Joseph KABILA qui me succèdera à vraie dire : Je n’ai pas un dauphin pour me succéder. Lors d'une reunion Joseph Kabila lâchera, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ? Avez-vous déjà vu un journal en France pour un parti politique et s’attaquer à ce même parti, silence total sous sa tente « Made in Kadhafi ou Robert Mogabe ».

Rdc voilà Claude Mashala nous a dit que la prochaine élections n'est sera pas organiser en 2016: Le secrétaire national du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), Claude Mashala, a initié une pétition pour changer la constitution de la RDC. Ce haut cadre du parti présidentiel estime qu’il faut ouvrir la voie à plusieurs mandats au chef de l’Etat, Joseph Kabila, afin de lui permettre d’achever son programme de gouvernance dénommé « révolution de la modernité ». Claude Mashala, qui se définit comme un «Kabiliste de l’aile dure et pure», prévient en outre que l’organisation de la prochaine élection présidentielle, attendu en 2016, est techniquement impossible. Dans cet entretien, il répond aux questions d’Innocent Olenga.
Radio Okapi : Claude Mashala, bonjour.
Claude Mashala : Bonjour mon frère.
R.O. : Vous initiez une pétition pour la révision de la constitution. Qu’est ce que vous visez avec votre démarche et où comptez-vous avoir les signatures?
C.M. : J’aimerai d’abord apporter une précision. Il ne s’agit pas d’une pétition pour la révision de la constitution. Il s’agit du changement de la constitution parce que, si vous la lisez très bien, cette constitution là, vous allez voir que nulle part elle n’interdit à un groupe de citoyens, ayant constaté des iniquités contenues dans cette constitution là, puisse aussi demander, au lieu qu’elle soit révisée, mais qu’elle soit carrément changée.
R.O. : Devrait-on changer toutes les dispositions de la constitution, en partant du premier article au dernier? Au besoin, remonter jusqu’au déluge?
C.M. : Je ne pense pas qu’il y aura de déluge. S’agissant de la constitution elle-même, quand vous me dites que vous pensez changer les choses du premier au dernier article, mais pourquoi pas? Parce que d’entrée de jeu, si vous lisez l’article 2 de cette constitution, il dit que la République démocratique du Congo est composée ou constituée de 25 provinces plus la ville province de Kinshasa. Ce qui fait 26. Point. Et on énumère. On cite ces 26 provinces. Dites-moi, au jour d’aujourd’hui, un investisseur qui vient d’Indonésie, qui descend à l’aéroport de Ndjili, vous pose, vous Radio Okapi, la question : écoutez, j’aimerai prendre mon vol pour la province de la Mongala. Vous savez où se trouve la province de la Mongala ? Existe-t-elle? Il y a un gouverneur? Vous voyez des iniquités pareilles!
Et plus loin, dans l’article 4 de cette fameuse constitution toujours – nous l’appelons fameuse, je vais vous expliquer pourquoi – il est dit, dans le cadre des provinces à créer, on pourra faire soit un regroupement, ou disséquer certaines de ces provinces pour les provinces à créer. En 2014, lors d’une réunion à la ferme de Kingakati en présence de 11 Gouverneurs des provinces, de tous les Sénateurs, des Députés, des chefs des partis politiques, et des hautes personnalités de la Majorité présidentielle, contrairement à ses habitudes, le Président Joseph Kabila est venu rejoindre ses invités après deux heures de retard, vêtu d’une jacket en cuir malgré qu’il faisait chaud.
Aubin Minaku, Secrétaire Général de la Majorité présidentielle, va prendre la parole pour brosser d’une manière brève la situation qui prévaut au sein de la Majorité. Et après, il passe la parole tour à tour aux présidents des groupes parlementaires du sénat et de l’Assemblée nationale, aux porte-paroles des Gouverneurs des provinces.
Après avoir reçu des flatteries et des éloges, Joseph Kabila lâchera : « Je n’ai pas un dauphin pour me succéder, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ?
Avez-vous déjà vu un journal en France pour un parti politique et s’attaquer à ce même parti, silence total sous sa tente « Made in Kadhafi ».
Tous les Gouverneurs, Sénateurs, Députés, chefs des partis politiques, et personnalités de la Majorité présidentielle, se demandent où est-ce que le Monsieur veut en venir ? Tous se rappellent subitement l’aventure malheureuse de Kamitatu, Endundo et autres, qui ont voulu créer un autre courant au sein de la Majorité présidentielle, lorsqu’ils étaient invités à Kingakati, le président Joseph Kabila leur a dit que ce qu’ils ont fait étaient de la haute trahison et s’ils étaient des militaires, il allait les fusiller… Olivier Kamitatu et son compagnon avaient eu peur, l’un d’eux s’est même permis de s’agenouiller pour demander pardon.
Revenons à la manifestation de ce jour-là, et Joseph Kabila d’ajouter, « Vous me parlez des élections, vous avez vu ce qui s’est passé en 2006 et 2011, qui d’entre vous a une armée ici ?
La majorité d’entre vous va courir à Kingakati pour venir se réfugier, il sourit.
La réunion s’est terminé par un festin suivi d’une prise de photos. Et tous s’empressaient pour prendre une photo à ses côtés de peur d’être cité ou vu comme un ou une « Mutingia ».

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