RDC appel del' opposition pour une journée ville morte sur l' ensemble du térritoire nationale, crée des contradictions et des controverse au sein des classes politique pour l' opposition cette journée d' aujourd' hui, du 16 février 2016, est une, journée ville morte en memoire des Victimes de la démocratie qui ont perdu leurs vie dans la rue en réclamant la réouverture dela conférence nationale souvéraine le 16 Février 1992 sous le régime dictatoriale du président Mobutu Seseko, qui a coûté la vie des milliers des congolais.

La Conférence nationale souveraine (CNS) en sigle est une rencontre, qui s’est étalée sur une année et demi, soit du deuxième semestre de 1990 à 1992, et avait réuni les délégués représentant toutes les couches de la population, sur toute ensemble des régions l' étendu nationale, et la diaspora du Zaïre( Congo-Kinshasa). La CNS est restée jusqu' à ce jour comme la conférence la plus longue et la plus réfléchie de l' Afrique, mais dont les résolutions n'ont jamais été sérieusement appliquées. Après 25 ans de pouvoir absolu, Mobutu s'est retrouvé soudainement dans une situation toute nouvelle : après la contre-révolution en Union soviétique et la restauration du capitalisme sauvage dans ce pays, Washington et Paris n'avaient plus besoin de dictatures monopartites pour combattre la "menace" communiste et révolutionnaire.
Ainsi, le 24 avril 1990, le tyran zaïrois a dû lire, péniblement, un discours larmoyant dans lequel il annonça la fin du parti unique et du Parti-Etat. Le 28 février 1991, à N'Sele, 53 partis de "l'opposition" engagent un « dialogue » avec Mobutu dans le but d'arriver à « un consensus et à un gouvernement d'Union nationale ».26 Le porte-parole du groupe des 53, Lambert Mende Omalanga, a écrit le 15 février à Mobutu: « les députés du MNC-L auront à soutenir votre candidature si les élections présidentielles sont indirectes ».
Cela apparaissait trop clairement comme une trahison…
Mais bientôt, tous les participants à la CNS ne jureront que par le "consensus" et "l'union nationale".
Tshisekedi : « La soi-disant Conférence Nationale ne sera qu'une comédie"
Lorsque, le 11 avril 1991, Mobutu annonce par ordonnance l'organisation d'une Conférence Nationale, on peut déjà dire qu'elle connaîtra un échec fracassant.
En effet, cette Conférence a d'emblée été placée sous le signe de la légalité mobutiste. La Conférence « démocratique » n'existe que par l'amabilité et le consentement du dictateur. Comment cette Conférence pourrait-elle renverser le système économique et politique de la tyrannie, puisqu'elle doit son existence au tyran?
Les Ordonnances n°91-093 et n°91-097 du 11 avril 1991, expriment la politique de la continuité mobutiste avec Mobutu.
Les tâches que Mobutu fixe à sa Conférence sont formulées en ces termes: « Discuter de toutes les questions d'intérêt national en vue de la démocratisation des options fondamentales de la IIIe République. Elaborer un projet de constitution. Elaborer un calendrier électoral. » Après le discours du 24 avril 1990, les nationalistes révolutionnaires auraient dû se consacrer à organiser l'insurrection populaire nécessaire pour chasser le tyran et la tyrannie.
Mais toute une année, pendant laquelle les attentes des masses étaient énormes, a été gaspillée dans les efforts à créer le multi-mobutisme.
Cela devait logiquement démobiliser et décourager la seule force capable de liquider le régime: les masses populaires qui voulaient un changement radical .
Lorsque le 11 avril 1991, Mobutu offrait finalement la perspective d'une Conférence Nationale, la possibilité d'un changement fondamental était déjà perdue!
L'opposition « radicale » qui se mit en place entre le 24 avril 1990 et le 11 avril 1991 était essentiellement une opposition d'anciens mobutistes. Elle n'avait pas d'options économiques et politiques fondamentalement différentes de celles que Mobutu a suivi entre 1965 et 1990.
Au Congo, une Conférence Nationale qui voulait exprimer les intérêts des opprimés et des exploités, devait nécessairement arracher sa souveraineté à la grande bourgeoisie dominante depuis 1965.
Or, la « souveraineté » que la Conférence Nationale réclamait, restait confinée dans le cadre de la légalité bourgeoise en vigueur sous Mobutu.
Que signifiait en réalité cette revendication? Au sein de la grande bourgeoisie bureaucratique et compradore, le pouvoir économique et politique avait été trop longtemps centralisé entre les mains de Mobutu.
Lorsque la Conférence Nationale revendiquait la « souveraineté », elle voulait en fait réaliser une redistribution des cartes au sein de la grande bourgeoisie. Les Tshisekedi, Nguz, Kengo, Tambwe Mwamba, Ileo, Bo-Boliko, Birindwa, Kibassa, Tambwe Mwamba, Mandungu, Kamanda wa Kamanda, Mungul Diaka voulaient tous une partie plus substantielle du pouvoir économique et politique au détriment de Mobutu et de son clan. Il s'agissait de remplacer la gestion personnelle et arbitraire du néocolonialisme par une gestion « plus démocratique » du même système économique et politique : tous les représentants politiques de la grande bourgeoisie auraient maintenant droit au chapitre.
Tshisekedi annonce le 8 janvier 1991: « Le départ de Mobutu est un préalable absolu pour toute amorce du processus de changement. » Le co-auteur du Manifeste de la N'Sele est ainsi fidèle à lui-même : un démagogue qui sait utiliser un langage faussement radical pour tromper le peuple. En effet, il ne dit rien sur les moyens politiques et pratiques qu'il mettra en œuvre pour chasser Mobutu.

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