RDC QUINZIÈME ANNIVERSAIRE DELA MORT DEL'ACIEN PRÉSIDENT DELA RÉPUBLIQUE SON ÉXELENCE MZE LAURENT DÉSIRÉ KABILA : Celui ci est considéré par les congolais, comme le héro nationale. Aujourd' hui presque toute la RDC, on commémore ce samedi 16 janvier 2016, comme chaque année, la mort de Laurent-Désiré Kabila, brutalement assassiné le 16 janvier 2001 par l’un de ses gardes rapprochés. Au-delà des cérémonies d’hommage à l’homme d’Etat, cet anniversaire est aussi l’occasion de revenir sur un dossier judiciaire qui n’est toujours pas bouclé depuis 15 ans. Une soixantaine de personnes ont été condamnées à mort ou à la perpétuité en 2003. Toutes clament leurs innocence et demandent à être rejugées ou amnistiées. Le 16 janvier 2001, vers 13h30, Laurent-Désiré Kabila est abattu dans son bureau de trois balles par l’un de ses gardes du corps, Rachidi, Il sera lui-même tué quelques minutes plus tard par l’aide de camp du président, un certain Eddy Kapend. Le principal complice, qui attendait le meurtrier dans une voiture à l’extérieur du palais présidentiel, réussit à prendre la fuite. S’ensuit alors une gigantesque rafle dans l’entourage du président défunt. En 2002, 120 prévenus sont jugés en neuf mois dans un procès express devant une cour militaire. Certains ont subi de la torture. Trente personnes sont finalement condamnées à mort. Parmi elles, le fameux Eddy Kapend, qui a pourtant neutralisé l’assassin de Kabila père. Vingt-six sont condamnées à perpétuité et six à vingt ans de prison. Le principal complice, lui, a pris la fuite vers l’Europe et n’a jamais été jugé. Idem pour les commanditaires de l’assassinat. Tous ceux qui se sont penchés sur le dossier doutent que ceux qui sont en prison à Kinshasa soient les véritables coupables. Pourtant, 14 ans après, 43 personnes sont toujours derrière les barreaux. Car certaines ont réussi à fuir. En 2003, le juge déclarait lui-même que le dossier n’était pas clos. Depuis dix ans, les avocats et les organisations de protection des droits de l’homme demandent donc à ce que ces personnes soient rejugées dans un procès équitable au nom du droit à la défense ou, étant donné que les faits sont vieux de 14 ans, qu’elles soient tout simplement amnistiées. Sept condamnés morts en détention En 2005, une loi d’amnistie pour faits de guerre, infraction politique et délits d’opinion a été adoptée. En 2014 aussi. Mais à chaque fois les condamnés pour l’assassinat de Kabila père ont été exclus de ces amnisties. Les gouvernements se succèdent et rien ne se passe. Pendant ce temps, les détenus continuent de croupir en prison. Sept déjà sont morts en détention. En 2013, une ONG congolaise l’Asadho (Association africaine de défense des droits del’homme) saisit cette fois la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, une institution de l’Union africaine dont la RDC fait partie. Pour la première fois, une instance internationale prend position sur ce dossier délicat de la justice congolaise. Sa décision rejoint en tout point ce que disent les ONG congolaises depuis des années. Pour elle, le procès n’a pas été équitable et les droits des prévenus non respectés. Les 43 détenus encore vivants doivent donc être immédiatement libérés. Ils doivent être indemnisés par l’Etat congolais. Enfin, la cour militaire congolaise doit être mise aux normes d’un Etat de droit pour qu’un procès équitable puisse être rouvert. La Commission africaine des droits de l’homme donne 180 jours (6 mois) à ses Etats membres pour mettre en application ses recommandations. Mais plus d’un an après cette décision qui date de novembre 2013, rien. Aucune mesure n’a été prise. Le ministère de la Justice que nous avons contacté jeudi n’a pas été en mesure de réagir à ce nouvel élément. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé,a dit de son côté que son Etat refusait les injonctions. Les ONG congolaises réfléchissent à d’autres voies de recours au niveau de la justice internationale. Mort de Laurent-Désiré Kabila: le dossier judiciaire toujours ouvert. « Qui a tué Laurent-Désiré Kabila ? ». C'est le titre d'un documentaire diffusé ce 27 avril 2011 sur la chaîne de télévision, France O. Une chaîne disponible, partout dans le monde, sur le bouquet Canal Satellite Horizon.Depuis le 16 janvier 2001, jour de l'assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, l'énigme persiste. On ne sait pas toujours pas qui est derrière la main de Rachidi, l'assassin du président. Dans ce documentaire, de nombreux Congolais témoignent. Le mystère commence à s’éclaircir. L'un des deux auteurs du film, Arnaud Zajtman, répond aux questions de RFI. Depuis le 16 janvier 2001, c'est une énigme. On ne sait pas toujours pas qui est derrière la main de Rachidi, l'assassin du président Kabila. Dans ce documentaire, de nombreux Congolais témoignent. Le mystère de ce complot commence à s’éclaircir. L'un des deux auteurs du film, Arnaud Zajtman, répond aux questions de RFI. RFI : Arnaud Zajtman, dans le documentaire que vous avez rémpondu.

Qui a réellement tué Laurent-Désiré Kabila ? Des contextes peut être selon mon... Dans ce reportage exclusif qu’offre notre rédaction, le sénateur Abdoulaye Yerodia, le député national Mwenze Kongolo, le général Faustin Munene et le combattant Léonard Mulopwe apportent leurs témoignages avec des révélations accablantes sur la mort du président Laurent- Désiré Kabila. un film belge soulève un coin du voile.Le 16 janvier 2001, vers 13 h 30, Laurent-Désiré Kabila est abattu de trois balles dans son bureau présidentiel du palais de Marbre, situé sur les hauteurs de Kinshasa. En RDC, ce samedi 16 janvier marque les 15 ans de la mort de Laurent-Désiré Kabila, arrivé au pouvoir en 1997 en renversant Mobutu. Après quatre ans à la tête du pays, il est tué à Kinshasa par un kadogo, «encore petit» en swahili, ces jeunes soldats qui l'avaient aidé à conquérir le pouvoir. Suite à son assassinat, des dizaines de personnes ont été arrêtées, inculpées et condamnées. Certaines sont décédées en détention, d’autres sont encore en prison aujourd’hui. 15 ans après, retour sur ces évènements et sur un dossier judiciaire toujours en suspens.
Il est 14h ce mardi 16 janvier 2001. Le président travaille dans son bureau, sur les hauteurs du mont Ngaliema à Kinshasa. Brusquement la porte s'ouvre. Laurent-Désiré Kabilareconnait un de ses gardes du corps qui s'approche et tire. Une balle dans le cou, deux balles dans le ventre. Le président s'écroule.
Les soldats qui gardent son bureau font irruption dans la pièce, et abattent le jeune kadogo qui essaie de s'enfuir. Laurent-Désiré Kabila est emmené par hélicoptère à l'hôpital de la Gombe, alors que le chef d'état-major annonce l'état d'urgence dans le pays.
Dans la foulée des événements, Kampala et Bruxelles déclarent que Kabila père est décédé. Kinshasa réfute, affirme que le président est blessé, mais vivant. Entre temps, Laurent-Désiré Kabila est évacué au Zimbabwe.
Son décès est officialisé après 48h de flou total à Kinshasa. Deux jours pendant lesquels les rumeurs se sont bousculées sur son successeur. Ce sera finalement son fils, le général major Joseph Kabila. 15 ans après, il est toujours à la tête du pays.
Suites judiciaires
Et 15 ans plus tard, ce sont quelques 42 personnes qui sont toujours détenues à la prison centrale de Makala dans le cadre de cette affaire. Suite à l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, des dizaines de personnes ont été arrêtées, inculpées, et condamnées.
A l'issue du procès, on dénombre 30 condamnations à mort, 26 à perpétuité, et 6 à moins de vingt ans de prison. Le principal complice, lui, a pris la fuite vers l'Europe et n'a jamais été jugé. Idem pour les commanditaires de l'assassinat. Tous ceux qui se sont penchés sur le dossier doutent que ceux qui sont en prison à Kinshasa soient les véritables coupables.
En 2014, la Cour africaine des droits de l'homme avait demandé au gouvernement congolais de libérertous ceux qui restaient en prison. La cour avait statué sur d'importantes irrégularités de procédure, et avait réclamé une révision du jugement. Mais Kinshasa n'avait pas donné suite, et les condamnés sont encore en prison.
Parmi eux, une femme, Nelly Tyite, l'ancienne secrétaire particulière de Kabila père. Depuis 2003, sept personnes déjà sont mortes dans la prison. Et d'autres pourraient bientôt y décéder à cause des mauvaises conditions de détention, expliquent des sources proches du dossier.
« Ils sont désespérés », ajoute Maitre Jean-Marie Eley Lofélé, l'un des avocats des condamnés. Lui continue les démarches pour réclamer leur libération. Cinq détenus ont d'ores et déjà été libérés, après avoir purgé leur peine de deux, dix, ou 15 ans.
Deux lois d'amnistie ont déjà été adoptées en 2004 et 2014 en RDC. A chaque fois, les condamnés pour l'assassinat de Kabila ont été exclus de ces amnisties.
C'était certainement quelqu'un de révolutionnaire (...) Je crois que s'il était resté en vie et en place, il aurait pu bien faire certaines choses qui ne sont pas faites aujourd'hui.
15 ans après, quelle image les Congolais gardent-ils de Laurent-Désiré Kabila ? L’assassin, un certain Rachidi, grand garçon au crâne rasé, est l’un de ses gardes rapprochés. Le chef de l’Etat est déjà cliniquement mort quand un hélicoptère l’évacue vers un hôpital. Entre-temps, les plus fidèles compagnons de route du « Mzee » se réunissent autour du colonel Eddy Kapend, aide de camp du président, qui se rend ensuite à la télévision nationale pour annoncer le bouclage des frontières et ordonner à la hiérarchie militaire de « maintenir les troupes au calme ».
Au pouvoir depuis quatre ans, le tombeur de Mobutu s’était fait beaucoup d’ennemis et se savait menacé. Sa mort ne sera reconnue officiellement par Kinshasa que le surlendemain du crime, afin de donner au régime le temps de se ressaisir. Joseph Kabila, jusque-là chef de l’armée de terre, est rappelé de Lubumbashi pour succéder à son père. Des Zimbabwéens assurent sa protection dès son arrivée à Kinshasa.

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