RDC climat politique dans ces jours : Bakimoon pour baisser la tensions au sein des classes politique Plusieurs congolais souhaiteraient le voir les rassurer au sujet d’un médiateur authentique pour conduire le dialogue politique. Des sources diplomatiques dignes de foi à Kinshasa ont indiqué hier jeudi que sauf changement de dernière minute, le secrétaire général de l’Organisation de Nations Unies, Ban Ki-Moon, arrivera ce lundi à Bujumbura en provenance de New York. En visite prévue le lundi 22 février à Bujumbura : Ban Ki-Moon attendu à Kinshasa.

Bienvenue à Ban Ki Moon :
Dans le même laps de temps, l’Ambassadeur de la République démocratique du Congo aux Nations Unies Ignace Gâta Mavita avait écrit à la même instance suprême de l’organisation universelle pour lui demander d’inviter Kigali à respecter ses engagements internationaux et à mettre un terme immédiatement aux recrutements à des fins militaires de réfugiés burundais établis sur le territoire de son pays, au Burundi munis de faux documents d’identité établies par des responsables rwandais faciles à identifier à Kinshasa.
En République Démocratique du Congo où la question relative à la tenue d’un dialogue politique inclusif reste d’actualité les regards de la Majorité au pouvoir et des opérateurs politiques d’accords avec le principe de l’organisation de ce forum restent tournés vers Ban Ki-Moon. Et pour cause ?
Restes visiblement sur leur soif après la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur dudit dialogue par ‘Union africaine beaucoup d’acteurs politiques attendent encore un peu trop du secrétaire général de l’organisation universelle. Ce dernier profitera de son séjour au Burundi pour faire un crochet à Kinshasa où il est déjà annoncé dans plusieurs milieux diplomatiques plusieurs congolais souhaiteraient le voir les rassurer au sujet d’un médiateur authentique désigné par la communauté internationale (loin de la solidarité mécanique et de l’influence envahissante de chefs d’Etats africains) pour conduire le dialogue politique qui tarde toujours à se tenir ?
Si même, de façon inattendue, Ban Ki-Moon dont le présent déplacement dans les Grands Lacs se déroulera dans un cadre strictement humanitaire arrivait en République démocratique du Congo, qu’il soit déjà le bien venu et très réceptif aux problèmes que les citoyens de ce pays vont lui exposer au cours de son bref séjour. Selon les mêmes sources, le secrétaire général de l’ONU mettra à profit son séjour dans la capitale burundaise pour exhorter le régime politique mises-en place par le président Pierre Nkururiziza à dialoguer avec l’opposition et à favoriser une étroite coopération avec les organisations internationales œuvrant au Burundi pour arrêter les violences notamment et consolider la paix difficilement réalisable dans ce pays. Ban Ki-Moon dont on dit que l’agenda de séjour dans la sous région de Grands Lacs est très chargé pourrait profiter de l’occasion pour faire le point de la position du Conseil de sécurité sur deux requêtes adressées à cet organe suprême de l’ONU par les gouvernements de la République démocratique du Congo et du Burundi accusant le Rwanda de tentatives répétées et durables de déstabilisation de leurs Etats respectifs.
En effet, il y a lieu de rappeler ici que l’Ambassadeur du Burundi aux Etats Unis a adressé récemment une sulfureuse correspondance au conseil de sécurité réclament une réunion d’urgence au cours de laquelle des mesures contraignants devraient être prises pour empêcher Kagamé de continuer à chercher à déstabiliser le Burundi. Edem Kodjo chez Dos Santos pour convaincre Tshisekedi. L’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la République démocratique du Congo (RDC), Edem Kodjo, a fait le déplacement de Luanda où il a conféré mercredi 17 février dernier avec le Chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos. Les deux personnalités ont examiné minutieusement les obstacles auxquels se trouve confronté l’émissaire de la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour la tenue du dialogue en RDC.
Si Edem Kodjo s’est limité à déclarer qu’il avait informé le Président angolais du processus électoral en République Démocratique du Congo qui du reste est conditionné au manque de conditions techniques, le ministre angolais des Relations Extérieures, Georges Rebelo Pinto Chikoti a été un peu plus claire.
Pour avoir assisté à cette l’audience, il a déclaré que la RDC était à la traîne dans le processus électoral, que les autorités locales avaient demandé laide de la Communauté internationale. Et de poursuivre : “Edem Kodjo a été nommé par l’Union Africaine, pour aider dans les différences entre le Gouvernement actuel et les partis politiques de l’Opposition congolaise, en ce qui concerne la tenue des élections, prévues initialement pour novembre 2016”.
Il a souligné que “techniquement, il n’y avait pas de conditions pour tenir des élections en RDC, en ce moment-là” avant de poursuivre un dialogue entre l’Opposition et le Gouvernement était nécessaire.
Et d’avouer que la venue de ce diplomate en Angola était dû au fait qu’il reconnaissait l’expérience du Président angolais, José Eduardo dos Santos, avec qui il a échangé les points de vue et demandé de l’aide pour une issue pacifique à l’impasse dans laquelle le Gouvernement et l’Opposition se trouvent.
De l’intransigeance de Tshisekedi
De bonnes sources, il nous revient à ce propos d’apprendre que, l’émissaire de Nkosazana Dlamini-Zuma a abordé avec Eduardo, l’intransigeance de Tshisekedi le leader de I’UDPS a réaffirmé 4 février 2016.

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