RDC BENI TÉRRITOIRE ENCORE DE DÉCOUVERTE DES 2 CORPS DES CIVILES SANS VIES DANS UN CHAMP À MATIBHA À PLUS DE CINQ KM ÀL' EST DELA COMMUNE RURALE D' OICHA LE JEUDI 04 FÉVRIER 2016 : La société civile locale a annoncé jeudi la découverte de deux nouveaux corps de personnes assassinées dans un localité du territoire de Beni. Cela est arriver après la disparution d'un homme et sa femme vers l'est dela localité de Mavivi, tout près de Beni ville. Ces deux-corps des civils sont assassinés par des hommes armés non autrement identifiés, les autres parlent des présumées assassin des Adf. Neuf nouveaux corps de personnes assassinées ont été récemment découverts dans plusieurs localités du territoire de Beni, théâtre de massacres qui avaient fait courant octobre environ 80 morts, a-t-on appris jeudi auprès de la fédération d'ONG locales. En octobre 2015 moins de quinze jours, de présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusés d’avoir massacré environ 80 civils dans la région, en dépit de la présence de l’armée congolaise et de la mission de l’ONU (Monusco). Une trentaine de personnes a été tuée dans la nuit du 15 au 16 octobre à Beni; une vingtaine d’autres à Eringeti, à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, dans la nuit du 17 au 18 octobre; et neuf à Oicha, entre Eringeti et Beni, dans la nuit du 8 au 9 octobre. Au cours de ces tueries, des hommes, femmes et enfants ont été tués essentiellement à l’arme blanche, et parfois décapités. Opposée au président ougandais Yoweri Museveni, l’ADF est active depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni. Elle s’y livre à de lucratifs trafic, notamment de bois, et commet de graves exactions (meurtres, enrôlement d’enfants, pillages. . . ) contre les civils. Depuis janvier, l’armée et la Monusco ont lancé plusieurs attaques contre l’ADF, qui en est sortie affaiblie mais reste toujours nuisible. Dimanche le 27 DÉCEMBRE 2015 une nouvel embuscade contre un véhicule dela marque fuso été enrégistré au nord dela commune rurale d'Oicha, sur le troçon routier Beni Kisangani dans le groupement de Bambubha-Kisiki sécteur de Beni-Mbau. Bilan, 4 morts et quelques blessé grave. Ce groupe des Adf-Nalu ont attaqué l'engin roulant par de roquette qui a endomagé complètement le véhicule. Cela arrive après la découverte des 6 corps des civiles sans vies à Mavivi le jeudi 24 décembre 2015 a Anzuma, Avemba et Tepiomba. Ces citoyens ont étaient tué ce jour là par les faux Adf-Nalu par machette. Le 25 décembre de ce mois, ces même groupe des rébélles présumé assassin ont fait un nouveau éccursion au village de MAYANGOSE, tout près de la ville de Beni où, ils ont encore tué les habitants dans cette parti du térritoire de Beni. Bilan, plus des 8 morts des civiles, des maisons dela population, incéndiées, des poules, canards, chèvres, et autres biens des civiles emporté par les rébélles du groupe armée des Adf-Nalu. Donc aujourd' hui la population de Beni ville et térritoire, vivent dans l'insécurité totale des Adf-Nalu qui nous térrorisent. Celle d'Oïcha a eu lieu le 08/10/2014 donc plus d'une année jours ou jours nos frères du chef-lieu du térritoire de Beni ont étaient tué àla machette, hache, couteau, par les rébéles Adf-Nalu 1. Du 04 au 05/10/2014 : En village MUKOKO, situé à plus ou moins 5 kilomètres d’Oïcha du côté gauche de la route principale nationale n° 4. Ce jour 2 personnes ont été tuées, par des hommes armés identifiés comme ADF, 3 autres avaient été enlevées avant d’être libérées par les FARDC. 2. Le 06/10/2014 : Au village LINZO-SISENE,sur l’axe Oïcha-Eringethi. 7 personnes tuées,12 blessés par machette et haches, 8 personnes portées disparues jusqu’à présent. 3.Du 5 au 06/10/2014 : Dans les villages MAYIMOYA, MAIBO et KISIKI tous situés sur l’axe Oïcha-Eringethi: 9 personnes tuées. 4.Le 08/10/2014 : En Cité d’Oïcha, Quartier BAKAIKU, Cellule Aliaki/MAMIKI, 9 personnes tuées dont 5 d’une même famille. L’opération avait fait 2 blessés. 5.La nuit du 15 au 16 octobre 2014 : incursion d’hommes armés dans les cellules de Ngadi et Kadou dans les périphéries de Beni. Plus ou moins 30 morts et plus de 10 blessés. Rappellons que, le 08/10/2014 la cité d'Oïcha, été attaqué par ce même rébélles Adf-Nalu présume assasin précisement dans une célule Mamiki. Ce jour là 9 personnes ont etaient tuées à Oïcha, dans une attaque des des rebelles ougandais des ADF-Nalu dans la soirée du mercredi 8 octobre en chef lieu du territoire de Beni,dans la province, du (Nord-Kivu). Des sources locale dans la région ont rapporté que les habitants d’Oicha et d’Eringeti se sont déplacé abandonnant leurs localités et se sont dirigé vers les villes voisines de Beni et Butembo. Pour sa part la société civile locale, avec le président Lewisi Saliboko a témoigné que ces rebelles ougandais ont jeté deux jours avant des tracts à Eringeti, une localité voisine d’Oicha, promettant de venger leurs camarades tués pendant les opérations militaires menées par l’armée congolaise.

Toutefois, avec les ingrédients de l’histoire tumultueuse de la RDC depuis 1960, l’enjeu que représente Beni mérite d’être perçu différemment, Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise à l’origine qui demeure peu connue. La pratique est devenue frénétique. Les cas d’enlèvement sont passés de 24 à 382 de 2010 à 2013, indique Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni. 660 kidnappings en trois ans Au total, en trois ans, la rébellion a enlevé 660 personnes. Des recrutements forcés pour former des combattants ou travailler dans les champs. Selon John (pseudonyme), enlevé à l’âge de 19 ans et qui a passé six ans avec les ADF-Nalu, le mouvement se radicalise parce qu’il se sent menacé. « Avant, l’armée et les ADF cohabitaient très bien. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, ils sont devenus agressifs. Ils sont au courant qu’il y a une coopération entre l’armée ougandaise et congolaise pour lancer une offensive. C’est pour ça qu’ils sont plus méchants avec la population, affirme-t-il. Les ADF-Nalu interdisent aux civils d’aller dans les champs, car il peut y avoir des militaires qui se déguisent en civils pour essayer de les attraper. Du coup, quand ils voient quelqu’un dans les champs, ils le kidnappent. Depuis des années, les ADF-Nalu terrorisent des dizaines de milliers de civils dans la région de Beni, dans le Nord-Kivu. Insécurité à Beni : Adf-Nalu sur les traces de Boko Haram ? Grâce à leur dirigeant, Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam, les ADF-Nalu ont cessé d’être un problème congolo-ougandais pour prendre une dimension régionale en tant qu’élément de la nébuleuse islamiste radicale en Afrique de l’Est. Toutefois, d’une part, il subsiste de nombreuses zones d’ombre sur les liens entre les ADF-Nalu et les organisations islamistes radicales de la région et, d’autre part, l’islamisme de ce groupe armé parait superficiel. Et dans la genèse faite du mouvement, le rapport relève qu’ en septembre 1995, à Beni dans la province congolaise du Nord Kivu, Yusuf Kabanda, un des dirigeants de l’opposition musulmane ougandaise armée, scelle avec le commandant Ali Ngaimoko de l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (Nalu) une alliance dénommée les Forces démocratiques alliées-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu). Conclue hors de l’Ouganda avec l’aide des services secrets soudanais et congolais, cette alliance regroupe deux mouvements défaits par l’armée régulière dénommée Force populaire de défense de l’Ouganda (UPDF). Sans liens idéologiques ni opérationnels préalables, ces deux mouvements ont en commun d’être opposés au régime ougandais, de se trouver au même moment sur le sol congolais et d’être proches, chacun de leur côté, d’ennemis de Kampala. Est de la RDC : l’ONU prévient que le combat contre les rebelles ougandais sera long ». L’avertissement, signale-t-elle, émane des Nations Unies. La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse-tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire »Sokola 1 » en cours, lancée contre ces éléments armés par les FARDC, ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni. Victimes il y a quelques jours d’une attaque meurtrière de la part des rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques (ADF), les populations d’Oicha, localité du territoire de Beni,dans la province du Nord Kivu,regagnent progressivement leurs domiciles respectifs. La coordination provinciale de la Société civile du Nord Kivu qui fait ce constat, précise que, malgré ce retour timide,les activités socio-économiques sont quasiment à l’arrêt. Seuls quelques commerces ont rouvert. Selon des sources locales,l’accalmie qu’on observe actuellement va certainement permettre aux opérateurs économiques encore hésitants de reprendre leurs activités. Dans cette situation d’incertitude et de tumulte,la cité d’Oicha était pratiquement vidée de ses habitants. Ils ont déserté leurs habitations pour fuir en se dirigeant vers la ville de Beni et localités environnantes. Déjà, rapporte-t-on,plus ou moins 90 000 personnes avaient fui cette zone,depuis environ une semaine avant les exactions de ces rebelles à Oïcha et dans la localité d’Erengeti.Pour la Société civile du Nord Kivu,la situation qui a régné sur l’axe Oicha-Erengeti était un vrai désastre et une confusion. Ceux qui avaient fui,souligne-t-on, craignaient la prochaine attaque des éléments ADF qui rodent dans les parages. Face à cette situation l’urgence s’impose c’est ainsi que l’appel a été lancé au Gouvernement et Monusco.

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