RDCONGO CINQUANTE SEPTIÈME ANNIVERSAIRES DES MARTYRS D'INDÉPENDANCE AUJOURD' HUI LUNDI 04 JANVIER 2016 : LE QUATRES JANVIER LES CONGOLAIS COMMÉMORENT CHAQUE ANNÉE EN FÊTE NATIONALE . La journée du 4 janvier qui compte parmi les jours fériés, chômés et payés en RDC vient d’être encore célébrée cette fois. Par devoir de mémoire les Congolais se souviennent de ceux qui ont élevé cette date, les martyrs de l’indépendance tombés lors du soulèvement populaire déclencheur du processus de l’émancipation du pays le 04 janvier 1959 sous la domination del'époque du congo belge En ce jour où le peuple congolais commémore la Journée des martyrs, les Congolais, dans leur ensemble, ont un grand devoir, celui de se rappeler la date du 4 janvier 1959. Au-delà du décor qui accompagne généralement la commémoration d’un tel événement et de la symbolique qui l’entoure, les Congolais ont tout intérêt à garder vivace cette journée des Martyrs de l’indépendance. Les Congolais ont-ils oublié les martyrs de l’indépendance ? C’est la question que l’on doit se poser en cette journée dédiée aux martyrs de l’indépendance. Dans tous les cas, ce que l’on peut dire de cette commémoration est que la date du 4 janvier 1959 à toute sa place dans l’histoire passée et présente du Congo. Pour plusieurs raisons, elle mérite, en effet, d’être considérée comme l’une des plus grandes dates de la lutte de décolonisation et de libération du peuple congolais du joug colonial. Cela étant, il n’y a vraiment pas de raison de ravaler cette date, ô combien mémorable, à une simple journée dont on se souviendrait à peine. Elle n’a donc rien d’une journée quelconque comme seraient tentés de le croire certains. Comment ne pas rappeler pour l’histoire que cela fait cinquante et trois ans, jour pour jour, que des Congolais furent tués par les balles des forces de l’ordre du pouvoir colonial pour une manifestation de l’Alliance des Bakongo, parti de Joseph Kasa-Vubu). Le 4 janvier 1959, un meeting de l’ABAKO devrait avoir lieu à la place YMCA. Le patron de la ville de Kinshasa, Jean Tordeur, décommande in extremis la manifestation alors que les gens sont venus en masse. Kasa-Vubu fait une brève apparition sur les lieux juste le temps de s’adresser à ses militants. La suite est connue : les forces de l’ordre tirent sur les manifestants. Une ville en ébullition. Des supporters de V.Club qui reviennent du stade Roi Baudouin déçus après la défaite de leur équipe face à Mikado s’y mêle. Cette jonction entraîne des révoltes populaires spontanées, appelées émeutes du 4 janvier 1959. C’est l’embrasement. Les échauffourées vont faire plusieurs dizaines de morts. La suite : le colonisateur est obligé d’entendre la voix de la raison : accorder l’indépendance aux Congolais. Après moult péripéties, le Congo devient indépendant le 30 juin 1960. C’est, au fait, la précipitation des événements pour la marche du Congo à l’indépendance. Cette période marque la fin des illusions, débutée en 1955, date du voyage du Roi Baudouin au Congo. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Où en est-on aujourd’hui, cinquante et trois ans après ? Qu’avons-nous fait de la date du 4 janvier? « Pas grand-chose », diront certains. « Quelque chose a quand même été fait », rétorqueront les autres. Pour ces derniers, en effet, le sang qui a coulé à cette date n’aura pas été vain. Une chose à retenir : il n’y a pas eu que les martyrs de l’indépendance. Il y en a d’autres qui se sont ajoutés à la liste. Peut-être pas avec la même connotation, mais toujours est-il qu’ils sont très nombreux, en tout cas la majorité, les « martyrs » dont les droits humains sont constamment violés. Ils sont nombreux, les martyrs non seulement de l’intolérance politique, mais aussi de la faim et de la famine… A l’occasion de cet anniversaire, c’est chacun et tous qui sont interpellés. Dans leur chair et dans leur âme. Des services religieux sont prévus dans les différents lieux de culte à la mémoire de ceux qui sont tombés pour l’indépendance du pays. Jour férié initié lors de la première république (1960-1965), en même temps que la fête nationale (30 juin). 16 janvier : journée commémorative de l’assassinat du « Mzée » Laurent-Désiré Kabila, troisième président congolais. L’un des derniers jours fériés en date à avoir été ajouté dans le calendrier par le président Joseph Kabila, en hommage à son père mort en 2001. Journée porte ouverte au Palais de Marbre pour visiter le bureau où il a été tué. – 17 janvier : commémoration de l’assassinat du premier ministre déchu Patrice Emery Lumumba, mort au Katanga en 1961. Proclamé « héros national » en 1966 par le Gouvernement Mobutu, un monument lui est dédié au niveau de l’échangeur de Limete. Plusieurs manifestations sont organisées, notamment le dépôt de gerbes de fleurs au pied du monument, des conférences-ateliers et une cérémonie religieuse. Le 16/01 et Le 17/01 est devenu un jour férié légal à l’initiative de L.-D. Kabila, lors de son accession au pouvoir en 1997.

Le 4 janvier 1959 est une date charnière dans l'histoire de la RDC. Tout est parti de là alors que rien ne la prédisposait à jouer un tel rôle. Selon plusieurs sources concordantes et des témoins oculaires de l'époque, tout est parti d'un concours de circonstances: Le mécontentement d'une partie de la population suite à l'interdiction à la dernière minute d'un meeting de l'ABAKO (Alliance des Bakongo dirigé par Kasavubu, parti à connotation tribale à l'instar de la Conakat des Katangais) croisant des supporteurs en furie d'un match de football. Ce cocktail se transforma, on ne sait trop comment, en un mouvement de contestation réprimé par l'administration coloniale mal inspirée. Comme quoi les hooligans congolais de Léopoldville auront contribué à l'histoire.
Mais le but de cette fouine n'est pas d'analyser cet événement en soi mais plutôt de me demander si l'indépendance nous a été accordé à un bon moment et si cela nous a été d'une quelconque utilité au vue des résultats d'aujourd'hui.
Aurait-il fallu rester Congo Belge?
Pourquoi pas? Au moins les belges aurait continué l'oeuvre qu'ils avaient entamé: Hôpitaux, foyers sociaux, écoles, administration efficace, routes, contrôle des mouvements de population, agriculture planifié, pas de rébellion, une armée ne mangeant pas dans la poche de la population, la création d'une classe moyenne. La République démocratique du Congo (RDC) a célébré mardi la journée des martyrs de l’indépendance, les premières émeutes en faveur de l’indépendance qui s’étaient déroulées à Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) voici cinquante et un ans, du 4 au 7 janvier 1959.
Traditionnellement fériée en RDC, cette journée a donné lieu à quelques commémorations, mardi dans toute la RDC, dont des dépôts de gerbes à Kisangani, le chef-lieu de la province Orientale (nord-est) et troisième ville du pays. A Bunia, le chef-lieu du district toujours troublé de l’Ituri dans la même province, une rencontre sportive avait même été prévue. Les émeutes de janvier 1959 avaient révélé les aspirations des Congolais à l’indépendance, un an et demi avant que la Belgique, puissance coloniale, ne l’octroie. Elles avaient été provoquées par l’interdiction tardive d’un meeting de l’Alliance des Bakongo (ABAKO)/Kalamu-le parti politique de Joseph Kasa Vubu, qui allait devenir le premier président du Congo indépendant par l’administrateur provincial de Léopoldville Jean Tordeur.
Le 4 janvier 1959 est une date charnière dans l’histoire de la RDC. Tout est parti de là alors que rien ne la prédisposait à jouer un tel rôle. Selon plusieurs sources concordantes et des témoins oculaires de l’époque, tout est parti d’un concours de circonstances : le mécontentement d’une partie de la population suite à l’interdiction à la dernière minute d’un meeting de l’ABAKO (Alliance des Bakongo dirigé par Kasa-Vubu, parti à l’instar de la Conakat des Katangais) croisant des supporteurs en furie d’un match de football, de la rencontre V. Club et Mikado, un club belge. Un duel qui s’était soldé à la victoire des Belges (5-0). Ce cocktail se transforma, on ne sait trop comment, en un mouvement de contestation réprimé par l’administration coloniale mal inspirée. Comme quoi les hooligans congolais de Léopoldville auront contribué à l’histoire.
Le 4 janvier 1959, des milliers des Congolais avaient perdu leur vie à la place YMCA de Matonge à Kinshasa dans la vague de revendication de l’indépendance. Des manifestations officielles auraient pu avoir, en ce même lieu.
Appel au pardon mutuel et à la reconversion morale. Tel avait été le contenu de divers messages adressés à la population, par les orateurs dans des cultes d’action de grâce organisés dans diverses églises. Plusieurs autorités politico administratives avaient participé à ces cultes.
Les étapes menant vers l’indépendance se sont poursuivies. La Belgique a accepté notre autodétermination et cela a déclenché notamment la Table ronde de Bruxelles et le 30 juin 1960 a été choisi comme date de l’accession à la souveraineté nationale. Faute de temps, voilà en un peu de mots ce que vous pouvez retenir.
Pour des analystes, cette date historique des martyrs de l’indépendance permet d’entretenir la mémoire collective, et doit motiver davantage les dirigeants et les dirigés à relever le défi de la reconstruction du pays : ‘’Une nation se construit, entre autres, sur l’histoire de son indépendance, et donc le sang de ses fils. Ça permet d’entretenir la mémoire collective, mais surtout en cette année nouvelle, étant donné que nous avons connu des années extrêmement difficiles, on considère qu’il est important que la nation rassemblée se souvienne de ce jour là pour puiser la force d’affronter les défis de demain. Mais il le faut absolument, parce que le peuple a besoin d’espoir, de changement, qui n’est possible qu’avec des citoyens mobilisés et actifs. 2011 sera une année nouvelle. Sur les pleurs, on aura l’occasion de construire un nouveau sourire, un nouveau visage et un nouveau Congo.

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