Changement climatique : Une étude scientifique prévoit 500 000 morts d’ici à 2050 : Les prévisions des scientifiques sont fort inquiétantes en raison des effets du changement climatique. Selon eux, la quantité, mais aussi la qualité de l’alimentation pourraient être impactées. Selon le site Internet du confrère belge Le Soir qui cite une étude réalisée par l’Université d’Oxford, publiée sur la revue scientifique The Lancet, l’impact du réchauffement climatique sur les productions agricoles et l’équilibre nutritionnel pourrait provoquer 500 000 morts en 2050. Cette étude analyse les risques de mortalités des hommes dans 155 pays. Les perturbations climatiques sont la cause de pluies torrentielles, de sécheresses et autres phénomènes météorologiques très néfastes à l’environnement. Elles pourraient affecter la quantité et la qualité de la nourriture quotidienne des hommes. L’étude, la première à avoir évalué les conséquences du changement climatique sur le régime alimentaire et le poids des personnes.

Au-delà du climat, et ses conséquences sont bien plus complexes. Le réchauffement de l’eau et la fonte des glaces font monter le niveau des mers, ce qui met en péril de nombreux archipels et terres basses, comme les Pays-Bas ou le Bangladesh. Le 21ème siècle sera peut-être le premier à voir l’apparition de « réfugiés climatiques ». Si les prédictions les plus noires se réalisent, des nations archipels, comme les Maldives pourraient être rayés de la carte. Les conséquences géopolitiques seraient énormes et beaucoup des gens vont mourir. Le bouleversement climatiques perturbent la faune et la flore dont la répartition géographique tend à se déplacer vers le nord. Ces changements impactent l’agriculture, la santé, l’économie. Ils font vaciller les modèles de sociétés engendrés par l’économie de marché.
Les plus optimistes comptent pour la science afin de trouver les parades. Mais ira-t-elle assez vite, surtout lorsqu’on observe le boom économique des pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil, qui représentent à eux 3 environ 40% de la population mondiale? Que se passera-t-il quand la Chine sera un pays développé comme les États-Unis, qui en 2007 rejetaient 5 fois plus de CO2 par habitant que la Chine?
Outre les progrès technologiques, certains insistent sur le besoin de revoir entièrement nos modes d’organisation sociétale. Le gaspillage et la surconsommation doivent être limités, tandis qu’il faut limiter les transports inutiles de marchandises (par exemple des produits faisant un aller-retour entre 2 sites de production pour passer par 2 étapes de transformation).
Changement-climatique.fr n'étant pas guidé par une idéologie, nous aborderons également la polémique en cours concernant la responsabilité de l’homme, ainsi que la remise en question de l’impartialité du Giec (groupe d'experts intergouvernemental. Certains pays membres, parmi eux, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, le Portugal, la Suède ou le Luxembourg ont demandé vendredi à ce que l’UE se donne des objectifs encore plus ambitieux en matière de lutte contre le réchauffement, afin de s’assurer de le contenir » bien en deçà de 2ºC « , voire même pour limiter la hausse à 1,5ºC, comme l’y encourage l’accord de Paris.
Le samedi 12 décembre 2015, les 195 pays présents à Paris ont adopté un accord mondial de lutte contre le changement climatique qui reste à être ratifié par les pays.
Les effets du changement climatique n’est plus à démontrer. Si bien que bien des régions du monde en font régulièrement les frais avec notamment des catastrophes naturelles en l’occurrence des pluies torrentielles. La RDC est l’un des pays qui fait actuellement face à ce genre de conséquences du changement climatique. Les pays aux revenus faibles les plus touchés
Les chercheurs prévoient une diminution d’environ 3,2 % de la quantité de nourriture disponible, soit 99 kilocalories par personne, par rapport à 2010. L’offre de la viande pourrait diminuer de 0,7 % et les fruits et légumes de 4 %. Or, » la consommation réduite de fruits et légumes pourrait faire deux fois plus de morts que la sous-alimentation « , estiment les chercheurs.
Les chercheurs notent que les pays les plus touchés seraient ceux aux revenus faibles et moyens, essentiellement dans la région du Pacifique ouest (264.000 morts) et d’Asie du Sud-Est (164.000). Près des trois quarts des décès surviendraient en Chine (248.000) et en Inde (136.000). Limiter les émissions de gaz à effet de serre pourrait diminuer le nombre de morts entre 29 % et 71 %, selon les scénarios présentés par les scientifiques.
La publication de l’étude intervient alors que la ministre française Ségolène Royal, également présidente de la COP21, a appelé les chefs d’Etat et de gouvernement européens à se déplacer en personne pour la signature à New York le 22 avril prochain de l’accord de Paris négocié lors du sommet mondial sur le changement climatique tenu en décembre 2015 à Paris.
Lors d’une réunion tenue vendredi 4 mars dernier à Bruxelles, les ministres des 28 de l’Environnement ont discuté pour la première fois sur le fond de l’accord de Paris. Les 28 se sont engagés à réduire d’au moins 40 % d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990).
Certains pays membres ont demandé vendredi 4 mars que l’UE se donne des objectifs encore plus ambitieux en matière de lutte contre le réchauffement, afin de s’assurer de le contenir » bien en deçà de 2ºC « , voire même pour limiter la hausse à 1,5ºC, comme l’y encourage l’accord de Paris. Parmi eux la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, le Portugal, la Suède ou le Luxembourg.
Il est prévu que les Européens règlent la question du partage de cet effort dans le courant de l’année, notamment dans les secteurs non couverts par le marché ETS du carbone (le système européen d’échanges de quotas d’émissions), comme le bâtiment, les transports ou encore le secteur agricole, forestier et autres utilisations du sol.

Commentaires