Ouganda un scrutin qui s' est déroulé dans des confusions totale des élections législatives, et celle du présidentielle, s’est tenu le, jeudi 18 février. Un vote qui s'est déroulé dans des conditions chaotiques et qui est déjà contesté par certains observateurs. Les réseaux sociaux ont été coupés toute la journée. Les bureaux votes étaient censés ouvrir à 7h mais les électeurs ont dû parfois attendre midi, voire 13h. Dans certains cas, le vote a été remis à aujourd’hui Elections en Ouganda: un scrutin déjà critiqué.

Les observateurs du Commonwealth ont dénoncé les attentes infligées aux électeurs, les qualifiants « d'absolument inexcusables », surtout dans la capitale. Ils critiquent des démarches qui n'inspirent pas confiance dans ce processus électoral.
Des irrégularités ont déjà été pointées du doigt. Une femme, candidate à un poste de conseillère municipale, assure avoir pu voter alors qu'elle n'apparaissait pas sur le registre des électeurs. Dans le quartier de Ggaba, des bulletins de votes pré-cochés en faveur du président Museveniont été repérés. Enfin, certains critiques affirment que les quartiers ayant subi les plus gros retards seraient ceux les plus favorables à l'opposition.
Le problème c'est que les officiers de police ont essayé d'empêcher les gens de faire la queue. C'est pas le problème des électeurs... Le scrutin a démarré ? La faute à qui ? Dans un bureau de vote à Muyenga dans le sud de Kampala. Au totale quinze millions d'électeurs ont voté ce 18 février pour des élections législatives et présidentielle. Deux cent quatre-vingt-dix sièges de députés sont à renouveler et surtout le président sortant, Yoweri Museveni remet en jeu son mandat. Les bureaux de vote devaient ouvrir à 6h (TU) mais plusieurs n'ont pas pu ouvrir à temps et quelques incidents ont été signalés. Dans ce bureau de vote du Sud de la capitale, à Kampala, la situation en début d'après-midi est un peu tendue. Le bureau n'a ouvert qu'à la mi-journée avec quelque trois heures de retard sur l'horaire prévu.
Ces cas de retard sont dus à des problèmes dans l'acheminement du matériel de vote. Et l'attente des électeurs, dans la fournaise de la saison sèche, peut créer des tensions et faire s'échauffer les esprits. Les forces de l'ordre sont très présentes et les observateurs ont signalé des tirs de gaz lacrymogène dans un quartier de la capitale.
Un agent de la commission des droits de l’Homme ougandais, qui réalisait une tournée des bureaux de vote, s’est montré inquiet quant à la possibilité de faire voter tous les électeurs.
La Commission électorale, de son a voulu être rassurante : selon elle tous les gens faisant la queue dans les bureaux pourraient voter, même après l'heure de fermeture officielle des bureaux de vote, soit 16h00 heure locale (13h TU).
Déjà ce matin de nombreux bureaux de vote n’ont pas ouvert à l’heure. Ils étaient supposés être opérationnels dès 7h locales (04h TU) mais un certain nombre présentaient encore porte close à 8h dans la capitale. Des files d’électeurs attendaient déjà devant les bureaux.
Hier, la Commission électorale avait appelé hier les Ougandais à se présenter tôt dans leurs bureaux ce jeudi matin. Les organisateurs s'attendent en effet des problèmes dus à de mauvais aiguillages des électeurs. Les Ougandais choisissent leur président et leurs députés, soit plusieurs votes en un ce qui risquait de créer certaines difficultés lors du passage aux urnes, d’autant plus qu’un nouveau système biométrique était pour la première fois utilisé dans le pays.
Cet empêcheur de crime, un taxi-moto attend son ordre de mission pour ce jour de vote. Il devra soit sécuriser un bureau, soit patrouiller dans la capitale. Pour cela, il affirme avoir reçu différents entraînements...
Un scrutin sous haute sécurité: un million d'«empêcheurs de crimes» déployés. Les bureaux de votes ont ouvert avec, pour certains, jusqu'à 6 heures de retard pour ce scrutin qui nécessitait pourtant du temps, avec 3 bulletins à cocher et à mettre dans les urnes. Qui plus est, le nouveau système biométrique demande plusieurs essais avant que les empreintes de l'électeur soient reconnues. Des délais très longs donc, qui ont avivés les tensions et les suspicions. Mais qui ont également provoqué le report de l'élection dans un certain nombre de bureaux. Une partie des Ougandais devra donc retourner aux urnes ce vendredi. 14 bureaux de vote sont concernés dans la capitale et 22 dans le district de Wakiso, qui englobe notamment la ville d’Entebbe. En plus de la situation confuse dans les bureaux de vote, l’opposant principal à Yoweri Museveni, Kizza Besigye a été emmené par les forces Museveni président-candidat
Arrivé au pouvoir il y a 30 ans en renversant le régime en place et après plusieurs années de guérilla, Yoweri Museveni est candidat face à sept concurrents. Il est particulièrement apprécié dans son pays où il apparaît comme le dirigeant qui a su ramener la paix. Il a su faire taire les nombreuses rébellions notamment la LRA et les ADF. Autre point fort de son mandat, la place prise par l'Ouganda dans la politique régionale : lutte contre les shebabs et médiation dans la crise burundaise.
Mais il faut noter qu’environ 80% de la population a moins de 30 ans en Ouganda. La plupart des électeurs n’a donc pas connu d’autre dirigeant que Yoweri Museveni. Si un certain nombre aspire à la stabilité et au maintien au pouvoir du Mzee, « l’ancien »ainsi qu'il se surnomme lui-même, une autre part de la population aspire elle au changement.

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