3e anniversaire de la présence de Brigade d’Intervention de l' ONU en Rdcongo : Une ONG accuse ces millitaies. Dans un rapport intitulé « Qui sont les tueurs de Beni? » que vient de publier « Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) », l’équipe du Professeur Jason Stearns ont entendu des témoins et donné quelques pistes sur les responsabilités les rôles des différents acteurs du conflit dans le territoire de Beni. Le mandat de la MONUSCO est en négociation au Conseil de sécurité de l’ONU. Pour le peu qu’on puisse dire ce que la mission de l’ONU au Congo peine à réaliser le principal objectif. Pour rappel, l’actuel mandat stipule ce qui suit : « La MONUSCO est autorisée à recourir à tous les moyens nécessaires pour mener à bien son mandat concernant, entre autres, la protection des civils, du personnel humanitaire et des défenseurs des droits de l’homme immédiatement menacés de violence physique, ainsi que le soutien du Gouvernement de la République démocratique du Congo dans ses efforts de stabilisation et de consolidation de la paix. » A l’Est de la RDC, les gens meurent encore, les FDLR, les ADF et autres FRPI sont encore actifs et la MONUSCO sollicite un autre mandat. Le caricaturiste de politico.cd a politiqué ! 28 Mars 2013-28 Mars 2016, c’est le troisième anniversaire de la Brigade d’Intervention de la MONUSCO (FIB). Crée à partir de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU cette brigade présente un bilan mitigé. Elle notamment critiquée par les acteurs de la société civile de l’Est de la RDC. A l’occasion de ce 3e anniversaire le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la démocratie et les Droits de l’homme (CEPADHO) a publié une déclaration dans laquelle il rappelle que : « Cette brigade appelée à mener des Offensives ciblées et robustes avec ou sans les FARDC avait la responsabilité de neutraliser les groupes armés et de contribuer à réduire la menace qu’ils représentent pour l’autorité de l’Etat et la sécurité des Civils à l’Est de la RDC.» Cette ONG basée à Goma que la FIB ne répond aux attentes des populations. « Cependant, force est de constater que 3 ans après sa création, la Brigade d’Intervention de la MONUSCO (FIB) est loin de répondre aux attentes des populations toujours à proie aux attaques Terroristes de l’ADF-NALU, des FDLR et de diverses milices MAY-MAY, notamment dans les KIVU et l’ITURI. » L’ONG dirigée par Me Omar Kavota exige l’autonomisation la FIB en la détachant de la MONUSCO. « A cet effet, le CEPADHO recommande au Conseil de Sécurité de l’ONU de détacher la FIB de la MONUSCO et de voter une nouvelle résolution faisant de la FIB une unité spéciale de l’ONU, dotée d’une autonomie de gestion et d’un budget propre, distincts de ceux la MONUSCO. » Le CEPADHO motive sa proposition par la lourdeur et la lenteur de la MONUSCO « Pour le CEPADHO, au regard de la bravoure des Contingents qui composent la FIB prouvée lors de la débâcle du M23, son inefficacité observée actuellement résulterait de son attachement à la MONUSCO tel que décidé par la résolution. Cela du fait que la machine admirative de la MONUSCO est lourde et lente. » Cet anniversaire intervient au moment où la MONUSCO négocie un autre mandat auprès du Conseil de sécurité de l’ONU. MONUSCO : Les 4 demandes de Raymond Tshibanda au Conseil de sécurité de l’ONU. Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale devant le Conseil de sécurité, s’exprimé ce mercredi devant le conseil de sécurité de l’ONU sur notamment le renouvellement du mandat de la MONUSCO. La rédaction de Politico.cd a relevé pour vous les 4 demandes majeures du chef de la diplomatie congolaise à la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU à ce propos. Raymond Tshibanda : 1.Au regard du résultat de cette évaluation conjointe, le Gouvernement de la RDC informe le Conseil queson objectif de retrait de la Force pour 2016 doit être de moitié, soit plus ou moins dix mille hommes. 2.Le Gouvernement de la RDC invite les instances des Nations Unies, notamment le Conseil de Sécurité dene point continuer à opposer au peuple et au Gouvernement une lecture unilatérale de la situation politique et sécuritaireet surtout des réponses qu’elle requiert s’agissant particulièrement du rôle de la Force. 3.Le Gouvernement invite enfin le Conseil àun changement du concept opérationnel de la mission.Elle doit en effet cesser de compter sur le nombre de ses effectifs et s’orienter rapidement vers les capacités de projections. 4.Dans cet esprit, le Gouvernement de la RDC est donc en droit d’attendre du Conseil, s’agissant du renouvellement du mandat de la MONUSCO qui intervient à la fin du mois, que soientprises en compte les avancées du Dialogue Stratégiqueet la nécessité de préserver, entre les deux parties audit dialogue, un climat permettant sa poursuite, particulièrementdans sa prochaine phase consacrée à l’élaboration d’une feuille de route pour la sortie ordonnée et définitive de la MONUSCO de la RDC.

Quel est l' action dela Brigade des Nations-Unies àl' est dela République Démocratique du Congo, après la défaite du M23 : encore aujourd' hui, à quoi servent les Casques bleus ?
RDC: la Monusco accusée de faire du «tourisme» au Nord-Kivu Que fait la Monusco à l’est du Congo ? Un député national en République démocratique du Congo a fait des déclarations surprenantes sur le rôle de la Mission des Nations unies pour la stabilisation (Monusco).
Le doute s’installe sur l'utilité de cette mission jugée inefficace par certains.
«J’accuse la Monusco de tourisme, j’accuse la Monusco de laxisme», charge Zacharie Bababaswe, député national de la République démocratique du Congo, contre l’une des plus grandes missions des Nations unies au monde censée protéger les populations civiles.
Mission qui compte 20.000 hommes avec un budget annuel de 1,5 milliard de dollars par an (environ 1, 2 milliard d'euros).
«Des hommes armés, surarmés avec des hélicoptères et des chars», alors que les populations civiles à l’est de la RDC continuent d’être à la merci des différents groupes armés et rebelles.
Vu les effectifs déployés, la situation sur le terrain contraste avec les priorités affichées par la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco).
«Notre plus grande priorité, c’est toujours la protection des civils. Dans ce sens, avec les Fardc (Forces armées de la RDC), nous essayons de combattre les Fdlr(Forces démocratiques de libération du Rwanda, mouvement rebelle à l’est de la RDC, Ndlr) ainsi que les autres groupes armés qui semblent impliqués dans ces (les) tueries», a affirmé, à la radio onusienneen RDC, Roger Meece, chef de la Monusco, le 31 mai à Goma.
La Monusco incomprise
Dans cette ville de Goma et dans plusieurs localités de la province du Nord-Kivu, la protection des civils n’est pas aussi évidente, encore moins efficace comme l’atteste les propos du député, par qui la polémique arrive.
«J’ai un DVD avec des témoignages. C’est incroyable», s’émeut le député Zacharie Bababaswe. On a tué, massacré des femmes et des enfants à 20 m des postes de la Monusco… Dans le territoire de Kalehe, la Monusco a précédé les tueurs des FDLR. Il y a des militaires congolais blessés, mais que la Monusco refuse de soigner, parce que ce n’est pas dans leur mission.» Le mandat de laMONUSCOest détaillé dans la résolution 2053 (2012)adoptée par le Conseil de sécurité le 27 juin 2012.
Le 28 mars, face aux vagues de conflit récurrentes dans l’est de la République démocratique du Congo menaçant la stabilité et le développement de tout le pays et de la région des Grands lacs, le Conseil de sécurité a décidé, par sa résolution 2098, de créer une « brigade d’intervention » spécialisée pour une période initiale d’un an et dans les limites de l’effectif maximum autorisé de laMONUSCOde 19 815 hommes. Elle comprendra trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance et sera placée sous le commandement direct du commandant de la force de laMONUSCO, qui aura pour responsabilité de neutraliser les groupes armés et pour objectif de contribuer à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du Congo et de préparer le terrain pour les activités de stabilisation.
Le Conseil a également décidé que la MONUSCO renforcerait la présence de ses composantes militaire, policière et civile dans l’est de la République démocratique du Congo et réduirait sa présence, dans toute la mesure du possible pour l’exécution de son mandat, dans les régions non affectées par le conflit, en particulier à Kinshasa et dans l’ouest de la République démocratique du Congo.
Le 28 mars 2014, le Conseil de sécurité, par sa résolution 2147, a prorogé jusqu’au 31 mars 2015 le mandat de la MONUSCO en République démocratique du Congo et de sa brigade d’intervention à titre exceptionnel et sans créer de précédent ni sans préjudice des principes convenus du maintien de la paix, dans les limites de l’effectif maximum autorisé de 19 815 militaires, 760 observateurs militaires et officiers d’état-major, 391 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées.
Dans la même résolution, le Conseil a noté la nécessité d'une stratégie de sortie clairement définie et a décidé que les reconfigurations futures de la MONUSCO et de son mandat seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et des progrès vers la réalisation des objectifs fixés conformément aux trois priorités énoncées dans le concept stratégique, à savoir la protection des civils, la stabilisation et l’appui à la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la République démocratique du Congo et la région.
Veuillez vous référer aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2147 (2014) pour obtenir des informations sur les tâches spécifiques assignées par le Conseil de sécurité aux composantes militaire et civile de laMONUSCO.

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