23 MARS 2016 : JOUR D’ADIEU AU RÉVÉREND PÈRE VINCENT MACHOZI : Le Kyaghanda et la Force vive de Béni-Lubero ont été largement satisfaits du parfait respect ce mardi 22 mars 2016 du mot d’ordre qui a décrété trois jours sans activités pour tout ressortissant Nande, où qu’il se trouve, soit du 22 au 24 mars 2016. Le témoigne de cette journée ville morte a été rendu de manière éloquente à Butembo, Béni, Bunia, Kinshasa, Isiro, Bumba, Bunia, Lisala, Ikela etc. Par ailleurs, de nombreuses personnes voulant compatir avec la communauté Yira à la base (à Béni-Lubero) ont afflué, et continuent à affluer, de partout, entre autres de Kinshasa, des autres provinces du pays ainsi que des autres confins du monde. Tout ceci et bien d’autres faits confirment la valeur et l’importance que la communauté Nande reconnaît dans la personne du Père MACHOZI, justifiant ainsi la confiance que le pauvre regretté stimulait auprès de tous au point qu’il fût élevé de manière incontestable au rang du Représentant, pour ne pas dire « Président », de sa communauté ethnique au regard du monde entier. Or, c’est davantage cette journée de mercredi 23 mars 2016 qui a été celle de plus grandes émotions. Car c’est le jour de grand hommage, au cœur du quel se placeront les dernières expressions d’adieu à l’illustre Révérend Père Vincent Machozi dont le souvenir restera à jamais gravé dans la mémoire de la communauté Yira-Nande. Les grands moments du programme de ce jour comprennent : – Une messe de requiem qui a été célébrée par Msgr Paluku Sikuli M à l’église de la paroisse de Kitatumba, à Butembo ; – La cérémonie d’enterrement a eu lieu au cimetière des Missionnaires Assomptionnistes de Mahamba, toujours dans la ville de Butembo. L’évolution des évènements vous seront transmis au fil de l’eau, en vu d’être à la page des actualités de cet événement combien bouleversant dans l’histoire de la communauté Yira.

48h avant son assassinat, Le Père assomptionnisteVINCENT MACHOZI, Président mondiale de la communauté nande (Yira),a publié ce qui suit sur son site "beni-lubero online" et qui peut être considérer comme son testament au peuple congolais :
Deux rwandais armés avec passeports tanzaniens arrêtés à Isale-Bulambo
D’après une source proche de l’ANR Isale-Bulambo, le jeudi 17 mars 2016, deux rwandais armés ayant comme documents de voyage des passports de la République Unie de Tanzanie ont été arrêtés à Bulambo, Groupement Isale-Bulambo, Cheffferie des Bashu, Territoire de Beni, Province du Nord-Kivu, R.D.Congo. L’arrestation a eu lieu à la barrière du service Transcom à l’entrée de l’agglomérationde Bulambo, chef-lieu du groupement Isale-Bulambo.
Les deux sujets rwandais étaient interpellés lors d’un contrôle de routine par les agents du service Transcom dont la mission est le contrôle des documents des engins roulants (permis de conduire, assurance, vignettes, contrôle technique, etc.). Ils roulaient sur une moto MG HAOJIN achetée la veille au Magasin de la Maison PALOS sur Rue Kinshasa en ville de Butembo si l’on en croit un reçu retrouvé dans leurs bagages. Malheureusement, cette moto neuve n’avait pas ni certificat d’Assurances ni carte de contrôle technique. Ce manque de documents de bord est ce qui est à la base de leur interpellation qui a conduit par après à leur arrestation.
Identité des bandits selon leurs passeports
Mr MUJARIBU BANZA Rachid, Fils de Banza et d’Amina, Né à BIAHI le 8 mai 1977 en Collectivité de Bukumu, territoire de NIYARAGONGO.
Mr KASHINDYA Joseph Christophe, Fils de Christophe et d’Helène, Né à Goma le 4/4/1986 en Collectivité Bwisha, Territoire de Rutshuru.
Lors de leur arrestation, ces deux sujets rwandais arrogants, s'exprimant en kiswahili de Tanzanie, ont eu le culot de dire que leur arrestation ne servait à rien car ils feraient partie d’une grande colonie d’occupation déjà présente dans le Graben d’Isale-Bulambo.
Selon le propre témoignage de ceux deux bandits, ils seraient venus de Goma par avion le 2 Mars 2016 en destination du Graben d’Isale-Bulambo. Ils ont donc passés deux semaines en ville de Butembo. Dieu seul sait où ces deux bandits ont séjourné en ville de Butembo.
Dans leurs bagages, la Police Nationale de Bulambo a découvert une arme à feu, des munitions, des tuniques des musulmans, des cartographies de Beni-Lubero avec indications de différents endroits d’implantation des colonies d’occupation, etc.
Pendant l’interrogatoire de la Police de Bulambo, un de ces bandits a voulu prendre une grenade de la poche de son collègue pour la faire exploser…. Par mégarde, la police n’avait pas encore fouillé les poches des bandits. Cette action qui a failli endeuiller l’agglomérationde Bulambo qui accueillait au même moment le Chef de la Chefferie des Bashu, Mwami Abdoul Kalemire III, est celle qui a poussé la Police à se rendre compte de l’ampleur du danger et à transférer sans tarder les deux bandits au camp militaire de Rughenda, en ville de Butembo.
Une fois de plus, on constate que la population congolaise contribue à sa propre sécurité par tous les moyens. Elle arrive à détecter et à arrêter les infiltrés qui insécurisent l’Est de la R.D.Congo.
Malheureusement, une fois remis aux autorités de l’Etat, ces infiltrés ne sont jamais jugés en public pour qu’on sache le sort que le pays leur réserve. Le sort de deux bandits arrêtés à Bulambo et transférés au camp militaire de Rughenda ne sera certainement plus jamais connu. D’où l’idée généralement répandue que le gouvernement congolais est complice de l’insécurité et de l’occupation rwandaise en cours au Kivu-Ituri. En effet, les bandits ne peuvent pas prendre un avion de Goma pour Butembo, acheter une moto, passer toutes les barrières de la Police Nationale de Roulage de la ville de Butembo sans se faire inquiéter s’ils ne jouissaient pas d’une complicité au sein des services de sécurité du Nord-Kivu.
Le joli coup de filet réalisé par les services Transcom de Bulambo vient rappeler à tous les Yira que l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri n’est pas une chimère mais qu’elle se cherche toujours une voie pendant que les forces politiques du pays s’empoignent pour l’après deuxième mandat de Kabila sans Kabila. L’occupation en cours du graben d’Isale-Bulambodémontre que l’avenir de la R.D.Congo ne se dessinera pas seulement dans les urnes mais aussi dans la sécurisation des savanes et forets du Kivu-Ituri. Les deux problèmes doivent être abordés concomitamment si les congolais veulent aboutir au Congo de leurs rêves. Il faut éviter à tout prix que le Kivu-Ituri échappe au successeur de Joseph Kabila.
La connexion tanzanienne de ces deux bandits vient prouver la thèse selon laquelle le gros des troupes de l'occupation rwandaise du Kivu-Ituri sont des anciens réfugiés rwandais de Bukoba-Kagera/Tanzanie. Les tuniques des musulmans aident la diversion qui tend à masquer la face rwandaise de l'occupation pour faire avancer des conflit.

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