Mariage entre l' homme et la Femme : Selon la Bible Dieu créa mâle et femelle » (Genèse 1:27 ; 5:2). L’homme et la femme ont été doués différemment par le Créateur. L’homme possède en général une plus grande capacité de jugement objectif, la femme se laisse plus facilement guider par ses sentiments et ses sympathies. De nos jours, on cherche de plus en plus à effacer ce qui distingue la femme de l’homme, dans les vêtements, la coiffure, le comportement, etc., ce qui n’est pas la volonté de Dieu. Nous voulons maintenant envisager comment les relations de Christ avec l’Assemblée sont un modèle pour le mariage. L’Assemblée comprend tous les vrais croyants. Christ est le chef de l’Assemblée.

Les devoirs du mari :
.1 Aimer son épouse.
Cette injonction répétée trois fois en Éphésiens 5:25, 28, 33 est bien justifiée. Un des caractères des hommes au temps du déclin de la chrétienté et de la décadence morale consiste en ceci, qu’ils sont « sans affection naturelle » (2 Timothée 3:3) comme les païens en Romains 1:31. Être affectueux ou être aimable, ce n’est pas encore aimer. L’amour réciproque est plus que l’attirance physique.
En Colossiens 3:19, l’Esprit de Dieu ajoute : et ne vous aigrissez pas contre elles. La femme n’est pas la cible ni le paratonnerre du caractère facilement emporté du mari, pour qu’il passe sur elle sa mauvaise humeur. Au contraire, l’amour ne cherche pas son propre intérêt et ne s’irrite pas. Quel esprit de dévouement et de sacrifice ne voyons-nous pas dans l’amour de Christ pour l’Assemblée !
La femme a tout spécialement besoin d’être entourée d’amour. Elle a une sensibilité plus délicate que l’homme et peut ressentir plus douloureusement les choses.
8.2.2Il la nourrit
Ce devoir dépasse le cadre de la nourriture du corps, il comprend aussi la présentation de la Parole de Dieu par la méditation journalière à la maison. Il doit connaître le degré de croissance intérieur des membres de la famille. Voici quelques exemples :
En Égypte, l’Israélite avait la responsabilité de prendre « un agneau par maison... vous compterez pour l’agneau d’après ce que chacun peut manger » (Exode 12 :3-4). Cela suppose bien une connaissance précise des besoins des siens.
Dans le désert, Dieu lui ordonna au sujet de la manne : « Recueillez-en... un omer par tête, selon le nombre de vos personnes ;... chacun pour ceux qui sont dans sa tente » (Exode 16:16).
Le mari doit répondre aux besoins spirituels de son épouse : « vos femmes,... si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leur propre mari chez elles » (1 Corinthiens 14:35).
Combien il importe donc pour les maris de se nourrir eux-mêmes abondamment de la parole de Dieu (Colossiens 3:16), afin qu’ils soient à même de remplir ce devoir vis-à-vis de leurs femmes ! De nos jours les conséquences de cette défaillance de bien des maris sont effrayantes.
8.2.3Il la chérit
C’est l’affaire du mari de prendre soin du bien corporel et spirituel de son épouse.
Elkana donna à sa femme Anne une portion double du sacrifice, car il aimait Anne (1 Samuel 1:5). En figure, il lui faisait apprécier la personne et le sacrifice du Seigneur comme source de salut. Nous voulons maintenant envisager comment les relations de Christ avec l’Assemblée sont un modèle pour le mariage. L’Assemblée comprend tous les vrais croyants. Christ est le chef de l’Assemblée. Elle lui est soumise. Déjà dans le passé Christ a aimé l’Assemblée et s’est donné Lui-même pour elle à la croix. Dans le temps présent, il la sanctifie en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole. Son but dans l’avenir est de se la présenter à Lui-même glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable. C’est pour cela que Christ nourrit et chérit l’Assemblée. Quel modèle élevé pour les époux.
Considérons d’abord la position et les devoirs du mari.
8.1La position du mari :
8.1.1L’ordre selon Dieu
L’ordre divin mentionné en 1 Corinthiens 11:3 : Dieu — Christ — l’homme — la femme — est encore valable aujourd’hui. L’homme est le chef de la femme. À ce propos, les hommes citent volontiers Éphésiens 5:22 : « femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ». Cependant ce verset est adressé aux femmes. Elles devraient d’elles-mêmes être prêtes à occuper leur place selon l’ordre divin. Combien cela leur est facile si réellement c’est « dans le Seigneur ». À travers leur mari, elles devraient toujours avoir en vue le Seigneur. Il n’est donc pas ici ni de supériorité, ni d’infériorité, mais d’un ordre établi par Dieu que l’on n’enfreint pas impunément.
Cet ordre est déjà perturbé dès que l’homme en appelle, vis-à-vis de sa femme, au verset cité, et on ne peut trouver de secours que dans l’humiliation commune devant le Seigneur, afin que la femme prenne d’elle-même sa vraie place. Les anciens et les serviteurs d’une assemblée locale sont exhortés àbien conduire leur propre maison.N’est ce pas à souhaiter aussi pour chaque époux croyant ?
8.1.2Sa position de prééminence comme chef de la femme implique la responsabilité envers sa famille
L’Éternel avait dit à Abram : « Va-t’en »... « et Abram s’en alla... et Abramprit Saraï, sa femme...et ils sortirent » (Genèse 12:1-5).
Dieu dit à Jacob : « Lève-toi... Et Jacob dit àsa maison :ôtez les dieux étrangers... etnousmonterons... Et ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers... et Jacob les enterra » (Genèse 35:1-4).
Dans l’exemple suivant, le chef de famillen’a pasassumé sa responsabilité :
À cause de la famine, Élimélec quitta Bethléhem, la maison du pain, avec sa femme et ses fils, et s’en alla dans le pays de Moab sans avoir reçu un ordre de Dieu et sans s’enquérir de sa volonté. Il y mourut ainsi que ces deux fils (Ruth 1:1-5) .

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