Ce collectif d’opposants proposait notamment le report des élections locales, municipales et urbaines, après la présidentielle de 2016, ainsi que l’organisation d’une nouvelle opération d’enrôlement afin d’inclure les personnes majeures depuis 2011 dans le fichier électoral. L’opposition préconise également la tenue des élections provinciales et le respect du délai constitutionnel du 27 novembre pour les élections présidentielle et législatives. Pour ces opposants, la balle est désormais dans le camp de la Majorité présidentiel. La Dynamique de l’opposition s’oppose à un détournement d’une quelconque disposition de la constitution. Dans sa déclaration faite, vendredi 8 janvier à Kinshasa, elle réitère son appel à l’alternance politique et à la tenue de la présidentielles et des législatives en novembre 2016. Cette dernière manoeuvre du camp présidentiel réactive toutefois la guerre des nerfs au sein de l’opposition. Si une fragile unité a l’air de se dégager entre Kamerhe, Bemba, Vuemba, Busa… l’UDPS d’Etienne Tshisekedi affiche une position plus ambiguë. Félix Tshisekedi, qui est désormais aux commandes du parti en l’absence du père, plaidait depuis longtemps pour un dialogue avec Joseph Kabila. L’UDPS demandait notamment dans ce dialogue que le président Congolais remette le pouvoir à Etienne Tshisekedi, vainqueur, selon le parti d’opposition, des élections chaotiques de 2011. Selon les analystes politique, les tensions politiques sont élevées après les élections contestée du 28 novembre 2011 et auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique. Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique. Félix Tshisekedi est clairement en train de prendre la main sur le parti et cherche déjà des alliés. Badibanga, Muyambo ? Alors que l’UNC et le MLC espèrent récupérer quelques déçus de l’UDPS (Mavungu ?) avant de se lancer dans la bataille présidentielle. Une chose est sûre. Pour réussir son dialogue, Joseph Kabila doit ramener un gros poisson de l’opposition dans ses filets (Félix Tshisekedi ?) et morceler un peu plus l’opposition. Rien n’est joué pour le premier objectif, quant au second, c’est déjà une réussite. Sur un écho à son appel au dialogue que du côté de Léon Kengo, le président du Sénat, à la tête de l’opposition républicaine. Déjà en lice pour la primature, à peine les Concertations nationales lancées, Léon Kengo, semble une fois de plus chercher un maroquin ministériel. Du côté de opposition plus frontale au régime Kabila, l’appel au dialogue réunit autant qu’il divise. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba continuent d’être solidaires dans un front du refus à tout partage du pouvoir. Les deux partis ne voient en effet aucun intérêt à se compromettre aux côtés Joseph Kabila alors que la fin est proche. On est dans la dernière ligne droite, confie-t-on à l’UNC, il ne reste plus beaucoup de temps à attendre, on ne va pas se salir avec le bilan de Joseph Kabila.

Feulle de route de mr Tsisekedi Wa Mulumba daté du 26/02/2015 Depuis Bruxelles : Tshisekedi, a dévoilé son agenda de dialogue entre les congolais sous la médiation de Martin Kobler le chef dela monusco en Rdcongo, sans l'appui des autres classes politique congolaise qui vont toujours en ordre dispérsé chaqun parle ses langages personnel. Sur le calendrier électoral, Etienne Tshisekedi propose l’organisation, premièrement, de l’élection présidentielle qui pourrait être couplée aux élections législatives dans le délai constitutionnel, soit, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard, le 19 septembre 2016. Les autres scrutins devront être organisés après les élections présidentielle et législatives.
Une nouvelle CENI
Sur la restructuration de la CENI, Tshisekedi veut que soit mise en place une CENI dont les membres sont constitués de manière paritaire, à savoir, 12 membres dont 6 désignés par le camp du système KABILA et 6 autres désignés par le camp du changement ; mais tous devront être choisis uniquement au sein de la Société civile. Cette CENI doit avoir une présidence collégiale (2 Présidents dont un représentant chaque camp). A défaut de cette formule, tous les membres doivent être désignés par consensus. Au sujet du fichier électoral, le Président national de l’UDPS milite pour un audit externe du fichier électoral pour garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral.
En conséquence, un consensus doit être dégagé quant aux modalités de cet audit (choix du prestataire, date…).
Sur la révision du fichier électoral, il faut un fichier électoral inclusif et nettoyé en prenant en compte des nouveaux majeurs, des Congolais de l’étranger, des non-inscrits, des doublons en amont des prochaines échéances électorales.
La Monusco pour certifier les résultats
Au sujet de la traçabilité des résultats, Tshisekedi travaille pour la création d’un Organisme chargé de certifier le processus électoral.Il propose qu’il soit composé : de la Monusco et des représentants de la Société civile Congolaise (notamment, l’église catholique et des ONG actives en matière d’élections, telle que l’AETA…). Le certificateur devra certifier que tous les stades du processus électoral auront fourni toutes garanties nécessaires, pour la tenue d’élections ouvertes, libres justes et transparentes, conformément aux normes internationales. Dans un communiqué laconique daté du 13 septembre 2015 à Bruxelles, le Président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a décidé de mettre fin à ses pourparlers, par personnes interposées, avec les émissaires du Chef de l’Etat en vue de la tenue du dialogue pour les élections apaisées. Tshisekedi ne donne aucune justification de sa décision. Il évoque seulement « le danger qu’il y a de mettre en péril les acquis de nos longues années de lutte pour le changement démocratique » ainsi que « l’importance des enjeux pour la Nation ».
Le sphinx de Limete appelle, par ailleurs, au rassemblement de l’opposition autour de lui pour poursuivre les objectifs visés par le dialogue initié par le Chef de l’Et at. Pour lui, ces objectifs sont : l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé, l’élaboration d’un calendrier consensuel Qui tienne compte des délais constitutionnels et le transfert pacifique du pouvoir dans le respect de l’expression de notre peuple.
Sans préjuger des causes profondes et réelles de cette nouvelle volte-face de Tshisekedi, l’on constate simplement que, une fois encore, il a entrepris de torpiller le processus qui devait mettre en place les conditions nécessaires pour des élections apaisées souhaitées de tous. Et ce n’est pas la première fois que Tshisekedi torpille ainsi le processus de paix et de consolidation de la démocratie.
On se souvient, par exemple, que c’est lui qui avait torpillé l’avenir de la RDC au sortir de la Conférence Nationale Souveraine. En effet, élu Premier Ministre lors de ces assises, Tshisekedi n’avait trouvé mieux que de raturer, en pleine cérémonie, son texte de prestation de serment ? Face à un tel affront, Mobutu se cabra et le dialogue de la CNS se bloqua pour engager le pays dans une série de négociations et de compromis, voire de compromission.
Plus près de nous, à l’issue du dialogue intercongolais à Sun City, Tshisekedi s’était encore cabré, pour des raisons inconnues jusqu’à ce jour, et avait refusé de s’impliquer dans le Gouvernement de transition, jusqu’à refuser de participer aux élections de 2006.
On comprend, alors, qu’en fait, Tshisekedi vit encore dans le passé et se comporte comme si la Nation lui doit tout et comme si tout ce qui se fait doit se faire autour de sa personne et en fonction de ses vues individuelles. Pour preuve, on n’a qu’à voir les objectifs qu’il assigne au rassemblement qu’il appelle de lui. Il s’agit, ni plus ni moins, de l’objet même du dialogue exigé par l’opposition et pour lequel le Chef de l’Etat a organisé des consultations avec la classe politique et la société civile.

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