RÉGiON DES GRAND LACS DES CHEFS D'ÉTATS ORGANISENT UNE RENCOTRE DANS LE PROCHAIN JOURS À KINSHASA POINT À L'ORDRE DU JOUR LE DÉVELLOPENT DURABLE ENTRE LES ÉTATS MENBRES

Kinshasa abrite, les 24 et 25 février 2016, une grande conférence sur les investissements du secteur privé dans la région des Grands Lacs. Ces assises seront organisées par le bureau de L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs (OSESGGL) et le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), avec le soutien du gouvernement de la République démocratique du Congo.
Des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des représentants d’entreprises et des principaux partenaires au développement participeront à cette plate-forme dont l’objectif est d’attirer des investisseurs dans la région et ainsi créer les conditions pour le retour à une paix durable.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région. Ces assises seront organisées par le bureau de L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs (OSESGGL) et le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). C’est depuis le 24 février 2013 que l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo a été signé à Addis-Abeba (Ethiopie) par neuf pays qui partagent les frontières avec la RDC Congo, y compris la République Sud-africaine sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Le gouvernement de la République démocratique du Congo, les autres Etats de la région et l’Onu avaient pris des engagements en vue d’œuvrer pour le retour de la paix, de sécurité et la relance économique dans cette partie de L’Afrique.
A l’Etat congolais, le texte recommande, entre autres, de continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police; consolider l’autorité de l’Etat, en particulier dans l’Est de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins; promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base ».
Les autres pays de la région sont tenus à « ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins; ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés; respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins; renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégrité économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ».
La communauté internationale a pris, notamment « l’engagement à travaillera à la revitalisation de la communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et à soutenir la mise en œuvre de son objectif de développement économique et d’intégration régionale ». Les efforts de consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs d’Afrique centrale, ravagée par la guerre, ont progressé fin 2006 avec l’adoption du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement de la région des Grands Lacs. Cet accord exhaustif a été signé le 15 décembre à Nairobi (Kenya) par les chefs d’Etat de 11 pays et finalisé après l’élection présidentielle organisée avec succès en République démocratique du Congo (RDC).
La région a sombré dans un conflit armé généralisé à la suite du génocide rwandais de 1994 et du renversement en 1997 de la dictature de Mobutu Sese Seko en RDC, qui était alors le Zaïre. Lorsqu’en 2003, un gouvernement provisoire a pris le pouvoir en RDC dans le cadre d’un accord de paix appuyé par l’ONU, huit pays africains et une vingtaine de groupes rebelles indépendants étaient impliqués dans les combats. Parmi les protagonistes figuraient les forces armées rwandaises et ougandaises qui cherchaient à renverser le gouvernement de la RDC, des troupes angolaises, zimbabwéennes et namibiennes combattant aux côtés de l’armée du Gouvernement congolais, des troupes du Burundi luttant au Congo contre les forces rebelles de leur pays et des milices rwandaises antigouvernementales réfugiées dans l’Est du Congo, ainsi que des milices ethniques locales ( voir encadré).
Quatre priorités, de multiples défis
Les signataires du pacte (Angola, Burundi, République centrafricaine, République du Congo, RDC, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Ouganda et Zambie) se sont engagés à coopérer dans quatre domaines : sécurité, démocratie et gouvernance, développement économique, affaires humanitaires et protection sociale. Ils se sont mis d’accord sur des protocoles et des programmes d’action régionaux détaillés sur chacun de ces chapitres. Les dirigeants présents ont également promis de définir des approches communes du VIH/sida, du renforcement du rôle des femmes, de la protection de l’environnement et des droits de l’homme. Les quatre domaines d’application principaux du pacte sont.

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