RDC la crise politique congolaise est toujours dans un climat des tensions : Dépuis des années c' est une période de troubles politiques et de conflit ayant eu lieu en République du Congo (aujourd'hui République démocratique du Congo) entre 1960et 1965. La crise commence presque immédiatement après l'indépendance du pays et prend fin après l'arrivée au pouvoir de Joseph-Désiré Mobutu. Consistant en plusieurs guerres civiles, la crise congolaise fit partie des nombreuses guerres par procurationde la Guerre froide, au cours desquelles les États-Uniset l' Union soviétiqueapportèrent leur soutien matériel, financier et logistique à des groupes militaires opposés. Plus de 100 000 personnes trouvèrent la mort pendant la crise. L'émergence d'un mouvement national dans le Congo belge éxigeant la fin de la domination coloniale mena le pays vers son indépendance acquise le 30 juin 1960.

Le président en exercice du G7 et député national, Charles Mwando Nsimba, est monté au créneau, hier lundi 22 février 2016 au siège de ce regroupement politique à Socimat/Gombe, afin d’éclairer l’opinion sur un quiproquo entretenu autour de la notion « Négociations directes » préconisée par ses pairs et lui, afin d’éviter au pays une situation cocasse de fin de mandat présidentiel sans élection présidentielle à la fin de cette année. Souscrivant au schéma « Négociations directes entre la classe politiques », plutôt qu’à celui du « Dialogue inclusif »
Les solutions
Pour sortir de l’impasse, Crisis Group propose tout d’abord de prioriser les scrutins. Le calendrier électoral doit être revu et « les élections locales doivent être reportée jusqu’à ce que le processus de décentralisation soit achevé ». Seconde mesure : les élections provinciales (coûteuses et difficiles à organiser) « doivent être combinées avec les élections nationales » de novembre 2016. Le gouvernement doit ensuite mettre à la disposition de la Commission électorale (CENI) « les ressources financières nécessaires, et ce de façon transparente ». Pour le think tank, il faut ensuite ouvrir le dialogue et l’espace politique. La CENI doit travailler « de façon transparente avec l’opposition, les experts électoraux, la société civile et le gouvernement sur la création de listes électorales légitimes et complètes ». Une mesure innovante concerne justement l’opposition politique, toujours très « fragmentée ». Crisis Group recommande aux opposants de « créer une structure inter-partis pour améliorer leur coordination sur les problèmes électoraux ». Mais pour conclure, le rapport d’ICG reste réaliste : « des élections réussies ne signifient pas démocratie et bonne gouvernance : la transformation du système politique est bien loin d’être acquise et requiert un changement dans les pratiques de gouvernance». L’atelier de formation sur « l’Art du compromis » organisé à Kinshasa du 05 au 07 février 2013 par la fondation Friedrich Ebert, en collaboration avec le CNEM (Centre National d’Education Mésologique) a vu la participation d’une cinquante de participants venant de dix différentes provinces de la RDC. Au total, vingt partis politiques les plus représentatifs du pays avaient pris part à cette séance de formation.
Les modules de formation étaient essentiellement basés sur l’analyse des perspectives de sortie de crise politique en RDC, sur des propositions de solutions dans la gestion des conflits d’intérêts politiques et sur la compréhension du compromis comme étant un outil moderne de résolution pacifique des conflits. L’atelier de formation a ainsi donné l’opportunité aux représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition de s’asseoir face-à-face et débattre des sujets d’intérêt commun. A travers les jeux de rôle, les participants ont simulé des négociations pour trouver des compromis relatifs aux questions de la légitimité populaire après les élections présidentielles de 2011 ou de la sécurité à l’Est du pays, entre autres thèmes proposés. Les échanges sur ces thématiques ont permis de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour que les acteurs politiques de la RDC intègrent le compromis comme valeur essentielle dans leurs débats et négociations politiques. Après 1960 au cours de la première semaine de juillet, une mutinerie éclata dans l'armée ; s'ensuivit une escalade de la violence entre civils blancs et noirs. En réponse, la Belgique envoya des troupes afin de protéger la population blanche. Soutenues par la Belgique, deux régions du Congo firent sécession : le Katangaet le Sud-Kasaï. L'état d'instabilité et de violence poussa l' ONUà déployer des casques bleus pour maintenir la situation sous contrôle, mais le secrétaire général Dag Hammarskjöldrefusa d'utiliser ces troupes pour aider le gouvernement central de Léopoldville à combattre les séparatistes. Patrice Lumumba, Premier ministre et chef charismatique du groupe nationaliste le plus influent, réagit à cela en demandant une assistance de l'Union soviétique, qui répondit promptement en envoyant des conseillers militaires et en fournissant un support logistique.
L'implication des Soviétiques fut très controversée au sein du gouvernement congolais et aboutit à un désaccord majeur entre Lumumba et le Président Joseph Kasa-Vubu. Le général Mobutu, commandant des armées, réagit à cette situation par un coup d'État. Il expulsa alors les conseillers soviétiques et forme un nouveau gouvernement qu'il place sous son contrôle. Un gouvernement rival, fondé par Antoine Gizengaet les partisans de Lumumba dans la ville de Stanleyville à l'est recueillit le soutien soviétique mais furent rapidement battus en 1962. Pendant ce temps, l'ONU adopta une position plus agressive envers les séparatistes après la mort de Hammarskjöld dans un accident d'avion en 1961. Grâce au soutien des casques bleus, Léopoldville réussit à vaincre les mouvements séparatistes du Katanga et du Sud-Kasaï en 1963.

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